Après mon trip de novembre au Narinda sport fishing , je n’ai dans la tête que ce futur trip sur la côte est de Madagascar, Nosi Ankomba. Sébastien de green fishing m’ayant vanté la destination, spots très peu pêché et praticable deux à trois mois par ans à cause du varathraza.
Mes potes Zizou et Alain seront de la partie, je suis content car c’est une équipe qui tourne bien. Nous devrons faire fi de certaines inconnues, l’élection présidentielle et la venue éventuelle d’un cyclone ou d’une dépression tropicale.
Malgré cela c’est le cœur vaillant que nous préparons notre matériel et effectuons nos derniers achats. Je me mets même dans la tête de réaliser un leurre en résine à tester sur place pour le fun ; Je vous en reparlerai un peu plus tard. Peu après l’annonce de mon départ sur forum, je reçois un message de Miguel me demandant si ils n’y a pas une petite place pour lui sur le boat. Je contacte mes potes et après discussion les feux passent au vert pour Miguel qui fera donc partie de ce trip.
Rendez-vous à Marseille le neuf janvier, on se retrouve au resto de l’aéroport et les discutions vont bon train. Le voyage se passe sans encombre, escale à Tana et arriver à Antsiranana début d’après-midi. Le 4X4 nous attend et nous prenons la route sans attendre. Il pleut pas mal et une bonne partie du chemin vers notre base est constituer de piste en terre, cela va être chaud ! Après quelques bonnes glissades et traversée de champs de boue, nous arrivons enfin.
Patrick le gérant de l’hôtel nous fait faire le tour du propriétaire, nous prenons nos quartiers et le montage du matos commence. Sébastien nous rejoint tard le soir mais nous le verrons seulement le lendemain matin car la fatigue du voyage a eu raison de nous.
C’est avec le vent et la pluie que nous nous réveillons à cinq heures, il fait vraiment mauvais et Seb nous informe d’emblée qu’il sera peut-être impossible de sortir de la passe. Le petit déjeuner terminé, le matos sur le bateau, nous partons vers la passe et ce qui devait arriver arriva, impossible de sortir sans prendre de risque inconsidéré ! On lance toutefois quelques poppers et après une heure nous décidons de rentrer le cœur gros pour une journée de repos forcé.
Deuxième jour, réveille à cinq heure, toujours de la pluie et du vent mais il à changer de direction, c’est le Taliou on devrait donc pouvoir sortir. A six heure trente le bateau se met en route, nous prenons une pirogue stoppeur en charge sur une partie de la baie, ensuite nous passons la passe, les eaux sont sales et ne laissent pas présager une pêche extraordinaire.
Sur le premier spot nous aurons quand même de belles attaques, Miguel qui n’est pas venu pour rien ouvre le bal et mène la dance avec pas mal d’attaques et de prises dont une au bateau assez violente qui le secoue quelques peu.
On constate que les poissons sont peu farouches, ils n’ont pas vu de popper depuis longtemps, voir jamais. La première attaque sur mon popper maison que j’ai nommé le conex est un requin, cela m’amuse mais j’aurais plus apprécié une belle GT comme Miguel le hulk du ferrage, le déboiteur de mâchoires, le dévisseur de têtes et j’en passe.
La journée se passe relativement bien pour les conditions nous toucherons pas mal de fishs tant au pop qu’au jig, Miguel est content, il fait un joli Thon jaune au jig, c’est le premier qu’il prend à cette technique. Alain quant à lui ne pêche pas trop car ce n’est pas facile à deux derrière quand la mer bouge mais à chaque fois qu’il se décide il tape un fish comme par magie.
Miguel de son côté se prend une casse monumentale dans les dents et n’apprécie pas. Je vire le conex pour un Cubera 180 car cela bouge de trop et il faut un leurre qui colle, cela portera ses fruits.
