Un petit message avant de poster ce CR pour vous prévenir qu'il est long, donc bon courage à ceux qui le liront!

Nous avions promis de dresser un CR à notre retour des Andamans, après en avoir discuté avec Pierrot, je rédigerais ce report en Français et lui un autre, en anglais. Chacun d’entre nous complétera au besoin le report de l’autre (texte en italique pour Pierrot), les ressentis n’étant évidemment pas les mêmes.
Il s’agit là de mon premier CR, et je vais le rédiger au « feeling », peut-être parfois en dépassant l’aspect pêche de notre trip ; pardonnez-moi également pour les éventuelles envolées lyriques dues à mon enthousiasme, nous venons de rentrer, c’était un très beau voyage et je réécris texto quelques parties de mon carnet de bord.
Nous n’avons également pesé aucun poisson, certainement en avons-nous surestimés certains et sous-estimés d’autres, souvent, nous n’annonçons pas les poids... (Pour seule info, les photos: Pierrot fait 2m07 et moi 1m93, 4 mètres et 200kg tout rond à nous deux)

C’est la seconde fois que nous sommes partis pêcher dans cette zone du Golfe du Bengale, l’année passée, Pierrot y a passé 2 semaines, quant à moi, 10 jours. Nous étions parti avec un budget limité, sans trop savoir à quoi nous attendre, cette fois-ci, nous étions mieux équipés, sachant mieux à quoi nous en tenir.

Nous sommes restés sur les Andaman 26 jours, du 1er au 26 février. Nous ne sommes pas passés par des tours opérateurs, et n’avions aucun plan défini d’avance, nous souhaitions juste commencer notre périple par Neil Island, puis bouger au gré de nos envies. (Ceux qui auront le courage de nous lire verrons d’ailleurs que nous avons même du changer de destination pour notre première étape). Nous avions prévus de pêcher le plus souvent possible du bord, est de louer des pirogues de temps en temps, comme nous l’avions fait l’année passée.
Jamais nous n’avons été ambitieux concernant la quantité ou encore le poids des poissons pris, même si on ne pouvait s’empêcher de rêver… Personnellement, mon objectif en fera peut-être sourire certains, je souhaitais juste prendre une GT du bord et passer du bon temps.




Présentation des Iles Andaman (Pour ceux qui ne connaissent pas):

Les îles Andaman forment un archipel situé dans le Golfe du Bengale et administrativement rattaché au territoire indien des Îles Andaman et Nicobar. La ville de Port Blair est la plus grande ville des Îles Andaman et la capitale administrative du territoire. Les îles comptent 314 239 habitants. Le nom Andaman provient de Handuman la forme malaise du nom du dieu hindou Hanuman.
L'archipel des Andaman est composé de 204 îles (dont 38 sont habitées), il se situe dans le golfe du Bengale, à environ 200 km au sud de la Birmanie. Les îles ont appartenu à la chaîne montagneuse reliant la Birmanie et l'Indonésie, qui s'est enfoncée dans les mers et qui a laissé un volcan sous-marin endormi et un autre en activité : l'île Barren à 110 km de Port Blair, le seul volcan actif de l'Inde. Le point culminant de ces îles est Saddle Peak avec 732 m. L'archipel connaît un climat tropical. L'archipel est couvert de forêts denses, offrant l'hospitalité à une variété impressionnante de flore et faune exotique. (Source : Wiki)

Quelques photos de notre voyage de cette année et de l'an passé: (Si les photos ne sont pas entières, Ctrl+roulette de la souris)












Notre matériel :

Nous avons du nous retreindre un maximum, pour voyager en itinérant, nous avons choisi du matériel nous offrant la possibilité de pêcher correctement et confortablement. Il fallait aussi que ce matériel rentre dans notre budget. J’en profite pour citer les tarifs, car lorsque nous nous sommes équipés, il a été difficile de trouver des infos concernant du matériel fiable et bon marché.
Nous nous sommes limités à 5 cannes en tout pour deux pêcheurs. Notre choix s’est porté sur :

