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MessagePosté: Ven Oct 19, 2012, 09:51 
***Xiphias Gladius***
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Fufu2473 a écrit:
Obligé de mettre 2473, car Fufu est déjà pris... au dernière nouvelle, il a 1 message... depuis août 2010... :evil:

Pourquoi tu aimes le 2473 Gégé :?:

pas spécialement, tu aurais pu mettre 6969 rien que pour me faire plaisir :wink: :lol:

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Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert


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MessagePosté: Ven Oct 19, 2012, 09:54 
*Amberjack*
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Je ne vais pas faire plaisir à quelqu'un qui vient en cachette à Genève... :evil:

2473 veut dire quelque chose mon retraité fétiche ! :wink:


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MessagePosté: Ven Oct 19, 2012, 10:01 
***Xiphias Gladius***
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Fufu2473 a écrit:
Je ne vais pas faire plaisir à quelqu'un qui vient en cachette à Genève... :evil:

2473 veut dire quelque chose mon retraité fétiche ! :wink:


Planning très serré à Genève ma biche apapu te faire signe :(
2473 = tu m'expliqueras ça au salon de Clermont :wink:

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Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert


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MessagePosté: Ven Oct 19, 2012, 11:26 
*Amberjack*
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La suite la suite la suite :!: :D :D

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"l'arrête est la vengeance du poisson et la gueule de bois, la colère des raisins."


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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 14:26 
*Amberjack*
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Enregistré le: Dim Mar 04, 2012, 16:30
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J9 en première page. La suite ci-dessous:


J9 en ligne sur la première page. La suite ci-dessous:

29 novembre 2011 (J10)

Lever aux aurores ce matin, accompagné comme souvent par les cris des babounes (singes hurleurs). Aujourd’hui, nous allons changer d’emplacement. Après le petit déjeuner, nous faisons nos bagages, démontons le camp et chargeons le bateau. Tout ça dans la joie et la bonne humeur !

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Nous naviguons à la pagaie et pêchons les bordures, un peu à l’étroit tout de même entre toutes nos affaires. David fera un poisson.

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J’en touche un beau avec mon spinner fétiche, il me prend du fil et fonce vers la bordure. Il se décrochera, non sans m’avoir ouvert mon hameçon et l’anneau brisé de la palette ! Leurre bon pour le rebus…

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Pour le reste des scores, David reprend un aïmara au spinner, J-P au popper et Lolo au stick.

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Patrick veut monter dans une crique où il est le seul à aller, la dernière fois c’était il y a bien longtemps d’ailleurs. Nous y pénétrons et peu après l’entrée, il y a déjà un arbre à travers la rivière. Le passage est délicat, et le bateau très chargé.

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David et Manu sautent à l’eau en compagnie de Daniel, puis Laurent les rejoint pour tirer, respectivement pousser le bateau par-dessus l’obstacle.

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Nous continuons à progresser péniblement à grands coups de pagaies ou de sabres dans les lianes et les branches qui nous arrivent dans la figure chargées de sympathiques petite bêtes… Le guide gueule ses ordres, mais malgré cela l’embarcation se met en travers, l’hélice du moteur va taper avec un bruit sourd contre des bois immergés et le bateau reste coincé. Bonne ambiance à bord… Nous voilà immobilisés entre des branches et une souche. Tout le monde saute à l’eau sauf Papi qui ne sait pas nager.

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Les deux frères luttent contre le courant dans l’espoir de trouver un endroit où ils ont pied. Daniel leur lance la corde et nous arrivons finalement, après bien des efforts, à passer péniblement notre rafiot au-delà de l’obstacle. Mais à peine plus loin, trois arbres énormes au bois dur barrent la rivière. Impossible de passer dessus ou dessous. Seul solution la tronçonneuse ! Patrick s’en va à pieds voir la suite du parcours. A son retour, il nous annonce, qu’il a décidé que nous allions rebrousser chemin. Vu les jours restants, la pêche très médiocre et le fait que cela devient aussi très dur pour J-P, il est préférable de renoncer. Je pense que la décision prise était la meilleure. Il faudrait venir dans la crique dès le début et défricher la zone pour la remonter. Des coins jamais pêchés s’ouvriraient à nous… nous redescendons et lors du passage d’un obstacle, au moment où le bateau se dégage, David se fait coincer la jambe entre deux arbres qui l’ont pris en tenaille lorsqu’ils ont bougés. Il hurle de douleur et je pense que sa jambe est cassée. On le sort de ce piège et il reste allongé un moment. Finalement plus de peur que de mal. Il sera quitte pour de gros hématomes. OUF !
Nous reprenons le fleuve et Manu touche un aïmara qui se décroche.

