Début du voyage par un vol Barcelone >>> Miami en 9H30 puis Miami >>> San José. Arrivée vers 6H du matin heure française, le sommeil commence à se faire sentir. Et le décalage nous rend matinaux, très matinaux... San José est une petite capitale dont on a vite fait le tour. Des rues piétonnières perpendiculaires et des boutiques du même style, pas ou très peu d'artisanat. Il ne faut pas manquer les petits restaurants dans le marché couvert où mangent les locaux, c'est typique et excellent.
En se posant 48H à San José, il ne serait pas correct de ne pas aller à la boutique Deportes Keko où exerce Carlos Rodriguez dit "Keko" : ce très vieux monsieur est un personnage dans le Costa Rica et sa boutique est hors d'âge. On y trouve des moulinets désuets, un enrouleur de fil datant du siécle dernier, des leurres pendus au dessus de nos têtes sur un fil. Keko vend les hameçons à l'unité, le fil de nylon au métre, les plombs au poids. Il nous conseille quelques leurres pour la traîne en insistant sur les bas de ligne en acier. On oubliera donc le gros fluoro. Nous échangeons quelques photos avec Keko et les pécheurs présents, en anglais, en espagnol, un mérou à Mada, un Napoléon aux Lakshadweep, et nous repartons avec un bon kilogramme de plus de leurres divers. Sûr que la compagnie qui nous améne à Golfito va apprécier le surpoids comme l'a déjà fait American Airlines à Barcelone.
Dimanche matin : 6H15. arrivée au bateau, il est impeccable, motorisé en 2*140 avec sondeur, GPS, VHF. Yves nous a montré un 7ème moteur au cas où... Et idem pour le reste du matériel. Bateau confortable pour 2, possible de pécher à 3 ou 4 bien que les tangons soient génants pour lancer de l'arrière. En mer, le bateau passe très bien la vague, ne tape quasiment pas. Départ en péche dite cotière
Samedi, péche cotière et bide monumental. Dimanche, départ en hauturier et bide dans cette zone. On rentre et on fera une belle sériole et deux coqs en péchant en côtier. D'où la grande inquiétude d'Yves... Lundi repos, gros orage de 18 à 20H. Mardi, la péche commence par les vifs, on en fait très vite une bonne cinquantaine. Puis départ au sud de la baie, une belle attaque et casse, deux petites carangues. Le marin décide donc de traverser la baie vers le nord et c'est là que nous allons enfin pécher vraiment. Entre 11H et 15H, nous allons faire une trentaine de coqs, carangues et autres poissons (un snook, une grosse orphie).
Et nos marins vont nous offrir le "coup du soir" : on s'arréte vers un gros rocher, on jette qq sardines et des monstres viennent les avaler. Puis on met des vifs en dérive et les touches sont immédiates : un coq de 30 kgs, puis deux carangues. Fin de la journée.
Journée plus calme ce jeudi, le décalage horaire absorbé a fait que nous avons oublié de nous réveiller. Et la péche des vifs va s'avérer nettement plus longue, une heure d'où un départ vers 8H du matin. Au bilan, une dizaine de coqs et carangues, une carpe rouge prise au jig à la descente. Pas de grosse béte mais du poisson. Sur l'autre bateau, un tarpon a déroulé toute la bobine et la tresse a cassé. Cette présence de tarpons est nouvelle : il semble qu'ils arrivent par le canal de Panama.
Carpe rouge prise au jig :
Un coq près du bateau :
On péche le coq au vif le pick up ouvert en tenant le fil en main. Notez que j'utilise le 6500 de Canyon Reels sur deux cannes et que ce moulinet s'est fort bien comporté versus les Stella d'Yves. Voir ici : http://www.nosybefisherman.fr
Pour ceux qui connaissent le lodge : ce choix culinaire
_________________ http://www.nosybefisherman.fr Tresses 8 & 12 brins, Assist Cords et Leurres tropicaux bois et Plastique.
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... merci pour le report 