Je ne me souviens plus trop des détails de cette journée, un bon paquet de fishs au bateau, un Miguel qui relâche plus vite que son ombre, quid des photos ? Un Zizou qui se pose des questions car je touche du fish au jig. Un Michel qui se fait mener la vie dure par Miguel au pop et un Alain débonnaire qui touche du fish quand c’a lui chante. De la pluie à gogo mais une bonne journée dans l’ensemble.
Je vous passe le chant du coq, troisième journée, le temps s’améliore et cela nous va très bien. Nous trouvons un banc de fusiller, il est gardé, les popper fuses, Zizou et Alain son pendu, combat, relâche et retour sur le banc. Zizou se fait à nouveau plaisir et nous sort une belle GT.
Nous partons plus au sud à la recherche de spots. Après quelques arrêts nous touchons de jolies GT, elles attaques de partout, Miguel se prend encore une casse au ferrage, il n’apprécie pas et décide d’emblée de changer sa tresse le soir même. Miguel, encore lui, touche une poutre, l’attaque est titanesque et le ferrage dantesque, je le rejoins un instant plus tard avec une belle GT au bout de ma canne, dans le même temps, Zizou se paye le luxe de toucher un espadon voilier au popper, combat, un joli saut, un deuxième saut et le voilier se sauve libre de toutes entrave. Je finalise le combat avec ma GT, relâche rapide car Miguel est toujours au combat avec son bloc. La belle arrive au bateau, Gérard le mousse hisse la Carange et glisse sur le pont, le triple 10/0 vient alors se planter dans son pied, catastrophe !
Miguel dégage le triple de la GT, le mousse est installé sur la banquette.
Miguel s’occupe de la relâche de la GT pendant que Seb cherche la lidocaine pour endormir le pied. Zizou s’occupe de l’anesthésie et Miguel de l’extraction, c’est normal, ce sont ses triples après tout !
L’intervention terminée et le patient à peu près remis sur pied, on mange et discute sur le boat de ce spot superbe, du pied de Gérard et de ce que l’on va faire après-midi. Miguel a envie de visiter un endroit au milieu de nulle part avec des fonds qui laisse présager du fish à faire au jig. Le seul problème c’est qu’il se situe à dix bornes. Nous voulons lui faire plaisir et prenons la route pour le jurassic.
Trois jigs glissent vers les fonds de 110 mètres, Alain s’abstient, à peine sur le fond nous sommes tous les trois attelés à des locomotives et tous les trois nous nous ferons démonter !
On remonte les lignes, les trois jigs filent vers les fonds et….. pendu à nouveau, poissons, casse, changement de combattant, cela n’arrête pas, même Alain y va. Résultat, un gros requin pour Miguel, un autre un peu plus petit pour Zizou, une sériole, un Thon dents de chien et deux….Bonites. Neuf jig resteront dans le fond, dont quatre rien que pour moi.
Au retour nous ferons un ou deux spots avec de belles GT’s au popper. Ce qui nous feras pas mal de fishs au bateau sur la journée.
Quatrième jours, le vent est tombé, pas de vague et des poissons chipoteurs. Les premiers spots ne nous donnerons « que » six Carangues de taille respectable,trois Carangues et un mérou au jig pour un Zizou qui en veut.
Vu le peu d’activité nous décidons de partir sur sharks land histoire de se faire déboiter l’épaule juste pour rire mais là aussi cela chipote. Zizou tape un Shark et se fait couper après cinq minutes de combat, je ferre un fish je me dépêche de le remonter mais je me fais vite prendre par un pointe blanche qui se décrochera peu de temps après.
Je redescend et prend de suite une bonne bastos, zut coupé. Miguel dans le même temps arrive à remonter une jolie Carangue Lugubrus sans dommage.