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Nous finissons par arriver sur le lieu du bivouac, qui est situé à côté de rapides. Le cadre est idyllique.

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Nous commençons par monter le coin cuisine / salle à manger, puis poursuivons par les « chambres à coucher ». Le lieu qui est attribué à Jean-Pierre et à moi n’est de loin pas idéal…J’avoue qu’à ce jour, je n’ai pas encore compris cette décision. Nous sommes dans une pente qui s’avère très glissante et envahie de fourmis manioc*. Il faut aussi couper et ramener du bois pour faire les meubles de cuisines, les pieds de la table etc…

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Le guide nous annonce qu’il a décidé de laisser tomber le dîner, car il est passé 16h et qu’il nous fera un bon souper. Je suis furax car je crève la dalle. Louper un repas, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Depuis le petit déjeuner, je n’ai mangé que trois babys bananes. Heureusement, il me reste ma réserve de guerre… quelques fruits secs planqués au fond de mon sac humide. A peine le gros du camp est-il monté, qu’il commence une fois de plus à tomber des seilles. Il ne manquait pas grand chose pour que le scénario du premier bivouac se répète. Ça aurait été le sommet du blues !

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A l’heure de l’apéro, après un bon bain, je suis crevé et… affamé ! Les amuses gueules sont plus que les bienvenus ! Au souper pimenta d’aïmara fumé. Retour aux hamacs.

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Il y a une horde de milliers de fourmis manioc qui ont décidé d’établir leur chemin de ravitaillement (transport de feuilles découpées) sous notre bâche en passant tout le long sur la gauche de mon hamac. Y a intérêt à faire gaffe où l’on met les pieds, car leurs gardiennes font bigrement mal !

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* La fourmis Attine ou "fourmis Manioc"
Les fourmis Attine (ou fourmis champignonnistes ou fourmis parasol) découpent des morceaux de feuilles pour les ramener au nid en formant de longues processions. Ce sont les plus grands herbivores de la forêt tropicale ; elles peuvent défolier totalement un arbre en une nuit !
Le nid est souterrain et s'enfonce de plusieurs mètres sous terre. Comme un iceberg, il n'émerge que par un monticule large, plat et dégagé. Les feuilles ramenés au nid ne sont pas consommées, mais sont mâchées par des ouvrières de plus en plus petites ; d'abord les "major" (plus d'1 cm) puis "minor" (2 mm). Le broyât de feuille ainsi obtenu est entreposé sous terre à température constante et sert de substrat à un champignon que les fourmis " cultivent " et consomment. C'est donc une symbiose entre le champignon et les fourmis qui pourraient être considérée comme une forme d'agriculture datant de plusieurs millions d'années.

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30 novembre 2011 (J11)

Levés avec le soleil, petit déjeuner, mini aïmara pour Jean-Pierre au Surface Bull devant le camp, puis départ pour une descente en bateau en pêchant la rive.

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J’essaie divers poppers, puis je mets finalement un Sert Pulsion bleu. Alors est-ce la chance, le leurre ou un miracle ? Mais toujours est-il que la touche ne tarde pas ! Mais dans ma précipitation, je ferre trop vite et j’enlève le popper de la gueule du poisson. C’était un gros d’après Patrick… Suis légèrement agacé sur le coup !

Peu après, Papi fait un 4 kilos au Miss Carna rouge. Mais l’aïmara ne se bat pas et se laisse venir au bateau. Il devait savoir qu’il retournait à l’eau et ne voulait pas se fatiguer pour rien.

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Lolo ferre grâce à son Traïrao fétiche, un beau poisson de 7 kilos ! Je commence à comprendre pourquoi il ne change jamais de leurre…

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David qui pêche au spinner en sort un de 4 kilos et en décrochera un autre au bateau. Mick lui a moins de chance… zéro attaque ! Par contre, point positif à relever, il a ralenti le défrichement de la forêt amazonienne ! Je décide de changer une fois de plus de leurre et je mets un offert par Cédric ( http://cfx-baits.over-blog.com/ ). La flottaison est un peu basse pour pêcher dans le courant en eau douce. Malgré que j’aie allégé au maximum le triple en mettant un 1/0, raccourci le bas de ligne acier et mis un plus petit anneau brisé. D’ailleurs pour la petite anecdote, beaucoup d’autres leurres flottants que j’ai utilisé en mer coulaient carrément au fond et étaient inutilisables. Pas facile d’allier armement et flottaison en eau douce. A penser avant de partir la prochaine fois ! Nous retournons au camp, non sans faire un petit arrêt baignade sur un banc de sable. Perso, je préfère y donner un coup de ligne, mais sans succès. Le dîner est composé de dinde fumée et de bananes planteur. Ce fut un de nos meilleurs repas !

