Enregistré le: Jeu Déc 13, 2007, 19:27 Messages: 345 Localisation: La Ciotat
Bonjour,
Je vais vous raconter mon voyage de pêche au Sette Cama Missala lodge qui s'est déroulé du 22 février 2009 au 3 mars 2009, avec tout les périples qui vont avec.
Départ donc un dimanche matin de Marignane, avec ma femme comme accompagnante et tous les bagages, dont une bonne partie du matos de pêche: cannes lancer (30,40,50 et 80 lbs), moulinets, poppers, stickbaits, poissons à bavettes et autres Ktens, leurres souples, jigs. La balance affiche 65 kg, ce qui n'est pas grave car Royal air Maroc accepte jusqu'à 40 kg de bagages chacun. Pas de problèmes pour les tubes de cannes de 1.80 m qui partirons en encombrant sans surtaxe, contrairement à d'autres pêcheurs que nous avons retrouvés là bas, qui partis avec Air France ce sont vus demandé 450 euros de surtaxe pour leur sportube, mais on pu négocier à 150 euros.
Une remarque sur le matos que j'ai amené, là dedans il y avait 10 à 15 kg de matos que je n'ai pas utilisé:
- Une dragon express avec un Certate 3500 HD et tresse de 30 lbs.
- Les LS avec têtes plombées et les jigs qui ne m'ont servis à rien ( mais qui étaient sur la liste conseillée). Seuls des petits jigs utilisés comme cuillères seraient utiles, mais j'avais plein de cuillères.
Donc embarquement, escale à Casablanca, puis départ pour Libreville et arrivée vers 23h 40 sans problèmes. Formalités de police ras, mais douane; 1 er problème. Nous tombons sur une douanière top modèle, mais top vache: elle nous fait débaler touts les valises et vu ses questions, elle traque l'introduction de matériel neuf au Gabon pour le taxer. Heureusement, elle a insisté sur du matériel bien entretenu mais qui s'est avéré usagé, et du coup elle n'a pas vu mon Saltiga DF tout neuf dans sa housse, ni ma furrarry machine également neuve, seule tube qu'elle n' a pas contrôlé. Après une demi heure de perdu, nous quittons l'aéroport accueilli par les correspondants locaux de l'agence pour notre hôtel.
Le lendemain matin, départ pour Gamba par Air Service ( vols intérieurs Gabonais) et là nouvelle surprise: nous savions avoir droit à 20 kg de bagages chacun et devoir payer une surtaxe de 2 euros du kg supplémentaire, mais nous ne savions pas que la compagnie SHELL était prioritaire sur Gamba pour tout les vols réguliers, et le lundi matin ils remplissent l'avion à bloc. Donc nous nous voyons refuser une des 2 valise de 23 kg et avons le choix à faire rapidement entre la valise de vêtements et celle de pêche et bien entendu pas de possibilité de mettre des leurres même désarmés et des moulinets en cabine. C'est donc à mon grand désespoir la valise de matos qui reste ( essayer d'expliquer à votre femme qu'elle n'aura pas de quoi se changer ni son sèche cheveux et autres gadget---). On nous dis quand même que le tout devrait arriver au prochain vol, soit le lendemain soir. Je ne suis pas rassuré de laisser du matos dans ce mini aéroport, ou la surveillance me semble aléatoire.
On poursuit notre vol sans problème, arrivée à Gamba, nous sommes accueillis par le gérant du lodge, qui nous transfère en pirogue jusqu'à Sette Cama ou nous arrivons en début d'après midi, 2 h plus tard.
Les paysages sont superbes, le lodge n'est pas mal avec un coin repas, bar, salon sympa. Il est propre et bien tenu, par contre l'électricité , fournie par un groupe électrogène n'est pas présente de 9h à 12 h et de 15h à 18 h.
Nous nous installons et allons manger en faisant la connaissance des pêcheurs présents:
- un groupe de 4 pêcheurs qui font 3 voyages multi-destinations par an depuis des années et sont déjà venus plusieurs fois ici
- 2 pêcheurs d'Arcachon et un couple qui partirons le lendemain après midi.
