Enregistré le: Lun Nov 10, 2008, 11:41 Messages: 15227 Localisation: On dirait le SUUUUD
C'est dégueulasse de nous saper le moral avec des Photos comme ça Vous êtes des rigolos, vous z'avez même pas attrapés le Requin baleine Sans Rire, Bravo ALBAN Et merci pour ces magnifiques Images Profites Bien
Euhhhh Siouplé ... C'est quoi le Splash sur la Photo du Haut
_________________ L'important, c'est pas de réussir dans la vie ... mais de réussir sa vie !
Enregistré le: Dim Oct 28, 2007, 17:59 Messages: 618 Localisation: France-Lille/Suisse-Lausanne
Si tu insistes Alban, Commençons:
- 1 mois làbas et tu n'as que cela comme photos??? - impressions en jigging? - Quel moulin conseils tu en principal entre 6000GT et 6500 EXP (sur tresse 120lb) - Comment se protéger de la chaleur? - Y a t il eu quelque chose dont tu t'ais dis "merde si j'avais su jl'aurai pris"?? - Quel est le truc que j'oublis forcément (comme à chaque fois!)? - Tu as tenté un peu de pécher au vif? - Canne lancer léger pour s'amuser sans trop transpirer entre 10h et 15h, utile ou non???
bon voila un petit premier g de questions, il devrait en avoir d'autres qui suivront! amic
_________________ Quand je ne pêche pas, je pense à la pêche Quand je ne pense pas à la pêche, je rêve de pêche...
Enregistré le: Lun Nov 10, 2008, 11:41 Messages: 15227 Localisation: On dirait le SUUUUD
soots a écrit:
Si tu insistes Alban, Commençons:
- 1 mois làbas et tu n'as que cela comme photos??? - impressions en jigging? - Quel moulin conseils tu en principal entre 6000GT et 6500 EXP (sur tresse 120lb) - Comment se protéger de la chaleur? - Y a t il eu quelque chose dont tu t'ais dis "merde si j'avais su jl'aurai pris"?? - Quel est le truc que j'oublis forcément (comme à chaque fois!)? - Tu as tenté un peu de pécher au vif? - Canne lancer léger pour s'amuser sans trop transpirer entre 10h et 15h, utile ou non???
bon voila un petit premier g de questions, il devrait en avoir d'autres qui suivront! amic
Eh Soots, t'aurais pas l'idée de partir à Djibouti par hasard
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Enregistré le: Mer Sep 19, 2007, 11:10 Messages: 655 Localisation: Là où je travaille... dans le Monde à doite et gauche.
soots a écrit:
Si tu insistes Alban, Commençons:
- 1 mois làbas et tu n'as que cela comme photos??? euh... non mais je dois en "garder" quelques unes... - impressions en jigging? Nul. Laisse tomber le jig là-bas. Il n'y a pas d'echo-sondeur et ils ne savent pas positionner le bateau pour cette technique. - Quel moulin conseils tu en principal entre 6000GT et 6500 EXP (sur tresse 120lb) 6500EXP sans hésiter. Il te faut un ratio court pour pomper correctement ces brutes. - Comment se protéger de la chaleur? Crème solaire à répétition. Boire 5 voir 7L d'eau par jour. Profiter de la mer pour se tremper après chaque "exercices". Chapeau et paire de lunette. - Y a t il eu quelque chose dont tu t'ais dis "merde si j'avais su jl'aurai pris"?? Oui... PLUS de Baby Runboh !!! Hormis cela, une canne en 60 et non pas 50lb comme j'avais. J'avais ma fétiche GTK 74PG mais je pense que la Yakushima aurait été parfaite pour pêcher "light". - Quel est le truc que j'oublis forcément (comme à chaque fois!)? Tu verras ça sur place - Tu as tenté un peu de pécher au vif? Oui... crois moi ou pas, ça n'a rien donné... le vif est une technique à part entière et il faut la pratiquer sur des zones précises. On s'imagine souvent que balancer un poisson dans l'eau (comme j'ai du le faire car pas de sondeur) on peut pêcher un truc, ben c'est faux. PAR CONTRE, je n'ai pas essayé aux 7 Frères... - Canne lancer léger pour s'amuser sans trop transpirer entre 10h et 15h, utile ou non??? Vois plus haut
bon voila un petit premier g de questions, il devrait en avoir d'autres qui suivront! amic
_________________ Catch and Release SHOULD BE a reflex !
Enregistré le: Mer Sep 19, 2007, 11:10 Messages: 655 Localisation: Là où je travaille... dans le Monde à doite et gauche.
