Ce 26 novembre, nous partons à sept compères, trois pêcheurs et 4 plongeurs pour aller en découdre avec les poissons de Madagascar.
Arrivé a Tananarive, premier gros problème, un des plongeurs ayant sont passeport en cour de validité n’a pas vu que toute les pages de sont passeport sont prise par divers visa et se vois contraint de repartir le jour même en France.
Nous sommes désormais à six et nous avons l’espoir que la suite du voyage continuera mieux qu’il n’a commencé.
Après trois jours de repos que nous avons mis a profit pour visiter les tsingy et la mer d’émeraude, nous partons enfin à la pêche.
Nous pratiquerons trois sortes de pêche, le Popper, le jig et la traîne quant rien ne mord ou lorsque nous changeons de spot.
Sur cette première journée, nous n’aurons que dix poissons au bateau, mais nous aurons quant même sortis quelques Carangues de taille raisonnable avoisinant les vingt kilos et une belle Carangue m’explose la ligne à la touche et part avec un cono-cono 180, pas de chance !
Alain, pareil a lui-même, enregistre une touche d’enfer à la traîne, il travaille le poisson qui lui donne du fils à retordre, il souffre, c’est lourd et puissant après une dizaine de minutes, une masse arrive en surface, on a du mal a distingué la bête, soudain crevant la surface de l’eau nous l’apercevons, c’est une tortue prise pas la patte avant droite.
Elle prend de l’air et replonge aussitôt. Alain, les bras fatigué de ce combat passe la canne à Zizou qui me la passera a sont tour 10 minutes plus tard. La belle commence a fatigué et revient de plus en plus souvent en surface pour s’alimenté en oxygène jusqu’au moment ou n’en pouvant plus elle cède, je redonne la canne a Zizou et part prestement pour luis enlevé le triple planté dans sa nageoire, ce qui est chose vite faite, la belle n’est pas « abîmé » et repart sans demandé sont reste dans les profondeur de l’Océan Indien.
Un peut plus tard nous allons jigger et la nous touchons beaucoup de poisson dont certain sont de taille très respectable, Zizou en fera les frais lors de sa première descente, prenant sa Shimano beat master pour une Carpenter, il bride fort le rush d’une grosse Carange prise par quarante mètres de fond, la Shimano plie puis dans un craquement sinistre explose au niveau du talon. Quelque seconde plus tard la tresse se coupe dans le corail laissant un zizou asse dépité n’ayant pas de canne à jig de secourt.
Le lendemain, nous recherchons les banc de fusiller avec peut de succès, l’eau bouge et il sont difficile a apercevoir toute fois quelques Carangues seront mise au sec mais celle-ci seront de taille modeste avoisinant les 10/12 kilos. Nous allons jigger et la nous touchons à nouveau beaucoup de poissons de tout genre et de tout calibre avec à la clef quelques très belles GT. Sur cette deuxième journée nous enregistrerons 18 poissons au bateau et un Zizou cassé de jigger avec sa Shimano aspire.
Les jours se suivent et se ressemble, Soleil, un peut de vent et beaucoup de poissons au bateau avec des décrocher et quelques casse mémorable, surtout pour moi, ma tresse ultra jigman de 80 LB est trop light pour cette destination et je n’arrive pas à brider les gros rush de Carangue. Pour cette troisième journée nous aurons une trentaine de poisson au bateau.
Quatrième jours, bingo j’ai choppé la tourista, cela ne m’empêche pas de partir sur le bateau, arrivé au premier poste je lance mon cono-cono le long d’un rocher et subit l’attaque mémorable d’une Carangue qui ne me laissera aucune chance et repartira avec mon deuxième cono-cono. Alain, grand spécialiste de la traîne, pose sa canne dans le porte canne et comme d’habitude laisse une main sur sa canne. Après une dizaine de minutes, il allume une cigarette de ses deux main et pour se faire lâche la canne, un poisson se décide a cet instant et pourquoi, comment, Dieu seul le sait le porte canne s’arrache de sont support et la canne part a la baille sans que personne n’ai eu le temps de faire quoi que se soit ! Nous prenons le point GPS pour demandé au plongeurs de bien vouloir cherché la canne le lendemain mais sans trop de conviction. Nous ferons sur cette journée toute discipline confondue une bonne vingtaine de poissons mais les carangues prises au popper reste de taille modeste, de 8 à 12 kilos ce qui nous laisse un peut sur notre fin.