Je retourne au combat, touche rapide par cent mètres de fond, changement de client et cette fois j’arrive à amener le Shark au bateau. Je suis fourbu mais content de moi. http://www.youtube.com/watch?v=X6ZrnnGk ... e=youtu.be
Après cette défoulade, nous quittons les lieux pour popper mais pas grand-chose ne bouge on change de spot et j’arrive à taper une GT au popper, je suis sur le pont avant, la carangue au bord du bateau, le mouse se penche pour se saisir de bas de ligne, je ne vois rien il est entre deux pêcheurs ; je lève ma LR 88 à la verticale, le quatrième anneau explose et le blanck aussi ! Ma carpenter vient de trépasser. Moi qui avais pris rendez-vous chez le docteur de canne afin de restaurer le blanck et changer les anneaux, c’est trop tard. Je suis un peu triste, j’adorais cette canne.Je me remet de mes émotions et on décide de partir jigger quatre-vingt mètres plus loin, il y a de la vie au sondeur et la folie commence, on enchaine attaques sur attaques et poissons sur poissons. Miguel nous fera même un doublé de Thon à dents de chien, il est comme fou sur le bateau, les fishs ne sont pas exceptionnels mais un doublé de TDC ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir cela. Il a même failli perdre sa canne sur la deuxième attaque !
Les doublés et triplés s’enchainent, on se gave comme des affamés jusqu’à un quadruplé de Thon à dents de chien.
C’est le délire sur le bateau. On aura touché sur ce spot des TDC, Carangues jaunes, Sérioles, mérous, tazar, bec de canne et j’en passe.
C’est complètement repus que nous prenons le chemin du retour sans même pouvoir comptabilisé le nombre de prises de la journée mais qui avoisine allègrement les quarante fishs.
Cinquième jour de pêche, pas de chance, en cours de route nous avons un problème d’embase. Il nous reste un moteur mais il cavite donc impossible de courir loin. Nous resterons donc à proximité de notre point de panne et commençons par une session jig, je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques jours je suis devenu fan du jig et ne rate pas la moindre occasion pour dire on va jigger. Cela paye d’emblée, quatre jigs dans le fond et quadruplé de Thon à dents de chien !
Nous passerons la journée sur ce grand spot ou nous prendrons pas mal de Carangues, une multitude de poissons au jig et au popper. Le tombant est très abrupte et nous pouvons jigger d’un côté et popper de l’autre si la dérive va dans le bon sens et toucher du poisson dans les deux techniques simultanément.
Seb repère un bel écho au sondeur, saute sur sa canne, une coulée et pendu, un joli TDC à succomber à son animation, j’en prendrai un joli aussi mais rien à voir avec le trente-six kilos de Seb.
Nous tenterons encore par la suite quelques belles GT’s au popper avec succes.
Alain kif les TDC.
Nous quittons ce spot de la mort qui tue vers quinze heure de peur de prendre trop de vent et vagues avec le moteur restant. Résultat de la journée positif avec beaucoup de fishs au bateau.
Je suis fatigué, j’ai mal de gorge et mal de tête. Le toubib décèle une angine et me propose un certificat d’arrêt de travail que je décline catégoriquement.
Les antibiotiques devrons faire l’affaire. Le mécano arrive de Nosibe ce soir et travaillera toute la nuit pour réparer l’embase, nous ferons nos prières du soir avec l’espoir que le bateau soit près au lever du jour. Sixième jour de pêche, réveil avec un peu d’anxiété mais tout va bien, le bateau est en essai et cela roule. On part de suite pour le spot que nous voulions faire la veille, sur place, peu d’activité, c’est l’étal.
Même au jig peu de touches, un poisson de temps en temps.
L’étal terminé, même constat, poisson peu actif sur la zone. Nous reprenons le chemin en sens inverse et retournons sur le spot de la veille. L’autre bateau de Seb est sur place à jigger. On se place pour jigger et je repère des fusillers et demande à Seb de popper le banc. Il n’a pas l’air convaincu vu que le banc se trouve dans quatre-vingt mètres d’eau. Les poppers s’envolent, sur les quatre, trois seront mis à mal d’emblée par des carangues déchainées. Je sort la mienne, je relance sur le banc qui ne s’est pas encore trop éloigné et explosion en surface, pendu, je me régale. Zizou qui a également sorti sa GT lance et se fait exploser après ferrage sur un doublé de Carangues, sa tresse n’y a pas résisté.