Pako : le splash ? ben... je sais pas un poisson peut être
Baoull : Decoy ouvert sur des carangues de 15kg environ. 5 ont subis le même sort. Je ne pense pas qu'ils soient "bon" pour équiper les leurres. Vaut mieux les garder pour le jigging. Bon, la vérité c'est qu'ils avaient déjà pêché au Gabon puis au Panama, et là j'étais en 130lb avec le frein qui suit... c'est d'ailleurs assez inhumain que de passer les 35lb de frein. On se demande comment la tresse ne pète pas sur le rush !
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Pako : le splash ? ben... je sais pas un poisson peut être
Baoull : Decoy ouvert sur des carangues de 15kg environ. 5 ont subis le même sort. Je ne pense pas qu'ils soient "bon" pour équiper les leurres. Vaut mieux les garder pour le jigging. Bon, la vérité c'est qu'ils avaient déjà pêché au Gabon puis au Panama, et là j'étais en 130lb avec le frein qui suit... c'est d'ailleurs assez inhumain que de passer les 35lb de frein. On se demande comment la tresse ne pète pas sur le rush !
35 lb de frein c est quoi ta tresse
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Enregistré le: Mer Sep 19, 2007, 11:10 Messages: 655 Localisation: Là où je travaille... dans le Monde à doite et gauche.
baoull a écrit:
35 lb de frein c est quoi ta tresse
Varivas GT Max PE10 en 130lb.
Un tiers de 130 correspond à 43lb. Je me suis dis que c'était un peu beaucoup là... je me suis arrêté 35lb (en sortie de moulinet Gégé). Je ne sais pas si je serai capable d'encaisser plus sur un sol aussi dangereux ; en bateau peut être, je dis bien PEUT ÊTRE !
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Enregistré le: Mar Déc 09, 2008, 20:55 Messages: 7655 Localisation: le paradis des papy's
wow, super report , superbes photos cela me rappelle des souvenirs, en 1974 au large de Khor Ambado les mantas rentraient dans le port mais j'étais jeune
Enregistré le: Mer Sep 19, 2007, 11:10 Messages: 655 Localisation: Là où je travaille... dans le Monde à doite et gauche.
Voici mes notes. Je vous les dévoile telles qu'elles sont, certains passages mettent en avant mes doutes, mes plaisirs... cela peut paraitre personnel... c'est un style. A vous d'apprécier ou non. Je tiens à vous les faire partager.
Pour l'anecdote, lorsque nous étions aux 7 Frères, je m'étais absenté pour une petite partie de pêche sous un vent fort. Ce sera ce même vent qui sèmera la zizanie dans ma tente, emportant avec lui mes notes. Sans la gentillesse d'Osman et de Saïd, vous n'aurez jamais pu lire les lignes qui suivent. Ils ont cherché ces bouts de papier blanc, fouillé la moindre crevasse à la recherche de mes précieuses notes. Sort du destin, toutes furent retrouvées à l'exception d'une, la première feuille. C'est donc sans cette première partie alors que je suis aux Sables Blanc que je vais débuter mon récit, vous laissant la possibilité d'en imaginer le début.
"(suite) ce que je vais faire... certains d'entre eux ne parlent pas français et n'ont retenu de la langue de Molière qu'un simple mais honnête "ça va" ou "oui". Tout en écrivant ces quelques lignes, je bois mon chai (prononcer tchaï), le thé local qui est moins bon que les jours précédents. Le sucre n'est plus le même et les arômes (cannelle et cardamome) sont moins présents que d'habitude. Dommage. Demain je vais dormir, je me reposerai car le 5 mai nous allons aux Frères d'où j'accueillerai 4 pêcheurs avec lesquels je terminerai mon séjour. Voilà que je parle du travail... je vais me servir un dernier chai puis me mettre au lit. Il est 21h. J'ai un rythme sain, une nourriture équilibrée... je me porte bien et j'ai perdu ces quelques kilos accumulés durant mes mois d'inactivité en France. Mon thé est encore chaud. Djibouti me plait. J'observe le balai des employés et des serveurs qui, machinalement, par habitude, apportent et ramènent les plats aux clients et tout ceci avec le sourire et une volonté certaine ! Omar, Saïd, Osmane, Abdu, Aden, Djilani... loyaux, serviables, gentils, méritants... ce sont des Afars. J'ai fini mon thé. Je crois que cela m'excite un peu. Je vais tout de même me mettre dans mon lit et observer la lune entourée de ses fidèles étoiles toujours aussi fascinantes.