Le cinquième jour, nous mangeons notre pain noir, je suis tellement malade que je ne pêche même pas, mais présent sur le bateau je constate que le poisson n’est pas la et que la journée vas être longue. Une heure avant le retour je poppe un peut et je ferai deux carangues mais toujours pas très grosses. Seulement cinq poissons au bateau et un moral qui en prend un coup. Toute fois, une bonne nouvelle nous attend a notre arrivé au camp, les plongeurs contre toute attente ont retrouvé un peut par chance la canne d’Alain qui est tout content de retrouvé sa Zénak qu’il croyait perdue a tout jamais.
Le sixième jour nous changeons d’endroit sans plus de succès que le jour précédent jusqu’au moment ou Zizou aperçois contre toute attente une chasse, les Popper fuse des trois Carpenter en même temps et…………….. Premier triplé de Carangue ! Cela fait du bien au moral même si ces trois Carangues identique ne dépasse pas les douze kilos. Nous finirons cette journée avec une dizaine de poissons au bateau.
Le septième jour, le festival recommence, nous toucherons beaucoup de poissons dans toute les disciplines pour arrivé a plus de vingt poissons au bateau avec des Carangues cette fois plus grosse de huit a trente kilos et nous ferons également notre troisième doublé de Caranges du séjour.
Le lendemain, même tempo avec encore plus de prise surtout au jig ou zizou nous fait une démonstration d’enfer de prise sur prise, Alain lui reste dans le sillage de zizou quant à moi après deux casses énormes je ne toucherai plus rien au jig. En cour de journée nous en profiterons pour faire notre deuxième triplé de Carangues, cela reste toujours un moment de réel plaisir partagé. Nous finirons cette journée avec près de trente poissons au bateau et la fatigue commence à se faire sentir.
Le neuvième jour cela repart de plus belle après un petit passage a vide le matin nous enregistrons à nouveau touche sur touche, on traîne moins, on poppe et l’on jig, on commence a connaître le coin et les heures et de nouveau une trentaine de poisson aux bateau mais toujours pas de big mama au popper.
Le dixième jour, nous repartons sur les poste de la veille, nous recherchons les fusillé ils sont la mais peut gardé et seulement deux trois GT viendrons engloutir nos popper. Nous partons alors faire une petite coulée aux jig et la, le poisson est présent, première décente, un coup de sillon et je suis attelé par un sous marin russe, ma tresse me lâchera dans la minute suivante ! Zizou étant arrivé deux trois seconde après moi se fait atteler également mais il viendra a bout de la Gt après une dizaine de minute d’un combat de titan aidé il faut le dire par la kéyolu que je lui ai prêter en remplacement de sa shimano depuis quelques jours. La belle avoisine sans complexes les trente cinq kilos. Zizou fatigué laisse coulissé sont jig et après la deuxième tirée se fait a nouveau stoppé net par du gros calibre mais suite a l’effort précédent il me donne aussitôt la canne et je me fait un plaisir de travailler ce poissons qui a notre surprise générale s’avèrera être un superbe napoléon.