Miguel quant à lui pêche au jig, normal, c’est un jiggeur et il y a quatre-vingt mètres de fond, de plus je pense qu’il a mal aux bras de popper car il pêchouille depuis le matin au k-ten ou autre mini leurres. Je lance encore et encore, j’ai une attaque, c’est un Thon à dents de chien, je ferre, zut décroché je lance à nouveau et je pète encore une Carangue sous le banc, j’en raterai encore deux autres.
On aura eu près d’une dizaine d’attaques sous un seul banc de fusillers c’est incroyable !
Miguel prend sa bastos au jig, c’est du lourd il en chie sur sa canne light mais on voit qu’il est comme un gosse qui mange un gâteau au chocolat, il se délecte de l’instant présent et nous sort une GT bien charpentée. Il est temps de prendre le chemin du retour après une journée riche en évènements.
Le deuxième groupe nous quitte demain, air mad à annuler leur vol (le même que Miguel) et doivent écourter leur séjour. Miguel le jiggeur fou à envie de faire pour son dernier jour une grosse session de deep jigging et demande à Seb de louer le petit bateau pour la journée afin de ne pas nous imposer son envie. Sixième jour de pêche, c’est donc à trois que nous partons sur les spots, Seb et Miguel partent quant à eux vers les abysses. On fait un arrêt direct à la sortie de la baie pour laisser glisser nos jig mais rien ne bouge. Nous quittons donc vite ce spot pour rejoindre les premiers spots à popper. Nous somme sur le point GPS mais rien ne bouge et ce n’est pas faute de faire du bruit. Je demande à Dac de descendre de cent mètres en direction d’une baie tout en restant dans les vingt mètres de profondeur. Le bateau stoppe, les poppers fusent et deux sont engloutis dans les secondes suivantes. Je maitrise bien ma belle, Zizou cherche une victime et Alain souffre le martyr, il tient une poutre. C’est qu’elle tire fort cette diablesse. Je réconforte Alain en lui disant qu’il a le temps et vingt-huit mètres d’eau sous le bateau. Alain ramène la belle au bateau, petites photos, filet de pesée et 36 kg au peson digital.
Bravo Alain ! On replace le bateau et trois Carangues se laisseront encore leurrer par nos poppers.
Je demande à dac de se placer de l’autre côté du chenal pour voir, il place le bateau mais juste dans une ligne de vent remplie de déchets végétaux je lui demande alors de placer le bateau un peu plus loin et me dis que là il y a quarante mètres, ce n’est pas grave je lui dis, il place, on lance et relance, j’ai une attaque elle sort complètement de l’eau, c’est une Carangue énorme elle fait son mètre cinquante à vue d’ œil, elle boxe mon popper et disparait dans les profondeurs de l’Océan indien. Je sais à cet instant précis que j’ai raté le poisson du séjour voir de ma vie. On lance encore et encore mais sans succès, Alain en a marre et on bouge, jig, popper mais pas grand-chose ne mord.
Après concertation, nous remontons plus au sud arrivés sur spots, c’est reparti de plus belle, on lance de n’importe quel côté et l’on se fait atteler rapidement.
Carangues, Tazard , Bara, Thon jaune, job c’est la fête tout le monde est à table sauf nous : on a pas le temps ! L’heure passe et il faut de prendre le chemin du retour avec arrêt furtif sur quelques spots ou l’on prendra encore un poisson de temps en temps. Dernier spot, deux attaques une seule Carangue sortie de l’eau mais on à notre compte, une trentaine de fishs au bateau, avec des attaques de malade comme cette carangue qui attaque par trois fois mon popper près du bateau et qui finira par l’attraper à vingt centimètres de la coque en sortant complètement de l’eau. Je me retrouve canne à la verticale dans l’eau avec cette folle déchainée qui me prend vingt mètres de fil avant de pouvoir faire quoi que ce soit. J’en viendrai à bout, photos et relâche rapide.