Je viens de me lever. Je ne sais pas pourquoi mais depuis hier j'ai envie d'écrire. Voilà plus d'une heure que je suis debout (7h30) et le vent commence à peine à se lever. Heureusement car la température devient vite insupportable. Je ne sais pas ce que je vais faire aujourd'hui. Je vais commencer par prendre mon petit déjeuner puis je verrai. (8h00) J'attends toujours mon petit déjeuner... je vais faire quelques essais de lancé. (8h05) Ils ont vu que je me préparais, ils viennent me servir. (...) Ah oui, chose étonnante que j'ai oublié de noter, ils jouent beaucoup à la pétanque ! Jeu pratiqué de tous et partout ! Saïd est venu me débarrasser. Ces gens sont d'une extrême gentillesse. (...) je suis un éternel insatisfait... c'est toujours mieux chez les autres... (...) mouai... Je suis allé pêcher 1h. Résultat, un barracuda de 8 à 10kg environ. Il est midi et je viens de boire un Coca avec quelques employés, comme d'habitude ils ont été très courtois et discrets. Ils m'ont laissé une chaise pour que je puisse m'asseoir, ils ont peu parlé et m'ont servi mon Coca. Le vent souffle fort maintenant. J'aimerais avoir une copine avec moi. Je pense que c'est la chose qui me manque le plus. (16h40) Je suis de nouveau seul. Les quelques touristes ont quittés les Sables Blanc pour regagner Djibouti. Le temps prend une autre dimension. Nous sommes toujours pressés, nous courons après les minutes qui s'égrènent sans réellement savoir pourquoi ; on a "des choses à faire" parait-i ! Cela me fait penser au Petit Prince. Car au bout du compte, qu'y a-t-il de si important ? Rien que des choses futiles auxquelles nous devons donner de l'importance. Mais pourquoi ? Pour l'argent ! C'est certain. Sur cette méditation, je sirote mon chai, je regarde les employés débarrasser la paillote dernièrement occupée. Certains ont fait la sieste et se réveillent. D'autres mâchent du khat, profitent de l'absence de clients pour satisfaire cette incurable envie de brouter. Charli le jeune chien, a reprit possession de la plage, de sa plage. Il est assis fièrement, se retourne pour s'assurer qu'il n'y ai plus aucun Blanc. Les Noirs, il connait cette couleur, mais cette peau pâle l'effraie, c'est pourquoi on ne le voit jamais lorsque les touristes sont là. Le temps passe lentement... (17h20) Une partie des employés est partie. Ils ont bien mérité leur repos. Il y a eu exceptionnellement ce week-end, plus de 100 touristes. Seul 3 sont restés. Je me languis d'aller aux 7 Frères... cela paraît exceptionnel pour la pêche. Le soleil baisse, les couleurs deviennent moins crues, plus chaudes. Il y a toujours ce léger vent qui m'empêche de sentir les rayons brûlants du soleil. Je suis traité comme un Prince. J'ai droit à toutes les attentions. Les repas sont constitués d'une entrée, d'un plat de résistance et d'un dessert. C'est trop au vu de la faible activité que j'ai en ce moment, c'est pourquoi j'ai demandé à supprimer l'entrée généralement très copieuse. Je bois dans un verre sertie de feuilles d'or... les employés guettent le moindre de mes mouvements et se soucient sans cesse de mon confort. Ils doivent trouver ça bizarre un blanc, jeune, seul, silencieux, éloigné de tout et surtout capable de vivre comme eux. Bref, je me plais ici mais il me manque tout de même certains "conforts occidentaux" tels qu'un poste radio et une présence féminine. Je viens de tourner la tête et d'apercevoir la montagne du Day plongée dans la brume.Seul un sommet dépasse ce voile de chaleur. Cela est certainement dû à l'évaporation des quelques gouttes d'eau qui sont tombées la nuit passée. Quel délice de sentir dans la nuit chaude ces fines gouttes d'eau se déposer avec délicatesse sur mon visage. Et puis quel plaisir de savoir que cela ne s'intensifiera pas. Je peux donc rester dehors, nul besoin de m'abriter... j'en profite. Un doux réveil en pleine nuit qui me permettra de rapidement fermer les yeux le visage souriant et la pensée légère. Il est 17h30, je vais aller me doucher afin de profiter de l'eau chaude tant que les bassines sont encore chauffées par la chaleur ambiante car une fois que le soleil disparaitra, l'eau baissera de 3°C et la brise marine rafraichira mon corps humide, procurant de léger frissons comme s'il faisait froid... étonnant non ? (20h) Je viens de manger. J'ai bien diné une fois de plus. Afin de faciliter la digestion j'ai entrepris une marche d'une dizaine de minutes sur cette plage déserte. Les 3 employés qui restent, discutent. Ils s'exclament dans cette énigmatique langue Afar, riche d'intonations. Entre leur jacassement et le bruit redondant des vagues, il y a moi, seul, muet mais pas sourd. J'écoute. Je bois mon chai puis je vais installer mon lit picot sur la plage. On se couche tôt ici, rarement après 22h. Image idyllique dans un décor de rêve... Mais cette vision n'est valable que pour l'homme de passage, celui qui vient changer d'air. L'autre, celui qui y habite, n'en profite pas car c'est un éternel recommencement. Le sable, le vent et les moustiques n'ont rien de plaisant. N'est ce pas là la définition d'une prison dorée ? Bon... j'y vais... il est 20h35.