Et Là nous tombons sur une bonne engueulade avec le chef de camp, pour différents motifs: pas ou peu de poissons depuis 15 jours, un piroguier s'est barré (Mack, le meilleur) depuis 10 jours et les deux autres ne répondent pas à l'attente des pêcheurs, manque d'organisation car du coup 2 pirogues seulement sont opérationnelles pour tout les pêcheurs.... Bref tout ce qu'il faut pour nous mettre le moral dés l'arrivée!
La pression retombe, nous passons l'après midi au calme et nous préparons pour le lendemain matin. On me dis quand même qu'un capitaine de 43 kg a été fait la veille par un du groupe de 4. Le chef de camps me prête gentiment un moulinet avec tresse 60 lbs , un big foot , un shad rap, et un vittala spécial thonidé histoire que je puisse quand même pécher. Enfin le séjour va commencer!!
1er Jour:
Départ ce matin à 7 h qu'on me dis. Je me rends compte après coup que d'autres sont partis à 5 h et je me retrouve avec un gars qui partira cet après midi. On est à la descendante et le piroguier nous fait popper dans les bolong, le long des berges. On pratique le popper pendant une bonne heure avec seulement 2 suivis sur mon popper. On ne voit aucune activité, pas de chasses, pas d'oiseau, c'est mort. Nous nous déplaçons ensuite pour la passe. Cet endroit est absolument magique, avec ses deux plages, ce banc de sables, sa barre bercé par les déferlantes qui la franchissent sans arrêt, et ces zones de baînes au milieu du courant qui semblent prometteuses. Nous continuerons à lancer ce matin là pendant 3 heures sans résultat. D'ailleurs Elie, le piroguier a un air complètement désabusé par les conditions. retour au camp, les autres n'ont pas fait grand chose. Ils sont allé trainer en mer sans résultat.
Après midi repos tant qu'il fait chaud puis démarrage en fin de journée. Certains vont à la calée dans la passe, d'autres me proposent de pécher du bord sur la plage nord avec eux, OK.
On arrive sur la plage nord, et nous voyons le bateau déjà en place à la cal"e avec un des gars avec la canne franchement pliée, nous le voyons sortir une belle pièce au bout de 5 mn. Des chasses de petits barra éclatent à nos pieds, mais ne durent pas et ne sont pas intéressés par nos poppers. Le jour va tomber et au miracle: 2 éléphants sortent de la forêt et se laissent approcher à moins de 20 m. Tous les jours nous en verrons! Mais ce soir pour la pêche nada! Seul un gars du bord au surf tirera son épingle du jeux avec une Otolithe de 10 kg. De retour au camp, nous apprendrons que les gars à la calée auront pris une dizaine de poissons, carpes rouges et capitaines dans les 10kg pièce.
2éme Jour:
J'ai enfin récupéré mon matos. Le gérant s'est personnellement occupé de faire vérifier sur place que ma valise partait bien, et a profité du fait que les 2 pêcheurs et le couple partaient sur Gamba pour me la ramener hier soir. J'ai passé jusqu'à tard dans la nuit à ranger et faire des montages et à 5 h je suis prêt. Départ pour une séance popper à la descendante avec un autre pêcheur; quelques poissons montent et suivent puis l'autre gars se fait avaler le popper par une belle carangue et c'est parti pour la bagarre. Il gardera le poisson qui sera estimé entre 12 et 15 kg.Même séance à l'embouchure et 2 fois une grosse carpe rouge monte et attaque mon pulsion, mais le rate! puis l'étale de basse mer approche et nous rentrons.
Un autre pêcheur pars trainer seul en mer avec un piroguier, il reviendra avec un beau barra de 10 kg et 2 carangues de 10 kg.
Après midi départ pour moi et les autres vers 6 h pour une séance de calée à 2 bateaux. Nous arrivons après les autres qui ont pris la meilleure place dans la passe devant le trou aux capitaines. Nous essayons de nous caser à son niveau, mais difficile de se placer sans se gêner qu'estime le piroguier et l'autre pêcheur, et nous nous mettons en retrait de quelques centaines de mètres. Nous sortons les Ktens, shad rap, cuillères pendant une heure sans résultats. C'est un désert ici! On se décale pour se mettre quasiment à hauteur des autres et là!! ça marche et je fais un capitaine de 15 kg sur un BKS 180, de même pour l'autre gars. Je rate encore deux touches au ferrage, puis les affaires se calment et nous rentrons. Les autres auront fait 5-6 poissons, carangues et capitaines. Tous les poissons ont été relâchés sans être sortis de l'eau, donc on a pas de photos, d'autant que pour les prendre avec les déferlantes et le nuit bonjour!