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Un vrai régal ! Nous repartons à la pêche tardivement vers 16h45 et remontons en direction de Deux Roros. A peine la descente est-elle amorcée, qu’un joli poste se présente à nous : une petite trouée dans la berge, avec un bois mort planté au milieu. Mike lance à droite et mon Splacher lui, atterrit à 1 mètre du leurre de mon compagnon, pile poil à raz de la souche. La touche, ultra brutale est immédiate. J’arrive de justesse à négocier le passage du bois sans casser, baisse la canne pour passer sous les branches d’arbres qui pendent à fleur d’eau et je ramène un beau poisson qui accusera 7,5 kilos au peson ! Suis super heureux !

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Quelques minutes après, le leurre de Mike se fait engloutir ! Le poisson décide de remonter le courant et va se planter dans un tas de bois immergé… et c’est le drame. Il était certainement gros, mais il s’est décroché.
La pluie commence à tambouriner sur nos têtes, d’abord gentiment, puis de plus en plus violemment. Les éclairs déchirent le ciel et nous obligent à nous mettre à l’abri contre la berge. Quand nous sortons de notre « cachette » trempés jusqu’aux os, il fait presque nuit.

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Encore quelques lancers sans succès avec mon Splacher (il est de toute manière percé). Puis nous allumons nos frontales pour aller observer les caïmans. Nous les repérons grâce à leurs yeux rouges qui scintillent dans la nuit, ce qui nous permet de les observer de très près.

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Ils ne sont pas énormes, car se sont des caïmans nains, mais ils atteignent tout de même le mètre. Pour finir, juste en face du camp, nous tombons sur une douzaine de bébés tout mignons. La mère ne doit pas être loin, mais elle ne se manifeste pas. Juste à côté, se balade sur un arbre un opossum, une espèce de marsupial.

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1er décembre 2011 (J12)

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Une fois le petit déjeuner englouti, je monte une canne plus longue (2m70) de puissance 20-80 grammes. Au bout de la ligne, je mets un hameçon simple 2/0 et une plombée fixe de 20 grammes. Nous confectionnons des boulettes de pâte composées de farine, d’eau et d’huile de carapa qui devraient nous permettre de pêcher des coumarous.
David et Mike s’installent sur un rocher, Lolo, Pépé, Patrick et moi-même nous traversons en bateau et allons nous accrocher à un arbre au dessus d’un contre-courant.

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La pêche s’effectue avec les boulettes ou des tronçons de poissons morts. Mais mis à part des carpes qui viennent grignoter nos appâts, les coumarous sont aux abonnés absents. Bonne nouvelle par contre, du côté de mon linge, étalé sur le bateau et qui sèche bien sous un soleil de plomb. Patrick décide de se déplacer et de nous amarrer 500 mètres en amont derrière un bloc de rochers. Je donne un petit coup de popper, mais apparemment les aïmaras ne sont pas motivés. Je me remets donc à pêcher à la plombée. Il y a un banc de coumarous sur le poste, car les morceaux de poissons morts sont sans arrêt volés. On laisse les boulettes de côté, car elles n’ont pas l’air de les intéresser. J-P ouvre le bal avec un beau poisson de 2,700 kilos qui se bat comme un beau diable !

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Peu après, j’ai un énorme départ. Je bride le poisson au maximum, mais malgré cela, la tresse va frotter la roche… et c’est la casse ! Patrick a mis une tête de poisson et vise l’aïmara. Il a une touche d’enfer, le poisson file comme une flèche, mais il se décrochera et nous ne le verrons malheureusement jamais. Lolo prend un joli poisson coloré en rouge et noir qui est une espèce de carpe.

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Le soleil tape très fort et je commence à avoir des nausées. Je laisse tomber la pêche, bois un peu d’eau et vais prendre un bain entre deux rochers, histoire de faire descendre la température de mon corps. Ça fait un bien fou !

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Nous repartons au campement, et voyons deux hoccos qui se courent après dans les arbres ! Mise à part quelques petites carpes pour David, rien d’autre. Pour dîner on a le droit à un cassoulet ! J’adore ça et il était délicieux !

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Manu va donner un petit coup de ligne depuis le bord et loupe un aïmara au popper et l’autre au leurre souple. Après la pluie, nous remontons sur le navire.

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J’essaye divers poppers et spinners, mais sans succès. Lolo fait un aïmara qui sera gardé pour le souper.