Les cannes :
2 cannes Daiwa Grandwave exotic 962HRS, pour la pêche du bord. (80 euros en solde)
2 cannes Illex Waiefu 240H, pour le bateau, pour le leurre autant que pour le jig. (189 euros)
1 canne en plus pour Pierrot, qui pourra nous servir en cas de soucis avec une de celle citée au dessus, une shimano aspire 285 xxh. (180 euros)

Les moulinets :
1 Fin-or OFS 75 (130 euros avec les ports aux USA) tresse de 100 lbs Power pro (110 euros USA pour 1500yards)
2 Daiwa saltist 4500 (150 euros avec les ports aux USA) tresse de 60 lbs Power pro (80 euros USA 1500 yards)
1 Daiwa saltiga 6000GT (excellente occasion) tresse de 100lbs Power pro.
1 Shimano biomaster 8000 avec tresse de 60 lbs Power pro (en dépannage)

Ce matériel ne nous a pas déçu, cependant un des deux Saltist commençait à bien gratter, et le saltiga un peu aussi…pour les deux saltist, il s’agissait de leur second voyage exo.
Concernant, les deux Daiwa Grandwave, parfait. Les Waiefu, surprenantes !
Je ne vais pas citer tous les leurres et les 4-5 kilos de jigs voici une photo :




Le 01/02/2011

49kg en soute pour 2 personnes, dont plus de 40kg de matériel de pêche et palmes…
L’avion en partance de Delhi pour Chenaï à 4 heures de retard pour cause de fête du singe… nous ratons la correspondance pour Port-Blair pour seulement quelques minutes. La compagnie aérienne (Spice Jet) avoue que c’est de sa faute mais dit ne pas être responsable. Nous payons de nouveaux billets pour Port-Blair, mais nous avons déjà perdu une ½ journée et une bonne somme d’argent.

Il est calme le cousin beaucoup trop calme. J’ai quasiment passé une heure et demie à leur hurler dessus et au final nous avons du dépenser 10500 Rs supplémentaires. Pas très efficace mais c’est bon pour le cigare.



Nous sommes obligé de changer nos plans. En effet, nous avions initialement prévu de nous rendre sur Neil Island pour le début de notre trip, et le seul ferry en partance de Port-Blair à l’heure où nous arrivons est celui pour Havelock Island. Nous pensions pouvoir commencer à pêcher le jour d’arrivée, ce retard nous empêchera de le faire.
Tant pis pour Neil, nous nous y rendrons plus tard nous n’avons pas envie de rester sur Port-Blair. Nous arrivons sur Havelock vers 17H00, sous une pluie battante, et rejoignons la Guest House « El Dorado », où nous avions déjà séjourné l’an passé.
Havelock a bien changé depuis l’année passée et, à notre goût, pas en bien. De nombreuses Guest House ont été construites, et les tarifs ont flambés. Les touristes sont plus nombreux, et des party sont organisées tout les soirs sur les plages ! Dans quelques années, Havelock ressemblera à Goa.
Nous payons ici une nuit pour 700Rps (1 euros=60Rps), l’année dernière, à la même époque, nous déboursions 500Rps déjà une bonne somme lorsque l’on compare les tarifs ailleurs en Inde. Une course en rickshaw qui coûtait l’an passé 80-100Rps, et aujourd’hui passée à 200Rps).
Il est 18H00, il fait nuit, et nous nous consolons de n’avoir pu pêcher autour de 2-3 bières et rhums, puis comme l’année dernière, nous mettons des paris en route : les cousins systématiquement débiles.
 Première GT capturée, le pêcheur se verra offrir une langouste
 Première GT du bord, le perdant paye et bois 1/3 de plus que le gagnant
 Premier thon à dent de chien, même punition
 Première truite de corail, un verre
 Plus grosse GT du séjour, le perdant paye et bois 1/3 de plus que le gagnant, mais à notre retour sur Delhi.

Nous allons nous coucher plein de rêves en tête.



Le 02/02/2011:

Il est temps d’aller à la pêche, nous armons quelques leurres et partons vers 13h00 à l’Ouest de l’île. Nous avons 1h30 de marche à travers la forêt tropicale et la mangrove, après avoir longé la côte nous atteignons le poste que nous voulions pêcher.