3éme jour:
Levé 5 h avec projet d'aller caler avant le levé du jour. Les affaires semblent reprendre car aujourd'hui nous voyons plein de chasses sur le bord du campement. Thomas, le chef de camp nous sort une petite canne et en un rien de temps nous prenons des petites carpes rouges (relâchées) et des élops gardés pour la pêche aux appâts.Puis c'est pari toujours avec Elie, le même piroguier, et le même pêcheur que hier. Nous arrivons à l'embouchure, calons et damned, le ciel devient noir, le vent se lève, le tonnerre gronde et nous sommes obligés de rentrer sous le premier gros orage tropical que je vois, avec un rideau d'eau impressionnant. Retour au camp; On attend que ça passe et nous repartons pour trainer en mer cette fois. Le passage de la barre reste un grand moment et c'est un régal de voir manoeuvrer Paco, le piroguier, jouant avec les déferlantes et attendant le bon moment pour passer.Nous arrivons en mer, les carangues chassent à différents endroits. Nous essayons au popper sans résultats alors que l'autre bateau sort une belle carangue de 20 kg. Nous mettons en traine 5 lignes derrière le bateau dont un popper et nous quadrillons la zone. Un barra se prend sur le popper, un beau d'une vingtaine de kg, mais le piroguier le gaffe, le barra se débat et pars avec la gaffe, les boules!!!Enfin ensuite pendant plus d'une heure nous assisterons à un spectacle grandiose: des tarpons marsouines en surface, devant, derrière, de partout et ça dure!!! Nous essayons de faire passer nos leurres au milieu de ces bestiaux de 30 à 40 kg sans résultats et nous rentrons;
Fin d'après midi, calée du soir et départ vers 6 h. La marée est toujours montante et en attendant l'étale pour caler nous allons sur la plage sud investie par l'autre camp de pêche. Des belles chasses de carangues éclatent à quelques mètres du bord de partout dans la lagune. Mais pour caler je n'ai pris que ma furrary machine avec des gros leurres et les poppers que je jette ne les intéressent pas au contraire des petits leurres à bars que leurs jettent 2 allemands avec succès, ils travaillent à répétition des petites carangues de 4 à 5 kg.
Nous partons caler, bien placés ce coup ci, vu qu'il n'y a qu'un bateau, le notre. Les autres sont sur la plage nord. On commence la pêche, avec les Ktens et il se passe pas 5 mn que l'autre gars a un gros départ sur un frein serré qui lui vide la moitié du moulin. Il bagarre pendant 20 mn pour arriver à reprendre du fil dans le courant violent sans résultat. Il finit par laisser sa canne au piroguier pour se retaper puis reprend la main et casse sur la tresse zenaq 80 lbs. Sa Muthos 100HHH et son Stella 10000 ont bien assuré, mais le poisson a gagné, un gros rouge enragué on pense!!! La pêche se poursuit je je sort successivement un capitaine de 15 kg puis peu aprés une belle carpe rouge de 15 kg environ, ça c'est du poison avec les coup de tête à gogo!!! Je rate encore une touche et ça se calme, nous finissons par rentrer.
4 éme jour:
Le groupe de 4 pêcheurs part aujourd'hui et une petite sortie de traine est organisée ce matin. Départ un bateau à 3 et l'autre à 2, moi dans le bateau à 3.Passage de la barre plus facile et traine en mer, alors que l'on voit peu d'activité. Je met un giant trembler et assez rapidement un départ sur une carangue pompano prise sur le travers qui terra bien. Puis peu après nouvelle attaque et mon capricorne se met à chanter. Après avoir resondé à l'aplomb du bateau, c'est un beau barra qui arrive et sera difficilement remonté. Et oui, il n'y a qu'une gaffe pour 3 bateaux et la gaffe et partie comme porte étendard avec un barra hier. Le piroguier essaye difficilement d'assommer le barra à chaque passage et finira par l'étourdir après 6 essais dont 3 coup au but. Il s"esquintera quand même les doigts en le mettant à bord. Ce poisson sera gardé.