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Jean-Pierre touche un petit, le ramène contre la coque, mais le poisson est piqué de côté et ne veut pas ouvrir la bouche pour que nous puissions le monter à bord avec la Boga et le prendre en photo. Patrick, essaye de l’amadouer et lui caresse le menton pour qu’il écarte les mâchoires. L’aïmara n’a pas dû apprécier d’être chatouillé ainsi… car il saute, le Miss Carna se décroche et une des branches du triple se fige violemment dans l’index gauche du guide. C’est le début des emmerdes…
Daniel met le bateau dans un contre-courant et nous constatons les dégâts. L’hameçon a pénétré très profondément, l’ardillon est incrusté dans la chair. Laurent coupe la branche du triple à la pince, mais impossible de sortir le reste de l’hameçon. On n’arrive pas à se mettre d’accord sur ce qu’il faut faire : pêcher ou rentrer… et le temps passe. Quand finalement la décision la plus judicieuse est prise, c’est-à-dire retourner au campement.

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La pluie commence à tomber, puis s’abattra violemment sur nos têtes durant le trajet du retour. C’est trempés et grelottants que nous arrivons à destination.
Nous troquons nos habits mouillés contre des humides, puis tout le monde se retrouve sous la bâche principale pour discuter si nous poursuivons notre séjour ou si nous rentrons pour que Patrick puisse se faire opérer. Je suis d’avis qu’il est trop risqué de rester en pleine jungle avec un corps étranger dans le doigt. Le risque n’en vaut pas la chandelle. Si ça m’était arrivé, c’est ce que je ferais : retour à la civilisation. C’est dommage pour nos vacances à tous, mais on ne va pas jouer aux héros ! Pour commencer, je lui donne une crème anesthésiante de surface pour calmer la douleur qui est très vive, mais également en vue d’une éventuelle anesthésie locale par injection. David possède cet instrument médical. Les rhums bien serrés se suivent et se ressemblent… après une bonne heure, Patrick décide de se faire opérer… ICI !!!! Heureusement que j’étais assis quand j’ai entendu ça. Bien sûr, inutile d’essayer de faire changer d’avis une tête de mule. C’est peine perdue.
David le frigoriste, fera office d’anesthésiste et Laurent le coiffeur, s’improvisera chirurgien. C’est vraiment le sommet du blues là. Pour ma part, je crains que tout cela ne tourne très mal et lors de l’opération je préfère ne rien regarder ! Heureusement que Patrick demande à David d’enlever l’air dans la seringue ! Il lui fait deux piqûres sous-cutanées très douloureuses au doigt… Cela n’est pas suffisant et le guide a toujours mal. Il a le droit à deux injections supplémentaires plus profondes. La dose maximale conseillée étant dépassée, ça devrait suffire.

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Passage maintenant à l’extraction à l’aide de la lumière des bougies et des lampes frontales... Le blessé et le chirurgien corse se reprennent une bonne dose de « tee-punch » et c’est « bourrés » que l’opération de brousse débute !

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Laurent incise la phalange à l’aide du scalpel jusqu’à ce qu’il soit en dessus de l’ardillon. Il appuie avec son instrument sur le bout en métal et tire le reste du triple dehors à l’aide d’une pince. Et le miracle a lieu ! Bravo !

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La plaie est désinfectée et une bande mise au doigt. Tout cela se fête bien entendu autour d’un apéro composé de trois carpes fumées… et de grandes rasades de rhum ! Vivement les vacances !

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Repas du soir et au lit ! Jean-Pierre remonte péniblement le talus glissant, pense que nous avons mangé son aïmara (celui de l’accident…) et ne ressemble à plus rien une fois affalé dans son hamac.

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Après avoir bien rigolé de mon compagnon un peu « pété », je m’endors paisiblement en pensant à cette journée bien mouvementée…

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02 décembre 2011 (J13)

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Une bonne odeur de café me chatouille les naseaux et me réveille. Je me lève rapidement pensant que vu la soirée d’hier, nous sommes restés cadrés. Mais arrivé dans le coin cuisine, personne ne boit du café, l’eau n’est même pas chaude ! C’était un rêve ! Je croise Patrick, son doigt a moins de lancées, ça va mieux ! Bonne affaire !

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L’eau est montée de 50 cm cette nuit, cela ne présage rien de bon… nous partons vers 09h00 en bateau et remontons un peu le courant. Nous nous laissons dériver et je débute au spinner vert.

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Manu ouvre le bal avec une attaque loupée sur son popper. Pour ma part, je ferre un poisson de taille moyenne, qui se décroche à côté du bateau. Manu en retouche un qui atteindra péniblement les 30 cm… Pour Lolo c’est un poisson de 3 kilos qui est mis au sec.