Il y a une bonne brise de Nord, et la mer est un peu levée, le ciel est couvert laissant juste filtré quelques éclaircies. Devant nous et comme quasi tout le long de la côte, les fonds sont recouverts de patates de coraux et de roches volcaniques. C’est l’enfer pour la pêche du bord, le bonheur pour les yeux.
Pierrot, pour son 4 ou 5ème lancer depuis le début de notre trip, décroche un joli barracuda à 10 mètres du bord, sur un CX115 rouge et blanc. 5-10mn plus tard, c’est à mon tour d’avoir le palpitant qui s’affole, je lance mon Surface Bull « fusilier » et ressent une vive attaque dans mon bras, un moment après, ma première GT est au sec ! C’est le pied !!!
Elle n’est pas grosse, quelques kilos, mais c’est ma première, et en plus du bord ! J’en profite également pour valider deux paris. En plus du plaisir pris, cette carangue m’apportera une langouste, et quelques rhums dans le nez de mon cher cousin ! Pas mal pour une petite carangue !
Il ne sera pas en reste très longtemps, et prendra lui aussi un petite GT 20mn plus tard sur son CX.





Le lancer suivant sa prise, je sors une petite carangue bleue sur le Surface Bull.
Ce sera le dernier poisson pris pour cette journée, pourtant les poissons sont actifs et nous ratons de nombreux poissons (ou les poissons ont souvent ratés nos leurres )
Le soleil baisse, il est temps de rentrer et nous avons de la route. Je prends un petit peu d’avance sur Pierrot qui retente deux trois lancers avant de partir, 1 requin pointe noir passe entre lui et la côte…
Malgré que je sois partis 2-3 mn avant lui, il arrivera bien avant moi… Je me suis perdu dans la mangrove et jure de ne plus oublier ma frontale. J’essaie tant bien que mal de repérer un sentier en bordure de mangrove, mais avec le jour qui baisse, je ne vois plus grand-chose. Je devine des pas au sol, mais ce sont les miens. Je tourne en rond !
Je m’apprête donc à abandonner mes recherches et à passer une nuit éprouvante au milieu d’une armée de moustiques, dans une hutte ouverte repérée sur la plage lorsque je devine le chemin du retour. C’est parti pour une ½ heure de marche à travers la forêt, de nuit, seulement aidé de la pierre de mon briquet. Heureusement, la lune vient percer de temps en temps la couverture végétale.
J’arrive enfin à la route où je vois Pierrot qui m’attend patiemment, et nous attendons le dernier bus public, sorti d’un autre temps, qui doit passer.
Nous sommes enfin rentrés, j’apprécie la douche qui enlèvera la vase et l’argile rouge que j’avais jusqu’à mi-cuisse, seule zone exempte de piqûres de moustiques.
Il est temps de régler nos comptes dans la bonne humeur et les rires, deux paris étant validés. Perdu dans ses illusions, Pierrot pense prendre de l’avance sur moi en avalant 3 verres de rhums rapidement. Ses espoirs seront définitivement perdus au quatrième. Il faut bien avouer que le rhum est abject, Pierrot commence à transpirer l’éthanol pur. Je regarde la composition de ce breuvage, le « black rhum ». Les quelques éléments ajoutés à l’éthanol afin de le rendre buvable ont à peine remplis leurs objectifs. Les quelques verres suivants achèveront mon cher cousin, et la terre grondera à la tombée de la bête de 2m07…