Je dois préciser que la politique du camp est de garder du poisson pour leur consommation personnelle, le reste étant systématiquement relaché. Le chef de camp effectue lui même les liaisons avec Gamba pour être sûr qu'aucun traffic ne se fait dans son dos ( poissons, carburant etc...)
Aprés midi , départ du groupe et arrivée de 2 belges: un pére et son fils, très agréables et habitués des lieux depuis une quinzaine d'annéeà raison de 2 voyage par an. Arrive peu après un groupe de français vivants en côte d'ivoire habitués des lieux eux aussi. L'avantage c'est que ces personnes connaissent la pêche ici comme leur poche.
Le soir départ à 17 h sur leur insistance , car on ratait une partie de la période cruciale de la dernière heure du jour avec les autres ( les piroguiers n'étaient pas motivés pour partir plus tôt) et départ pour la plage sud. Je demande au piroguier si je peux caler, il me dis oui, mais pas tout de suite, à cause de la marée. Je vais donc taquiner les petites carangues sur ma garbo majunga en 40 lbs et un Flitz qui marchera à merveille.
Le soleil n'est pas encore couché et un ivoirien tape un beau tarpon sur un popper: un bond hors de l'eau, une roulade et --- décroché!!
Puis un festival de tapes se fait sur la pointe de la plage sud dans le courant le long du banc de sable. Les 3 gars de l'autre camp qui squattent ce coin depuis le début du séjour enchainent poissons sur poissons: otolithe 10 kg, capitaine 15 kg, carpe rouge 10 kg, capitaine 25 kg...... Alors que moi je rame à 20 m de là moins bien placé par rapport au courant!: Finalement je n'aurais rien fait de plus ce soir là que les carangues ( j'aurais de toute façon était malmené avec ma majunga , le piroguier s'est barré avec ma furrary restée sur le bateau et ne reviendra pour nous ramener au bercail que vers 10 h, trop tard pour caler!!)
5 éme jour:
Pas de pêche ce matin, je pars en brousse avec mon épouse qui commence sacrément à s'ennuyer sur le camp. Car, à part ballader sur la plage, voir 3 antilopes, 2 colonies de singes, il n'y a pas grand chose à faire pour les accompagnants du fait qu'elles n'ont pas de pirogue à leur disposition pour ballader loin. Même les éléphants qui squattaient le camp tous les soirs avant notre arrivée ne viennent plus. Les ballades dans la réserve doivent se faire avec un écoguide, mais ils ne sont pas faciles à joindre. Enfin, on a pu en retenir un et nous partons pour une journée en brousse. Nous verrons énormément de traces d'animaux: civettes, mangoustes, éléphants, buffles, hippopotames, nous entendrons sans les voir une colonie de gorilles (impressionnant !), nous entendrons beaucoup d'oiseaux et de singes, peu visibles car planqués dans la canopée. Nous verrons un beau troupeau d'éléphant, des buffles, des hippopotames, des perroquets gris du Gabon, plein d'oiseaux dans leur nichoir au couchant et des arbres magnifiques en passant par des endroits parfois marécageux et en suivant les pistes utilisées par les éléphants. Magique Retour à pied jusqu'à la passe le soir et mes affaires m'attendent pour aller pêcher avec les autres. J'arrive sur la plage sud, je lance un GT spot, il atterrit à peine dans l'eau qu'un poisson me le gobe et c'est un beau départ sur ma furrary frein à 6 kg qui donne, tout cela pour une carangue de 15 kg. Quelle combativité ces carangues, jusque dans le dernier rouleau elles luttent. Je la rel ache et elle repart. Ce sera le seul poison de la soirée, contrairement à hier: pas de chasses, ni d'autres prises pour tout le monde qui reviendra un peu dégouté ce soir là.
6 éme et dernier jour:
Petite séance de calée pour moi au levé du jour alors que d'autres vont pécher au surf sur la plage sud. Ils ferons 4 raies guitare, relâchées. Pour ma part, en laissant dériver un petit trembler vers un banc de sable, dans le courant,mon leurre sera happé par une belle raie guitare d'une quinzaine de kg. J'ai cru ramener un sac de patates, mais quand elle est arrivée en surface derrière le bateau ça a pas été évident de la mettre à bord vu la résistance au courant qu'elle offrait!