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Toujours au spinner, j’en touche un plus gros que précédemment, mais une fois de plus, il se décroche. David en fait un petit au popper. Je décide de tenter ma chance en mettant un gros stick que Cédric a fabriqué et m’a donné à tester. La nage est parfaite, mais ma canne n’est pas assez raide pour faire des lancers sous la canne. Je manque de puissance et de précision. Je décide de changer pour un popper de Sébile. Je termine la matinée avec un mal de dos et de nuque à force de lancer et d’animer des leurres. Durant cette session, nous aurons eu une douzaine d’attaques. C’est maigre. Après 40 minutes de remontée, nous arrivons au camp. Affamés !

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A l’apéro, nous mangeons des cœurs de palmier (c’est délicieux) récoltés par Daniel

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et pour le dîner, ce sera queues de porcs et haricots rouges. Alors les queues de porc, on aime ou on n’aime pas… pour ma part: définitivement je n’affectionne pas ça ! Première et dernière fois que j’y goûte ! Je me suis rattrapé sur les haricots, pour le meilleur… et surtout pour le pire, d’après mes compagnons !

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Il est déjà 16h et nous décidons de renoncer à la pêche pour cet après-midi. Une balade en forêt sera au programme. A peine suis-je allongé pour faire ma sieste que Laurent me réveille pour partir marcher. J-P et David restent allongés, le reste du groupe s’en va avec Daniel en tête de file pour défricher.

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Je ne comprends pas trop ce qui se passe, car chaque tronc ou bout de bois qui jonche le sol est gratifié d’un coup de machette pour déterminer de quelle essence il s’agit. Certaines branches sont embarquées avec nous et transportées à dos d’homme.

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Après plus d’une heure de marche, je me permets de demander à quoi sert le bois que je dois trimbaler à travers monts et merveilles. C’est là qu’on m’explique en se foutant « légèrement » de moi que nous ne sommes pas entrain de faire une balade pour voir des animaux… mais pour chercher du bois qui permettra de fabriquer des manches de couteaux ! J’ai surnommé ça « l’arnaque corse » !

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Mis à part ça, se promener dans une forêt d’une telle densité, loin de tout et sans autre présence humaine sauf nous, est fort agréable et idyllique.

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Au retour, je sors J-P de son profond sommeil, histoire d’aller prendre un petit bain « en amoureux » avant la tombée de la nuit.

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A signaler : c’est notre premier jour sans pluie !

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03 décembre 2011 (J14)

Nous nous levons avec le jour et on fait nos bagages. Petit déjeuner et démontage de tout le campement, suivi du chargement du rafiot. Nous faisons nos adieux à notre superbe chambre à coucher en pente forte et à nos copines les fourmis magnoc.
09h15 départ pour le grand large, avec l’amorçage de la descente à la pagaie. Il fait grand beau et le soleil tape très fort sur la rivière.

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Manu ouvre la journée en prenant le premier aïmara au popper.

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Perso, je pêche au Splacher de Sébile sans aucune attaque. J’essaye divers autres leurres sans succès. Je décide finalement de mettre le popper de Cédric, malgré le fait qu’il soit sur-lesté, avec une ligne de flottaison située à la limite supérieure de la tête. De plus, j’aimerais vraiment faire un aïmara avec son leurre. Sachant que cela lui ferait très plaisir !

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Bien m’en a pris… 5 minutes plus tard, après avoir fait un long lancer au ras d’un tombant de sable, c’est la touche tant attendue ! J’ai trop peur qu’il se décroche et que je n’aie pas de photos à ramener à mon ami. L’aïmara fait chandelle sur chandelle, j’ai vraiment la trouille qu’il se décroche. La mise au sec à l’aide de la Boga gripp est ratée à plusieurs reprises, car le poisson redémarre dès qu’il arrive vers le bateau.

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Finalement, après bien des émotions, c’est tout tremblant, que le portrait de l’aïmara est tiré.

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Génial, Cédric va être heureux ! Bien entendu, je continue à pêcher avec ce leurre et peu après je touche un gros ! Je le bride et arrive l’emmener jusqu’au bateau. Mais il n’est pas décidé à se laisser faire et passe sous la barque avec force et se décroche ! Dans la demi-heure qui suit, j’en toucherais encore deux autres. Incroyable… mais tous me fausseront compagnie durant la bagarre ! D’après Patrick, il faudrait une taille de triple bien supérieur à mon 1/0. Du 3/0 minimum, car le poisson prend appui sur le popper pour ce débarrasser du triple. J’ai essayé de pêcher avec un 2/0, mais je n’étais pas convaincu de la nage, à cause de la hauteur de flottaison qui rendait l’animation aléatoire. Je ne toucherais plus rien de la journée.

