Enregistré le: Mar Mai 01, 2012, 21:02 Messages: 190 Localisation: allauch
Nous voilà sur le tarmac de Diego Suarez, après un long voyage : Marseille-Antananarivo-Diego via Air Madagascar, accueillis comme il se doit par Michel Cugnon et son chauffeur. Nous chargeons nos tubes et bagages arrivés sains et saufs sur les 2 4x4 direction le «Grand Hôtel » de Diego, où nous avons passé une nuit tout en profitant de la piscine pour se relaxer et récupérer de notre voyage. Nous apprenons par Michel que le vent qui nous a accueillis va perdurer encore 4 à 5 jours, et cela se confirmera et rendra notre pêche bien difficile. En plus du vent, nous avons même eu droit à quelques grosses averses de pluie. Nous étions 2 groupes composés respectivement de 4 et 3 pêcheurs. J’étais avec mes 3 coéquipiers : Frédo alias « le cochon », Patrick alias « le Tché », et Antoine, sur le bateau de 11 mètres skippé par Michel (bateau rallongé de 2 m par Michel cet été et équipé d’un 2ème moteur. En l’absence de chasse de bonites et de thons, hormis 1 ou 2 jours où nous avions aperçu des chasses furtives sur lesquelles nous avons pu capturer quelques thons jaunes et quelques bonites, nous avions accès notre pêche sur la recherche de la vrai Big Mama (GT) au Popper en priorité et un peu au Jig. La pêche a été aléatoire, voire difficile pour certains d’entre nous mais bien fructueuse pour quelques chanceux et hargneux. C’était le cas pour mon ami, Antoine, qui a tiré son épingle du jeu avec plusieurs grosses carangues, non pas prises au Popper mais au Jig. Dont une qui dépasse largement les 50 kgs et 2 de plus de 40. Sinon, la moyenne sur le séjour a été de 20 à 30 kgs. Mon ami, le Tché fera une belle carangue de plus de 38 kg au Jig lors de son dernier jour de pêche. Malheureusement pou Frédo la pêche n’a pas été productive, il est vrai qu’il n’avait pas trop la tête à ça lors de ce séjour. En effet, il a appris le cambriolage de sa maison au 2ème ou 3ème jour de notre séjour (c’est vraiment dégueulasse !). Concenant votre serviteur, mes poissons trophées, je l’ai est tous ratés ! Avec une casse monumentale sur une très grosse carangue de ma tresse Power pro 200LB, dont je ne m’explique toujours pas la raison : Est-ce un problème de tresse dans la tresse au niveau du moulinet ? Il est vrai que frein était serré quasiment à fond à plus de 23 kg (Je n’aurais de ma vie jamais pensé avoir à pêcher avec un tel frein, de peur de passer par-dessus bord ou de se faire arracher la canne des mains lors de l’attaque du poisson. Mais dans ces lieux et par faibles profondeurs cela s’avère nécessaire, pour venir à bout d’un si gros poisson). Néanmoins, j’ai pu sortir avec un super coup de ligne, comme dirait mon ami le Tché, un dent de chien au Popper de plus de 37 kg : c’était mon premier dans cette technique, après en avoir touché plusieurs au Jig à Rodrigues. J’enregistrerais aussi plusieurs casses au Popper avec des tresses de 130 livres, 150 livres, lors de chasses de carangues sur les fusillés qui commençaient à être sur place. Au total j’ai perdu plus de 5 Poppers ConoCono. Nico, Yohan et Philippe sur le second bateau vont enregistrer quelques belles prises, notamment les 2 Napoléons de plus de 35 kg pris au Jig sur 2 jours consécutifs par Yohan (un sacré veinard !). Nous lui avions même demandé d’appeler sa femme pour être sûr qu’il n’était pas cocu. Mdr. Eux aussi enregistreront des casses sur des GT monstres, ainsi que la casse d’un hameçon GT Decoy 8/0. En conclusion, la pêche a été mitigée pour les différents participants mais aux vues des conditions météos difficiles avec une forte houle, certains d’entre nous sont repartis tout de même avec de beaux souvenirs. Nosy Ankomba chez Michel Cugnon vaut le détour. Il ne faut pas s’attendre à une pêche miraculeuse mais cela reste une destination pour la traque de la grosse GT (une denrée de plus en plus rare à Madagascar). La période décembre/janvier semble la plus adaptée à cela mais la météo reste capricieuse dans ces lieux, février/mars est meilleure pour trouver les chasses de thons et les carangues sur le poisson forage mais dont la taille serait moindre. La traque des gros mérous est d’ailleurs plus productive à cette période-là. Le seul bémol que je trouve, est le camp de pêche. Il est un peu trop éloigné de la plage, le trajet quotidien A/R est fastidieux. Néanmoins, il peut être enjolivé par la distribution de bonbons aux enfants des villageois tout sourires. Chapeau bas à Michel Cugnon qui trouve la force de conduire après toute une journée de pêche, qui débute à 6h du matin pour se terminer vers les 19h. Titi, le propriétaire du camp devrait faire un peu plus d’effort sur la nourriture et l’hygiène (Nico ne dira pas le contraire ! Bien affaibli durant tout le séjour par une première gastro au début du séjour et une 2nde sur le camp), ainsi que sur l’infrastructure dur camp, très rudimentaire. Mon petit doigt me dit que Michel trouvera très vite une solution à ces petits déasagréments.
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