Nous rentrons vers 10 h et le groupe d'ivoiriens part pécher du bord de la plage nord en fin de descendante. Ils auront tapés 5 carangues de 10-15 kg et ratée une qui leur aura ouvert un triple ST66 de 5/0.
Enfin on me promet de caler ce soir, tout seul en plus. On arrive sur zone,
des chasses éclatent de partout derrière la barre, d'autres au moment ou le jour tombe dans la lagune, mais le sort s'acharne sur moi et un impressionnant orage tropical s'amène avec la foudre que vous avez l'impression que vous allez finir carbonisé toutes les 30 secondes et des pluies diluviennes. Tout le monde rentre , cet orage durera toute la nuit et mettra fin à mon séjour de pêche définitivement.
Par contre en guise d'au revoir, nous aurons droit aux éléphants dans le camp à quelques mètres toute la nuit. L'un d'eux est venu nous observer de très prés impressionnant!!! Nous apprenons que ce petit futé attend que tout le monde se couche pour se taper la réserve de la cuisine et il sera surveillé toute la nuit. Ce petit rigolo fait semblant de se cacher derrière un arbre, mais il n'a pas conscience que seule sa tête est cachée.
Voila retour en France après une après midi passée à Libreville; sans problème.
Ce voyage m'aura laissé une bonne impression, l'endroit est magnifique, mais le paysage est gâché par les détritus omniprésents
La réserve présente une faune et une flore préservée. C'est encore en péchant que l'on voit le plus d'animaux, car ceux ci se cachent toute la journée et sont visibles au levé et au couché du soleil.
Je m'attendait à faire une meilleure pêche que cela, et là dessus je suis resté un peu sur ma faim. Les habitués m'avaient prévenus que les résultats étaient irréguliers. Le belge notamment qui se prénomme Hermann, m' avoué avoir fait une semaine à 4 poissons il n'y a pas si pas si longtemps, alors que d'autres fois il s'est gavé avec des tapes sur des gros poissons à ne plus arrêter pendant des heures.C'est ça la pêche. En plus il faut se roder aux coins et aux conditions de pêches, et on est un peu conseillé mais c'est beaucoup de débrouille toi.
Au sujet du tarpon, ce poisson mythique, il faut savoir que seulement 3 tarpons on été pris depuis le début de la saison. Les statistiques sont de un poisson sorti pour plus de 20 départ, et s'il ne se décroche pas rapidement, cela reste une chance sur 5!!! Donc savoir qu'il faut quand même du bol pour en sortir et que c'est plus facile du bord que en bateau.
Au camp, tout le monde est très gentil, mais le personnel fait un peu ce qu'il veut. Le chef de camp est un peu jeune et ça doit jouer, même s'il est de bonne volonté et serviable.
Les activités pour les accompagnantes sont limitées, mais ils en on conscience et compte engagé un écoguide à demeure avec un bateau dispo pour elles , ce qui devrait changer beaucoup de choses.
Je pense que je retournerai là bas mais pas tout de suite. J'essayerai de mieux calculer les périodes de marées, de partir plus longtemps et avec d'autres qui ont la même vision de le pêche que moi, car quand on est tous seul là bas on est obligé de suivre soit l'un soit l'autre quand on a affaire un groupe.
Merci Tg pour ce superbe voyage et ces belles photos Tu en as profite quand meme malgre toutes ces peripeties Comme tu l as dit c est la peche un jour c est bon le lendemain c est mort Merci pour le report et a bientot pour de nouvelles aventures
_________________ Su corsu ne Su fieru So corsu né so fieru
Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
Hello TG13,
Merci pour ce CR d’un endroit que je connais pour y avoir été en mars 2005 avec des résultats de pêche peut-être un peu meilleurs que les tiens mais pas extraordinaires non plus malgré 9 jours de pêche.
Perso. durant mon séjour, j’ai constaté que les meilleurs résultats étaient obtenus par faibles coeff., mais plus que tout à Sette Cama, c’est l’état de la lagune qui est importante, il faut un bon niveau, ni trop, ni trop peu.