Au retour Miguel nous fait part de sa journée deep jigging ils ont également une trentaine de fishs au bateau, ils se sont fait démonter par des Sharks pris un joli TDC et un joli Thon jaune plus une multitude de fishs de tous genres.
Il nous quitte le soir même tout en me confiant que c’est le meilleur trip qu’il ait réalisé à ce jour et qu’il a vécu des moments exceptionnels. Pourtant il a fait de supers destinations comme les Andamans, l’Australie, Rodrigues, les Seychelles. Bye Miguel se fut un plaisir de pêcher en ton agréable compagnie.
Le soir Seb nous offre une journée de pêche pour compenser le premier jour perdu et l’acceptons de bon cœur. Merci Seb. Septième jours de pêche, une dépression tropicale viendra nous ennuyez quelques peut mais on s’en fou du moment que l’on pêche parce-que chaque jours nous apporte de nouvelles surprises et que tous les matins on se demande ce qu’il va bien pouvoir nous arriver. Le bateau s’élance sur les flots et le ciel plombé laisse présager l’arrivée de la pluie, sur les premiers spots, un vent de terre soutenu nous accueille seulement deux attaques pour Zizou mais sans succès. De spot en spot même constat peu d’activité. Nous partons plus au sud, il y a moins de vent et l’on peut jigger sans trop de problèmes. On touche rapidement quelques poissons, comme d’habitude : Mérou, Sériole, carpe rouge, job rose, TDC.
Le spot se calme et nous en profitons pour monter sur un spot à popper ou l’on touche quelques carangues. Le vent se calme et je me décide à placer sur ma ligne mon popper que j’avais zappé depuis le requin du premier jour : le conex. Je lance de concert avec Zizou et poppe de bon train. Je dis à Zizou : ce serait bien que je fasse une GT avec le co………….BaaOOUuuuuMm, la grosse attaque, c’est du lourd la canne plie bien tous mes sens sont en alerte, surtout ne pas perdre ce poisson ! Zizou se fait atteler également de même que Alain. Tous les trois au combat c’est chaud, il ne faut pas que les tresses se croisent. Zizou gère très bien sa GT, Alain subit le combat la GT tire fort ! Moi je gère également mais la Carangue est loin d’être au bateau, je suis sur la proue, la Carangue file droit vers des lieux connus d’elle seule. Bababé notre mousse qui est à mes côté me dis : regarde, la Carange tire le bateau ! Les bras tétanises, je dois tenir bon, Zizou conclu son combat, ma Carangue faibli, il est vrai que je me donne pour lui expliquer qui est le boss, Alain subit toujours son combat. La belle arrive au bateau elle est ……… superbe, photos, filet de pesée, je savoure le poids annoncé au peson avec un plaisir certain. Mètre ruban : 1.30m je me régale.
Alain termine son combat, sa carange très jolie également était mal prise c’est cela qui lui à donner tans de fil à retordre.
Les quelques lancés suivant ne donnerons plus rien, on part jigger et nous prenons encore quelques fishs dont un jolis TDC.
Au retour quelques attaques ratées, on aperçois un banc de fusiller dans les vagues non loin de notre destination, deux coups de pop, je suis pendu le Conex a encore frappé mais cette fois c’est petit-petit. J’aurai fait l’extrême aujourd’hui, la plus grosse du séjour et la plus petite également. Plein de fishs au bateau, ça roule comme d’habitude sur ce trip d’enfer.