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Nous pique-niquons sur une petite plage de sable. Saucisson, fromage et pastèque. Le camembert est un peu au bout du rouleau et je choisis la partie non occupée par les (minis) asticots. Lolo a l’habitude de ce genre de bestioles dans les fromages corses et s’en régale !
De 14h45 à 16h15 pêche. Résultat des courses : 3 poissons pour Mike, avec en prime sa Sakura qui casse lors d’une tentative de décrochage de son leurre pendu au sommet d’une liane. Suivi d’une bonne colère ! Un aïmara pour chacun de nous autres.

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Nous continuons jusqu’à Saut Dalle au moteur et j’en profite pour piquer un petit somme bien mérité ! Arrivés à la chute, il faut décharger le bateau et passer le navire à bras à l’aide d’une petite échelle en bois fabriquée par Daniel par-dessus les rochers. Ça passe sans gros problèmes et l’embarcation se retrouve quelques mètres plus bas.

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Nous rechargeons le matos et quand tout est fait, nous remontons à bord. Arrive le tour de Jean-Pierre… Je lui dis de faire gaffe, car la partie humide des cailloux est une vraie savonnette. Mais Papi n’en fait qu’à sa tête, glisse et se retrouve agrippé au rebord de la barque qui s’éloigne avec de l’eau jusqu’à la taille. Il panique et je vois ses yeux sortirent des orbites !!! Allez, plus de peur que de mal et après avoir pensé qu’il avait « frôlé la mort », il est hissé sur la bateau sain et sauf ! Ouf ! J’espère que dans une prochaine vie, il apprendra à nager…
Nous continuons notre chemin et la nuit est déjà tombée depuis un bon moment quand nous accostons le rivage.

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Une fois de plus, il faut décharger et trimbaler le tout à travers la forêt jusqu’au carbet. J-P fait un trajet et s’arrête. Il est au bout du rouleau. Pour notre pomme, ce sera quatre allers – retours et une bonne transpirée. Nous sommes exténués. Départ au bain, souper d’aïmara grillé et couac. Deux aliments qui commencent gentiment à nous sortir par les oreilles !

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Puis c’est dans le hamac. Épuisés ! Encore une journée qui se termine sans pluie. Pourvu que demain cela soit pareil avec la grande traversée du lac.

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04 décembre 2011 (J15)

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Jean-Pierre a suspendu mon hamac à sa manière… c’est-à-dire que j’ai environ 30 cm2 pour poser mon corps. La nuit a été horrible ! Dernier petit déjeuner et il est déjà l’heure d’aller passer le bateau à la cordelle. Nous traversons le cours d’eau, puis nous portons péniblement l’embarcation sur le haut de la berge opposée.

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Nous utilisons divers troncs d’arbres et branches en bois dur pour tirer / pousser l’embarcation à travers la forêt. On sue sang et eau, Patrick donne les ordres et mène… la barque !

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Après presque 2h d’efforts, le canot est à nouveau à flot ! Hourra ! Jean-Pierre fait office de photographe durant les grandes manœuvres. Il se réserve le Papi, j’espère que son travail sera à la hauteur.

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Je fais trois lancers dans le saut sans succès. Retour au campement pour se laver et faire les bagages.

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Puis, pour la dernière fois, démontage du camp, tout trimballer jusqu’au bord du fleuve et charger le bateau.
Au menu de midi des spaghettis « forêt » : délicieux !

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Une fois notre repas terminé, nous faisons trois heures de bateau pour parcourir sous un soleil de plomb, les 80 km du lac de barrage de Petit Saut.

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Nous ferons un petit arrêt baignade pour les plus motivés et nous observerons une belle harde de Pekaris ainsi qu’une multitude d’oiseaux.

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A notre arrivée à 17h30, le chauffeur de l’agence Takari est déjà là. Nous nous arrêtons chez Patrick pour récupérer nos affaires, puis une fois arrivé à l’hôtel Central de Cayenne vers 20h, nous prenons une douche bien méritée après ces onze jours en forêt. Mais pas le temps de trainer, nous sommes stressés, car nous avons rendez-vous avec des membres du forum Guyane Pêche pour le souper entre 20h30 et 21h00. Aux alentours de 20h30, le réceptionniste commande un taxi. En fait c’est un de ses copains qui vient en dehors de son boulot nous chercher... Il n’a pas l’air pressé et nous l’attendons une demi-heure sur le trottoir. Je commence à être agacé, car je ne supporte pas d’être en retard. A son arrivée, il nous fait une théorie comme quoi nous sommes cinq, mais que le maximum de clients autorisés avec son véhicule est de quatre. Il risque de se faire arrêter par les gendarmes et perdre son permis… Il nous fait son grand discours tout en prenant des sens interdits dans Cayenne… Bonne ambiance dans la voiture ! Après dix minutes de route, nous repérons le resto chinois « Le Brillant ». Il nous taupe 20 euros pour la course, je suppose que le prix inclus sa prime de risque pour surcharge du taxi. Lucie et Thierry nous attendent devant le bistro. Nous y passons une soirée sympa avec les membres présents. Thierry a bon cœur et nous ramène à notre hôtel ! Merci ! Nous trions, refaisons nos bagages et c’est épuisés que nous allons nous coucher vers 02h du matin.