03.05.2009 (7h20) Je lis depuis plusieurs jours le livre de Jean Colas "Le retour à Tadjoura" dont le protagoniste n'est autre que Jean-François Deniau. Le petit dèj' est servit. (8H00) Il y a une épaisse brume en mer et pas un souffle de vent. La mer est lisse, devant la plage un banc de poisson fourrage saute de temps en temps car chassé par un prédateur. La journée sera lourde, très lourde. (8h16) Un avion de chasse vient de passer à basse altitude. Je ne peux m'empêcher de l'observer. J'aurai tant aimé devenir pilote de chasse, mon rêve. Il s'est dirigé vers le Daï puis a disparu dans la brume. Une vague de frissons parcourt mon corps à chaque fois que je regarde ces avions, que ce soit en vol ou au sol. Un rêve, cela restera un rêve. (8h50) J'ai fini de lire mon livre. Demain, Djilani reviendra de Djibouti, il préparera le bateau et les affaires nécessaires pour notre périple aux 7 Frères. Quand à moi, je bouclerai mes valises et je m'organiserai de manière à être efficace car le 14 mai je reprendrai l'avion pour rentrer en France. (9h00) Je suis las... (9h30) Je me reposais sur mon lit de camp lorsque j'entendis une pirogue arriver. Je me redresse, c'est un couple de français. Ils sont blanc, comme je devais l'être à ma venue. Ils se baignent en face des paillotes, je les observe, je les écoute, je me fais discret mais il est difficile de ne pas remarquer un blanc ici. Je suis donc rapidement identifié. (10h04) Je viens d'apercevoir un banc de poisson fourrage. Je prends ma canne et le suis ! (11h05) Je n'ai eu qu'une attaque timide mais le fourrage reste très près du bord, les prédateurs (du moins les plus gros) ne peuvent pas approcher car la marée est basse. (18h38) Quel luxe de voir le soleil se lever mais aussi se coucher. Cycle perpétuel, depuis la nuit des temps mais ô combien admiré ou craint. La préhistoire et nos ancêtres en sont les premiers témoignages.L'obscurité était signe de froid, de danger. J'ai passé une partie de l'après-midi à discuter avec les employés. Ils m'ont questionné sur la France. Que ce soit en Afrique de l'Ouest ou ici dans la corne de l'Afrique, les questions restent les mêmes : "travail plus facile, prix des téléphones portables, prix des baskets..." mais jamais le coût de la vie ! Leurs "pré-occupations" sont autres... (19h50) Moussa vient me voir, me demande si je suis prêt alors je lui répond "oui". Je suis servis dans la minute qui suivra. Je dine.
04.05.2009 (7h10) A peine levé et déjà j'ai assisté à un merveilleux spectacle. Des thons chassant en face de la plage ! Il y a au d'autres grosses attaques, je pense à des carangues. Il y a aussi beaucoup d'orphies ! Hier c'est un sailfish c'est (...) Ça y est !!! Les thons ressortent ! Une quantité hallucinante. L'eau bouillonne, que dis je... pire ! Il y a de l'écume ! (7h22) Dément ! Cela continue encore. (...) je disais donc qu'un sailfish a fait plusieurs sauts hier au même endroit. Nous sommes sur une lune montante, de petites marées et nous étions à la demi-lune hier.
A SUIVRE.
OBOCK
CAR TRIP
éh éh éh...
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Merci a toi de nous faire partager tes notes, tes envies, tes doutes... Un vrai livre A quand une autobiographie Beaux endroits que tu nous fait partager et beau poissons
_________________ Su corsu ne Su fieru So corsu né so fieru
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