Il se trouve que tu as dû croiser un pêcheur (André B.) parti de Paris le 15/02 et qui n’a pas vu beaucoup de poissons, j’ai eu en charge de mettre en ligne son CR sur un autre forum, il me disait que l’eau était vraiment haute dans la lagune pendant son séjour.
Je passerai sous silence ses commentaires sur l’organisation du camp de pêche, mais je pense que le boss que je connais va en entendre parler, mais ceci est un autre débat. Quant à Maître Tarpon, en toucher 1 est presque de la loterie et je suppose que tu as vu toi aussi ces chalutiers qui approvisionnent un bateau mère situé en permanence un peu au large et qui ne va pas j’en ai bien peur contribuer à la pérennité du spot à terme.
Cet endroit est magique et tellement dépaysant que j’en garde un bon souvenir également.
_________________ Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert
Enregistré le: Jeu Déc 13, 2007, 19:27 Messages: 345 Localisation: La Ciotat
salut GéGé 69,
Effectivement le niveau de la lagune était très haut (trop de pluies)avec le débarcadère presque sous l'eau. Les coefficients étaient effectivement relativement importants, mais descendants et comme par hasard, les habitués des lieux sont arrivés (peu avant que je parte) alors que le marnage commençait à descendre au dessous du mètre .
Effectivement, les chalutiers coréens passent en permanence au large. Un ami qui a séjourné dans la lagune plusieurs mois il y a 15 ans me disais que le chalutage se faisait déjà mais par des japonais.
Ton copain que j'ai croisé n'est il pas le monsieur chauve venu avec sa femme avec qui j'ai péché une matinée avant son départ ,ou bien est il un des 2 ostréiculteurs d'Arcachon qui pêchent le bar en temps ordinaire?
Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
Mon copain de forum c'est lui
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Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
TG13 a écrit:
Ok, c'est bien avec lui que j'ai péché une demi journée avant son départ. Tu lui donnera le bonjour à lui et à son épouse.
ça sera fait
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Enregistré le: Mar Oct 09, 2007, 17:36 Messages: 164
merci pour ton cr TG13
bon bein... heu no comment sur le gabon....
AH SI ....As tu vu le fils de Gégé ???? il paraitrait qu'il a fauté là bas ... avec un mama hippopotame..... et que depuis ce temps là, ils appellent traboules les chemins etroits qui longent la lagune.....
PS je suis bientot loin Gégé... ah mince il parait que les portables passent
Enregistré le: Jeu Juin 28, 2007, 09:52 Messages: 6647 Localisation: Mediterranean Sea
Un grand merci à toi TG13 pour ce superbe C.R détaillé qui m'a fait passer un agréable moment de lecture !
Ta remarque que les tarpons sont plus faciles à pêcher du bord m'a interpelé.
Pour quelle raison seraient-ils plus difficiles à partir d'une embarcation ?
Il y avait un certain pako sur ta pirogue ? Amicalement
_________________ Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour ramasser une bastos !!
Enregistré le: Lun Nov 10, 2008, 11:41 Messages: 15227 Localisation: On dirait le SUUUUD
Merci TG pour cette belle histoire entre Pêche et safari.
Je me suis imaginé avec toi sur la Pirogue ( )
En plus tu pêches en FURRARI, c'est ça Bravo et merci pour ce récit.
_________________ L'important, c'est pas de réussir dans la vie ... mais de réussir sa vie !
Modifié en dernier par pako le Jeu Mar 12, 2009, 22:38, modifié 1 fois.
Enregistré le: Mer Oct 15, 2008, 19:56 Messages: 438 Localisation: Istres
Voilà bien l'explication de ton absence du forum ces temps derniers; j'ai lu attentivement ton report et même s'il en ressort un enthousiasme en demi teinte, tu as pris là un bon bol de dépaysement . Si tu as d'autres photos à diffuser par la suite, surtout n'hésites pas à nous faire rêver. Ton prochain voyage sera plus abouti, et je suppose que tu as déjà une idée de la destination. Reprends tes marques sur le sol de notre bonne vieille France, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
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avec un mama hippopotame..... et que depuis ce temps là, ils appellent traboules les chemins etroits qui longent la lagune..... 