A peine remis de nos émotions, zizou encore lui nous refait le coup du gros poisson et histoire de ne pas faire de jaloux passe la canne a Alain qui nous sortira une superbe GT près des quarante kilos. Les prises continue a s’enchaîner les une après les autres et au bout d’un moment moi qui avec ma canne n’arrive pas à sortir un poisson de l’eau, demande a mes compagnons de pouvoir allé Popper et comme il sont asse fatigué par les combats passé ils accepte sans problème et notre skipper se met en route pour s’arrêter au milieu de nulle part en nous disant que nous allons faire « une petite dérive » Je suis le seul a popper, mes compagnons n’ont plus de bras et le dos est fracassé et puis comme dis Alain tant que le Belge ne touche rien au Popper cela ne sert a rien de se démonté l’épaule. Je poppe a gauche, je poppe a droite, je poppe partout jusqu’au moment ou l’attaque survient, violente et puissante et ………raté, je relance mais rien ne se passe. Mes compères motivé par cette attaque commence a poppé eu aussi et rate a leur tour quelques grosses attaques, quelques minutes plus tard je me fait stoppé net après deux tours de manivelle mais la Gt n’est pas pendue et comme je suis Belge, au lieu d’accélérer la récupération de mon Popper, je stoppe et me fait prendre dans la seconde qui suit par la GT que j’était venu cherché : LA CINQUANTE KILOS (enfin presque ;-DDD)elle est là, au bout de ma canne, je stresse, le corail, le nœud de raccord tout défile dans ma tête le combat est dur, tout les muscle sont mis a contribution la GT est puissante et me fait des rush de folie à chaque seconde j’ai peur de la perdre et en même temps je savoure ce combat fait dans la souffrance. Je viendrais à bout de la belle et après quelques photos je la remets à l’eau et elle repartira comme une flèche.
Nous reprenons la pêche et au deuxième lancer je me fait explosé a la touche par une GT au moins aussi grosse que la précédente, elle a pris le Popper latéralement et est partie dans le sens opposé au bateau, ce qui explique la casse. Nous sortirons encore quelques carangues et cette fois toute au dessus des vingt kilos et raterons sûrement une quinzaine d’attaque. De nouveau sur cette journée nous sortirons près de trente poissons pour en avoir touché le double.
Arrive enfin notre dernier jour de pêche, je dis enfin car la fatigue se fait de plus en plus sentir. Nous embarquons avec nous un plongeur qui a son compte au niveau plongé et de plus les eau ne sont pas des plus claire. Nous arrivons sur des banc de fusiller et commençons a bombardé nos popper. Premier lancer, première attaque mais zut, poisson poulet, zizou pareil, poisson poulet, les carangues ne sont pas là. Après une demis heure nous partons jigger et là le poisson est au rendez vous. Bizarrement j’enregistre attaque sur attaque et je sors le poisson.
Je fait une coulée a 90 mètres et pique un poisson que je travaille comme d’habitude quant soudain, changement de partenaire en cour de partie, beaucoup plus lourd et plus puissant, là on ne rigole plus il faut bossé et je gagne a la sueur de mon front mètre par mètre, remonté cette masse par 80 mètres de fond me demande un effort certain dont je me serait bien passé mais l’envie de s’avoir ce qu’il y a au bout de la ligne est plus fort que tout après un quart d’heure de combat on vois le « client » un superbe requin faisant au dire des plongeurs un peut plus de cent kilos.
Jean pierre, Le plongeur invité sur le bateau veut prendre le requin, le skipper lui n’a pas envie de mettre ses mains trop près de la gueule du bestiaux, je ramène le requin au bord du bateau le plongeur veut le saisir par la queue, le requin démarre dans un gros rush, je serre le frein n’ayant pas envie de le pomper pendant deux heures et la tresse casse, ouf ;-DDD
On continue a jigger et on remonte du poisson à la chaîne si bien que j’en ai marre et demande a mes compagnons d’allé Popper et l’on repart faire la petite dérive au milieu de nulle part. a nouveau je suis seul a Popper et après une demi heure aucune Carangue a l’horizon. Nous retournons donc jigger et de nouveau nous touchons beaucoup de poissons.
Une heure plus tard je casse les pied à mes compères pour retourner Popper nous repartons donc pour la même dérive et cette fois les Carangues sont au rendez vous, le festival recommence nous enregistrons des attaques de toutes part et de nouveau que des Carangues de plus de vingt kilos nous en raterons bien plus que nous n’en sortirons mais quel plaisir de voir toute ses attaques. Après un moment tout se calme et le Skipper nous dis elle ne sont plus là et que la bonne heure est passé. Il démarre le moteur, je me retourne et lance mon dernier cono-cono le plus loin possible, l’attaque est brutale le poisson est pendu et je suis a genoux pour la énième fois sur la proue du bateau ! Après une quinzaine de minutes la GT est sur le bateau, elle fait aproximativement quarante kilos, je suis vraiment heureux, fatigué mais heureux !