Première journée de pêche, elle commençait à être vraiment attendue. Les leurres sont bichonnés et nous discutons de l’intérêt de mettre un ou deux triples ; de la taille d’hameçons la plus adaptée. Delhi me semble loin et c’est bien l’essentiel. Nous partons pêcher sur une zone que nous avions repérée l’année dernière mais n’avions jamais eu le temps d’exploiter par basse mer les coefficients n’étant jamais les bons. Nous devons traverser la forêt et la mangrove, quasiment une heure de marche, mais le trajet a lui seul vaut bien la ballade. Les lézards et les bestioles indéterminées fuient dans les broussailles et les feuilles sèches nous retrouvons les bruits familiers des oiseaux de ces iles.
Nous arrivons enfin sur la première zone de pêche et faisons dresser un sourcil à notre premier couple de naturistes.
Les cannes sont rapidement montées. Des napoléons se nourrissent calmement sur la zone. Deuxième lancé et premier barracuda accroché je le ramène un peut trop fermement et celui-ci finit par se décrocher.
Nicolas en profite pour faire sa première GT. Le salaud je savais bien qu’il voudrait me faire boire sur ce séjour. Elle lui fait un joli combat son moulinet chante.
J’en prends une petite quelques minutes après lui, celle-ci n’a pas vraiment le temps de se défendre je tente de la faire monter en surface immédiatement. Les mésaventures de l’année dernière m’auront fait comprendre qu’il vaut mieux ne pas trop finasser du bord. Je suis surpris pour le même poids une carangue bleue tire beaucoup plus fort, mais bon c’est quand même ma première GT. Je fais des bonds sur la plage, ne reste plus qu’une carpe rouge et un thon et mes attentes seront comblées.
Nous continuons à avancer sur la plage. Nous abordons un poste magnifique, superbe pointe rocheuse avec de superbes postes. Hurlement du cousin fait gaffe il y a un truc dans l’eau. Oui et le truc a des dents bien aiguisées ; nous venons de déranger une petite murène cachée dans une faille. La nuit tombe nous devons partir, Nicolas m’a précédé pour tenter de retrouver sa tong perdu en forêt. J’accélère le pas pensant le rattraper mais personne en vue. J’attends tranquillement son arrivée mais est-il parti en rickshaw directement ? A-t-il sauté dans un bus qui passait? Finalement la bête dégoulinante de sueur et d’argile, harcelée par les moustiques sort finalement des buissons.
Bilan : un peu d’activité et nos deux premières GT, de mon côté se fut aussi le premier décroché d’une longue liste.

Le 03/02/2011:

Nous retournons sur le poste de la veille, je ne me reperdrai pas cette fois-ci.
Sur le sentier, j’essaie de prendre en photo des papillons, plus jolis les uns que les autres, quand Pierrot s’arrête net devant moi, je lui dis de ne pas bouger pour ne pas effrayer un joli papillon bien positionné pour une photo, lui me répond qu’il va bouger, et pour cause, c’est un serpent qu’il a à ses pieds, je lui répète donc de ne pas bouger afin que je puisses prendre cette photo :
Pas bouger, pas bouger !!! j’ai failli lui marcher dessus à cette bestiole. Je ne déteste pas les serpents mais quand j’en vois un qui s’arrête pour m’observer et qui continu son chemin comme si je n’existais pas, j’ai tendance à douter de son caractère inoffensif et encore plus si il est vert fluo et bleu.





Nous arrivons à la côte, les conditions sont différentes, le soleil cogne et la mer est calme. Nos espoirs seront déçus, nous ne ferons rien de la journée. Un superbe napoléon tant en taille quand couleur nous narguera un bon moment à quelques mètres. Un peu plus tard, Pierrot décrochera une belle bleue sur un Mad Stick, ce leurre restera d’ailleurs au fond de l’eau quelques minutes après sur une patate de corail.

Le soir, nous dînerons sur la place du marché et remarquons un nouveau commerce. Un indien a investi dans trois bateaux, spécialisés dans la pêche exo, chose rare, il propose même des Halco en magasin. 8000Rps pour un bateau 4 personnes maximum (qui conviens plus pour 2 pêcheurs max), et 12000Rps(193 euros) pour un bateau plus grand et plus puissant (2 moteurs de 25cv).
Ces bateaux sont équipés de sondeurs et GPS.
Il est quasi complet pour le mois de février ! Il ne lui reste que 3 dates. Nous hésitons et réservons finalement une journée le 06/02 (08h00 à la nuit). Au programme, nous refusons la traîne, et ferons donc une journée jigging et leurres. Pour info pour ces tarifs, la nourriture et le matériel est fourni. Nous jugerons plus tard de la qualité de ces services.