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05 décembre 2011 (J16)

Le réveil vers 08h est dur, très dur. Petit déjeuner et achat de souvenirs dans les boutiques de la rue Général Charles de Gaules. La plupart sont tenues par des Chinois et quelques une plus jolies par des brésiliens, français etc... Retour à l’hôtel pour glander une bonne heure dans le hall, car nous avons dû rendre les chambres pour 11h.

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Patrick vient manger avec nous et nous emmène dans un resto Laotien (situé en face du marché couvert) qui est délicieux !

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Après le café, nous prenons congé de Patrick, avec lequel nous avons passé un excellent séjour. Nous allons tuer le temps à l’hôtel durant deux heures… A 16h Takari nous prend et nous pose à l’aéroport de Rochambeau. Nous enregistrons nos bagages dès notre arrivée et même Lolo qui a 27 kilos dans sa valise au lieu des 23 autorisés, arrive à ne pas payer de supplément.
Mais à peine nos affaires ont-elles disparues sur le tapis roulant, voilà que David et moi-même sommes appelés par la sécurité à cause de nos tubes de cannes à pêche et Laurent pour sa valise ! Les deux préposés nous font entrer David et moi à tour de rôle dans un petit local pour ouvrir le tube. Ils constatent ce qu’ils contiennent, nous font signer un registre et nous rendent notre liberté ! A peine suis-je sorti de la « cage » que Lolo revient de son contrôle avec un grand sourire ! Il me dit qu’il a vu mon sac et que je dois aller m’annoncer au check-in… Éclats de rire général (mis à part moi) et des cris me traitant de chat noir s’élèvent dans le hall. Je m’en vais la queue entre les jambes auprès d’une dame qui me prend en charge. Je traverse un contrôle de sécurité, passe sur la piste et entre dans une petite pièce glauque. Je ne suis pas trop rassuré et la sueur perle sur mon front. Je patiente un peu, puis une autre dame arrive et me demande d’ouvrir mon sac noir HPA et de tout déballer. Quand arrive le sac poubelle qui contient mes habits sales, je l’avise quand même que je reviens de 11 jours en forêt… elle l’ouvre et aussitôt une odeur nauséabonde emplit le local. Elle fait une grimace de dégoût et le referme immédiatement ! Puis arrive les strings en forme de Père Noël offerts par Lolo… elle me regarde bizarrement, je rougis et lui explique que c’est un cadeau de la part d’un très cher ami… la honte ! Bref, je refais ma valise en transpirant à grosses gouttes, signe à nouveau un registre, puis m’en vais rejoindre mes petits compagnons de jeu.
Nous partons patienter à l’extérieur en refaisant le monde de la pêche.

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Puis finalement, l’heure arrive de passer le contrôle des bagages à main et les derniers achats au Duty Free. Le vol part en avance ! Il se déroulera sans encombre et rapidement. Je me réveille uniquement pour le souper et le petit déjeuner.

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06 décembre 2011 (J17)