Dernier jour de pêche, on décide d’avance de rentrer pour seize heure, le temps de démonter les cannes et ranger le matos avant la nuit car deux autres groupes arrivent ce soir et nous devons partir sur Diego. Nos valises sont déjà faites, le rangement se fera à Diego. A six heure quinze le bateau glisse sur l’eau, dans nos têtes naissent encore nos derniers espoirs de toucher l’un ou l’autre poisson d’anthologie, nous sommes tel des chevaliers en quête du graal prêt à tout pour assouvir notre quête de poissons records. Le ciel est plombé la dépression bien présente les spots sont vides mais l’on sait que tout peut arriver à n’importe quel moment et cela nous motive. C’est aux jig que l’on commencera à toucher du fish,
le popper commence aussi à devenir productif avec quelques Carangues bleues et job fish,
les Ignobilis ne sont pas là. Alain se prend une terrible attaque sur son popper à l’arrière du bateau, raté, réattaque monstrueuse à deux mètres du bateau le Thon à dents de chien a englouti son popper et part dans un rush titanesque, Alain ne peut rien faire, le moulinet dévide sans discontinuer jusqu’à la casse tant redoutée. Le Thon à dents de chien à gagner, Alain quant à lui n’a pas encore réalisé ce qui vient de se passer. Nous retournons jigger vu que nous sommes sur le tombant et c ‘est reparti, nous touchons de tout en bonne quantité, Je suis content car Zizou doit s’incliner, lui qui jusqu’à ce trip m’explosait au jig n’arrive pas à me dépasser grâce à mes nouvelles cannes à jig achetées pour ce trip et surtout la canne bleue que vous avez pu voir plus haut qui est vraiment magique, elle anime toute seule des petits jigs, vous donne du plaisir sur tous les poissons et surtout vous en fait prendre beaucoup.
Nous retournons au bord du plateau, lancer dans les règles de l’art, je vois surgir de nulle part un gros TDC à droite de mon Conex, contact, pendu, il est gros et rush comme un fou vers le tombant. Zizou se prend une bonne chataigne, pendu, une grosse GT le malmène, Alain pareil, grosse attaque, contact, pendu. On se retrouve encore une fois au combat tous les trois en même temps. Et zut, mon TDC se décroche ! Zizou casse sur sa Carangue, il est furieux, cela fait trois casses sur son séjour ! Alain pareil, le poisson arrive à sonder sur le tombant et casse de la tresse. On se retrouve donc tous les trois comme des couillons devant ces combattants hors du commun. Nous pêchons encore un peu, je prendrai le dernier fish du trip au Conex, un belle Carangue sous un banc de fusillers. Encore une bonne trentaine de poissons au bateau aujourd’hui, un vrai régal. Arriver au camp à seize heure, le trip est fini, nous sommes fatigués, heureux de ce trip, frustrés également des poissons que nous aurions pu prendre et que nous n’avons pas pris. Nous réservons directement les deux bateaux pour la première session de Janvier 2015. Ce trip nous fait comprendre qu’il reste encore bien des zones de pêche à découvrir à Madagascar nous avons été confronté à des poissons bagarreurs à souhait en densité incroyable aussi bien au pop qu’au jig. Soixante-neuf pour cent des prises ont été réalisé au popper car nous étions venus pour cela. La densité de de Thon à dents de chien est tout simplement phénoménale et les GT’s monstrueuses d’agressivités. Plus d’une fois on s’est demandé si l’on ne rêvait pas. Un grand merci à Sébatien et son staff pour leur dévouement, la bonne organisation et le prêt de matériel en dépannage canne pour mois et moulinet pour miguel de même que la réparation des anneaux de canne effectuer par Gérad et tout cela à titre gracieux. Moralité : On ne peut pas faire autrement que d’y retourner.
Enregistré le: Dim Fév 06, 2011, 18:51 Messages: 562 Localisation: Marie-Galante et Allauch...
powww po powwww, du gros niveau les gars, un report fantastique, des couleurs et des fish a faire pâlir tout pêcheurs merci encore pour ce beau report.
Enregistré le: Ven Jan 04, 2008, 13:55 Messages: 1037 Localisation: Cannes
Ben voilà ca y est Michel, t'as gaché ma journée Comment je vais pouvoir bosser aprés ça, hein ????? Sacré voyage que vous avez fait là. Merci pour le partage, ça fait réver
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 89 invités
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous ne pouvez pas répondre aux sujets Vous ne pouvez pas modifier vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages Vous ne pouvez pas joindre des fichiers