Le 04/02/2011:

Dés le levé, le ciel décharge des trombes d’eau, entrecoupées de grosses averses. C’est la mousson alors qu’il ne devrait pas y avoir une goutte à cette époque de l’année…
Il nous est difficile de ce motiver pour affronter ces éléments. A 14H00, nous sortons tout de même sous cette pluie pour pêcher juste en face de la Guest on nous logeons. Nous avons un peu de chance et la pluie finie pas s’interrompre, sous un ciel toujours menaçant.




Le terrain est très difficile, nous avons de l’eau jusqu’au nombril, et pêchons au milieu des patates de corail, qui affleurent sous 10 cm d’eau. Du suicide pour nos leurres.
Ce sera une partie de pêche placée sous le signe des barracudas. Nous ne comptons pas les attaques, j’en ferais d’abord un (=70cm) suivi d’une carangue bleue (Feed Popper blanc). Pierrot fera le barra le plus joli de la journée au Feed Popper rose (>70cm).

Cette partie de pêche me laissera un très bon souvenir. Je lance mon leurre, au tombé, grosse gerbe d’eau, et je perçois un mouvement à mes pieds, c’est une jolie tortue que j’ai tout le temps d’observer s’éloigner. J’en oublie même l’attaque sur mon leurre, ce n’est pas grave. Plus tard, une jolie raie violette partira à mes pieds. Il y en a de nombreuses de différentes espèces dans cette zone.

Bilan : de mon coté un vrai Gaston la gaffe je rate ferrage sur ferrage et même sur les poissons les plus coopératifs. Je crois que ça vient de la nourriture, quand on me prive de bœuf pendant trop longtemps je n’ai plus la forme. Ou c’est l’éthanol qui m’a grillé trop de neurones. Heureusement beaucoup d’activité et les barracudas sont vraiment amusants à pêcher du bord et ils ont vraiment une super dentition, mon feed rose en fera les frais perforé après un poisson. Il se transforme en popper coulant mais fait toujours bouger les poissons.




Le 05/02/2011:


Nous nous réveillons dans une atmosphère lourde, humidité et chaleur sont oppressantes. La mer remue assez fort, et devant nous 2 petites tornades se rejoignent est finissent par se résorber du bas vers le haut.
Nous partons à la pêche à 13 heures, au même endroit que la veille, il fait maintenant beau, nous ne verrons aucune activité de l’après-midi. Pierrot ne pêchera rien, quant à moi, je sauverais le capot en toute fin de journée avec un barracuda sur un Asturie Blanc. Il y a des jours sans…

Je commence la journée en testant palme et tuba sur ce côté de l’ile les fonds sont relativement pauvres. Pas énormément de poissons à observer a part aux pieds des patates de corail, mais celle-ci sont très éloignées du bord.
Bilan : Très difficile de retrouver les postes exactes de l’année dernière. A croire que les patates de corail se sont lancées dans une migration. Nous avançons avec de l’eau à mi cuisse mais rien à faire, impossible de retrouver le passage entre les coraux. Rien de plus frustrant

Il faut avoir l’œil, mais on la voit la p'tiote de tornade


Le 06/02/2011:


Départ à 06h45 de la Guest, nous embarquons à 08h00 sur ce bateau de 27 pieds. C’est une superbe journée. Nous faisons route durant une heure pour atteindre l’île au nord de John Lawrence Island. Nous pêcherons d’îles en îles les unes plus belles que les autres, entre mangroves et falaises végétales, au dessus de plateaux de coraux et de faisceaux de failles. Le nombre d’essences végétales est impressionnant. Nous dérivons au rythme lent de l’un des moteurs et des légers courants. Il y a aussi beaucoup d’oiseaux, des kingfishers aux aigles de mers en passant pas diverses espèces que je n’arrive pas à nommer mais dont les couleurs tranchent avec les verts des arbres. Des cerfs se répondent d’îles en îles.
Personne n’a le droit de débarquer sur ces îles, et l’un des trois skippers nous accompagnant nous informe que les contrôles militaires sont nombreux car il y a beaucoup de braconniers. L’ambiance à bord est très sympathique, et nos guides très pros.
Voyant que je regardais mon nœud de raccord tresse/fluoro qui commençait à donner des signes de faiblesse, l’un des skippers me donnera une canne et prendra la mienne sans me poser de question, et se mettra aussitôt à la tâche. Un quart d’heure plus tard, il me redonnera ma canne avec le plus beau nœud qu’il m’est été donné de voir, il a même utilisé de la paraffine pour le parfaire.
Nous commençons cette partie de pêche par un plateau rocheux, à quelques centaines de mètres de la côte, aucune activité ici.
Nous poursuivons avec une zone à mangroves, assez large et d’une longueur de plus d’un kilomètre. J’ai beaucoup aimé pêcher cette zone, son approche ressemble plus à une pêche d’eau douce. Les freins sont serrés, et nous devons être précis dans nos lancers.
L’un des skippers nous préviens que de grosses carangues ont élu domicile dans cette zone. Quelques minutes après, une énorme gerbe d’eau viendra cueillir le posé du Monster Pop de Pierrot, son frein se met à hurler, puis, malheureusement, sa ligne casse. Il s’en voudra longtemps car c’est son nœud qui lui a fait défaut. Nous avons pu voir ce poisson, il n’y avait que 2 ou 3 mètres d’eau, cette GT devait peser autour des 30 kilos. Cette carangue restera la plus grosse touchée de la journée.
Plus tard, je ferais une carangue bleue, un skipper la décrochera en douceur pour la relâcher. Cela nous a agréablement surpris, nous ne nous attendions pas à ce que cet équipage indien fasse des efforts pour relâcher les poissons en bonne santé. Nous avons su par la suite que le « boss » était autrefois payé à attraper des mérous vivants pour les envoyer vers une autre partie de l’Asie.
De nombreux poissons ratent nos leurres (surtout le Monster Pop) sur cette partie de côte occupée par les mangroves, Pierrot y sortira une GT de sous les branches.
Nous quittons cette zone pour prospecter un courant aux fonds chaotiques, nous ferons monter ici quelques GT, avant d’en accrocher une plus correct, au Surface Bull fusiller qui m’aura fait une attaque assez spectaculaire.
Vers 12h00, alors que nous longions une falaise végétale, Pierrot touchera une petite truite de corail au Monster Pop, qui aura décidément fait la différence en cette matinée.
Nous jetons là l’encre pour dîner, on nous servira un excellent repas dans un cadre idyllique.
A la reprise, nous prospectons un joli courant, j’y sortirai une GT au premier lancer, ici les attaques sur nos leurres se succèderont durant une demi-heure, pour finir par deux bleues dont une jolie. Un des skippers me demande s’il peut la garder pour manger, j’accepte.
Je finirais par manquer une grosse GT dans une chasse sur le chemin du retour.
Si à la fin de cette journée, si la moyenne des poissons touchés n’est pas très importante, nous ne pouvons compter le nombre d’attaques, et cette partie de pêche restera inoubliable.

Bilan : Journée magique pour moi qui n’étais jamais sorti sur un bateau sérieux auparavant, vraiment loin de mes sorties sur les pirogues de l’année dernière. Un équipage vraiment très professionnel, réactif et souriant. Cependant énorme déception sur cette journée. La carangue qui a pris mon premier Monster pop était vraiment grosse. Toute l’attaque s’est déroulée a moins de 10 mètres du bateau et mon cœur a du rater quelques battements quand je l’ai vue se retourner sur mon leurre. Malheureusement mon nœud n’a pas tenu le choc.
Je commence à bien sentir mes bras c’est vrai qu’ils tirent bien ces poppers et si on veut leur faire donner leurs maximum on a intérêt à tirer sec. L’après midi a été particulièrement difficile pour moi, les poissons semblaient se donner le mot pour rater le leurre ou se décrochaient dés la deuxième seconde de combat malgré les ferrages.