Réveil à Paris, avec un atterrissage – freinage assez brutal de l’avion. Après avoir récupéré tous nos bagages, nous passons de Orly Sud à Orly Ouest à pieds, nos amis Corses prenant leurs correspondances (Marseille / Bastia) dans ce terminal. Après le dernier café, ils refont leurs bagages de soute pour les alléger et David parfume le hall avec ses deux mâchoires d’aïmaras ramenées en souvenir et qui sont en putréfaction avancée… C’est avec le cœur serré, que nous faisons nos adieux à nos amis de la « Corse Libre » avec lesquels nous avons vécu une fabuleuse aventure ! On se reverra, c’est certain ! Et qui sait, pourquoi pas un autre voyage ensemble.
Avec J-P nous décidons de prendre un bus qui rejoint la gare de Lyon selon l’affichage. Mais en fait, il dépose les voyageurs à une gare RER C … Sacrée affaire ! On prend le train, ratons l’arrêt « Bibliothèque François Mitterrand » et nous retrouvons à la gare d’Austerlitz avec armes et bagages. Nous reprenons un train dans l’autre sens, puis le métro 14 jusqu’à notre gare TGV. Tout ça en trimballant 3 sacs de voyage, deux sacs à dos et un tube de cannes à pêche. Chaud l’ambiance… !
Nous nous asseyons dans le hall central sur une terrasse pour manger un morceau. On y grelotte durant presque deux heures, avant de pouvoir nous réchauffer dans le TGV. Nous arrivons pile poil à l’heure à Genève à 18h15. Jean-Pierre rentre avec Willi, son chauffeur attitré et moi, je reprends un train pour aller à Nyon. Après une bonne quinzaine de minutes de marche à pieds, j’arrive enfin à la maison ! Vivement les (prochaines) vacances !
Ainsi s’achève notre expédition dans l’enfer vert de la Guyane. Je tiens à remercier Patrick Fresquet notre guide et Daniel, avec lesquels nous avons eu d’excellents contacts, de franches rigolades et surtout, nous nous sommes toujours sentis très en sécurité. Merci à Cédric et à Bertrand de m’avoir créé des leurres « sur mesure » pour l’aïmara. Pour ceux que ça intéresserait, les petites modifications demandées suite aux tests sur place on été effectuées. Un grand merci aussi, à tous mes compagnons de voyage qui ont rendu cette expédition possible. En particulier à Laurent avec lequel, malgré que nous ne nous connaissions pas, nous avons passé des heures, parfois plusieurs fois par jours pendus au téléphone pour tout organiser. Mais ceci, toujours dans la bonne humeur ! Les conditions climatiques furent parfois difficiles. Physiquement ce fut fatiguant et la pêche ardue et très technique. Mais ce fut une excellente expérience et une belle aventure humaine. A réserver néanmoins à des personnes en bonnes conditions de corps et d’esprit. Il y a aussi l’option de rester au carbet de Takari Dante, qui offre des conditions bien plus confortables.
Mais pour nous, quand nous retournerons en Guyane, ce sera pour une nouvelle expédition sur le Sinnamary avec Patrick Fresquet. Nous aimerions monter plus haut sur le fleuve ou explorer de nouvelles criques encore inviolées. Mais ceci est une autre histoire et sera contée une autre fois.

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Modifié en dernier par Fufu2473 le Sam Nov 10, 2012, 13:32, modifié 2 fois.

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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 16:48 
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2ème mi-temps :D cette fois il y a un peu de ciel bleu, ouf ! content pour vous 8) ça doit être usant toute cette humidité :shock: comment ils ont fait les corses pour tenir le coup avec ce climat :?: :mrgreen: . C'est un vrai CR de baroudeur que tu nous distilles là, au prochain épisode il y a des indiens féroces :?: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 17:25 
Dentex
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Supère repor :!: vous êtes des grands malades :shock:
J'adore :mrgreen:


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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 17:52 
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Top merci fufu :!: :wink:

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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 22:47 
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Les corses sont des solides et sympas par dessus le marché ! :wink:


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MessagePosté: Ven Oct 26, 2012, 23:01 
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C'est un vrai périple!!! Une aventure de fou!! Les photos déchirent!!
Merci pour ce report :shock:

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MessagePosté: Ven Nov 02, 2012, 15:56 
*Amberjack*
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Localisation: Suisse / Nyon
Merci Krikrou ! :wink:



Jours 12 et 13 en ligne ! 8)


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MessagePosté: Sam Nov 10, 2012, 13:39 
*Amberjack*
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Localisation: Suisse / Nyon
Suite et fin du CR avec les jours 14 à 17. Bon weekend ! 8)


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MessagePosté: Dim Nov 11, 2012, 23:45 
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Localisation: La Ciotat
Fufu2473 a écrit:
Suite et fin du CR
Dommage, merci pour ce supert report :wink:

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MessagePosté: Lun Nov 12, 2012, 00:46 
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Je viens de me retaper tous le CR .....mais vous êtes des grand malades, époustouflant , et en prime de la chirurgie de brousse...beau boulot, et je sais de quoi je parle ( ancien infirmier de bloc op, ayant sucombé a l'appel du libéral)....heuuuu une question, il a toujours sont doigt ou sont bras le guide... :mrgreen:

Merci fufu, j'allais dire une bouffé d'air frais...mais disons plutôt une bouffé d'air chaud et humide :wink:

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MessagePosté: Lun Nov 12, 2012, 10:56 
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Fufu2473 a écrit:
Les corses sont des solides et sympas par dessus le marché ! :wink:


Avec un bazooka dans le dos tu pouvais difficilement dire le contraire :lol: :lol: :lol: :lol:

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Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert


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