Il commence a pleuvoir pour la première fois du séjour, le skipper met le bateaux en route, nous pensons que nous rentrons vu l’arrivée de gros nuages charger de pluie, hé bien non, il nous envoie tout droit sous la pluie battante, il tombe des hallebarde, il stoppe le moteur et nous poppons comme des malades, nous sommes trempé jusqu’au os et à nouveau nous touchons de belles Carangues, Alain qui se n’avais vraiment aucune envie de pêché sous la pluie fut le premier à prendre une attaque violente pour nous sortir une GT de trente kilos. A 15h nous arrêtons la pèche a cause de la pluie, mais au fond de nous même nous savons que c’est pour une autre raison, nous sommes vraiment très fatigués et nous sommes heureux de cette dernière journée qui nous a fait vivre des moment de pêche d’une intensité incommensurable faisant sortir de nos tripes une énergie insoupçonnable, nous partons donc repus et comblés et surtout sans regret car au plus profond de nous même nous savons que nous reviendrons bientôt taquiné nos belles Gt Malgache.
Enregistré le: Lun Nov 10, 2008, 11:41 Messages: 15227 Localisation: On dirait le SUUUUD
Les reports nous provenants de MADA sont toujours plus exhaltants les uns que les autres. C'est incroyable cette quantité de poissons, dans tous les types de pêche. Et que dire de ces G.T magnifiques. C'est plein de couleur, c'est bien écrit. Tout y est, c'est complet, ... que dire de plus Merci messieurs C'est un report magnifique. Moi je me contente de ma Médittérannée que j'aime tant, mais, la bas, c'est sur, j'irais un jour
_________________ L'important, c'est pas de réussir dans la vie ... mais de réussir sa vie !
bravo pour la qualité des photos et du report. Cela fait toujours autant de plaisir de voir de si beaux poissons ce qui est sur, c'est que sur une semaine de pêche intensive, il faudra compter sur quelques jours à venir pour récupérer toute cette dépense d'énergie
En fait la réponce se trouve sur le poste presentation, je t'en ai fait un copier colé.
Salut à tous,
Je suis bege une fois et pêcheur exos depuis deux ans ( enfin presque ) J'ai a mon actif madagascar ou j'ai pêché les Barens, les Radam, la baie ....... et les Mitsios et entre temp j'ai fait Oman, mon trip le moins productif et pourtant les carangues y ont une puissance extraordinaire !!!!!
Certain d'entre vous me connaisse via d'autres forum et j'ai même vu une petite vidéo de ma personne sur ce forum ce qui ma décidé de m'inscrire sur jigging.fr
Ma plus grande passion c'est le popper avec ses attaques de GT's a vous faire des palpitations à fond les mannettes mais je dois dire que je prend aussi beaucoup de plaisir aux jigs quant il fait calme en surface, d'ailleur j'ai acheté une nouvelle canne à jig il y a quelques mois pour prendre ma revanche en novembre sur certaines grosse GT's qui m'ont explosé mon 80LB Ultrajigman après dix secondes en voulant les bridés à fond pour évité les patattes de corail de l'Océant indien et cette fois je serai en 113LB
Hallucinant. Pour moi, le débutant qui attend encore son matos, j'ai la mâchoire inférieure qui est tombée sur le bureau. Y'a rien à rajouter sinon bravo, bravo et encore bravo pour le post.
_________________ Homme libre, toujours tu chériras la mer. Baudelaire
SUPERBE J'étais à mada au mois de mai, sur les mitsio 50/50 popper/jig, j'y retourne en décembre sur le ban du castor 90%jig, tu m'as fait monter l'adrénaline Qu'es-ce que c'est bon de se faire démonter
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