Le 07/02/2011:

Aujourd’hui, nous partons sur le port prendre nos billets pour Neil Island, partis le matin à 9h00, nous arriverons à avoir nos billets vers 15h30. C’est donc une journée en moins pour la pêche, nous ne pouvons que jeter nos leurres durant une petite heure pour le coup du soir, il n’y a que peu d’activité, je sortirai un barracuda.
Le soir, nous décidons d’essayer de voir Philoux, que nous ne connaissons que par un ou deux messages échangés par mail, pour lui dire ce que nous avons fait, nous ne le trouvons pas et laissons un numéro de téléphone.
Journée un peu galère. Les horaires de marée ne sont plus très bons pour la zone nous décidons donc de changer d’île. Nous devons effectuer la corvée de l’achat des billets. C’est toujours la cohue. Il faut vraiment s’imposer et faire respecter la queue, si l’on ne veut pas passer deux ou trois heures à attendre. Petite partie de pêche rapide encore un ratage monumental.

Plus grosse que la main...

Le 08/02/2011:


Levés tôt, nous finissons nos sacs et rendons la hutte. Avant de partir, Pierrot se rend compte que sont téléphone est désactivé, nous retournons donc dans la Guest de Philippe pour lui donner un autre numéro. Ce faisant, nous le rencontrons accompagné de sa dulcinée, Karmen. Nous prenons un verre ensemble, rapidement, car notre bateau part deux heures plus tard. Nous sympathisons tout de suite, et allons voir une pirogue disponible en location auprès d’une guest. Peu après, nous décidons de rester pour partager un bateau tout les quatre. Pour Neil Island, ce sera plus tard, nous déchirons nos billets.
Nous décidons tout les quatre de se tenter un coup de pêche au sud-ouest de l’île, il est déjà tard lorsqu’un taxi consent à nous prendre après plus d’une heure d’attente. Nous arrivons sur la plage.
Je ferai juste un garfish et louperais un barracuda et 2-3 fishs non-identifiés. Pierrot décrochera un joli poisson. Il y a pas mal d’activité, mais les conditions sont rendues difficile avec le profil de cette côte, les pierres y sont très glissantes et tranchantes.
En fin de partie de pêche, je vois Pierrot qui se dépêche de reculer vers le bord, avec son leurre encore dans l’eau, il a l’air de paniquer. Il me dit avoir vu un croco et ne veux plus pêcher. J’insiste tout de même 5 mn étant 100m plus loin, mais je n’y suis plus, je ne peux m’empêcher de regarder à mes pieds…Je capitule à mon tour, lorsque l’on a de l’eau à la taille et un croco dans le coin, on ne fait pas le malin.
Nous dînons tous ensemble le soir dans une excellente ambiance.


Journée de départ pour Neil Island. J’ouvre une paupière nous devons vider la hutte pour 8 heures.
La zone que nous explorons en compagnie de Philippe et Catherine est vraiment prometteuse Nous progressons sur des cailloux très glissant mais dés le second lancé c’est l’attaque tout aussi rapidement décroché. Après quelques lancés je vois une forme monter en surface a une cinquantaine de mètres. En contre jour difficile d’identifier la bestiole puis elle replonge. 5 minutes plus tard la forme ressurgit un peut plus proche, 10 minutes plus tard la forme n’est plus qu’a 20 mètres. Plus de doutes c’est un croco. Je fuis la zone le plus rapidement possible. Pêcher avec de l’eau jusqu'à la taille avec un croco a proximité, très peu pour moi. Le panneau « no swiming no diving » n’était pas posé par hasard.



Le 09/02/2011:

Plus petite journée de la semaine, nous ne sortirons malheureusement que 34 carangues, d'un modique poids moyen de 32kg. Seulement 5 d'entre elles passent les 50kg. Heureusement que les thons à dents de chien rattrapent un peu le résultat final, avec une bonne 40aine de poissons pris, 9 d'entre eux à plus de 50kg.
A noter, un petit mérou de 84 kg pris par Philoux au popper, sur ligne 30lbs.
Bon maintenant la vérité…

J’ai grand plaisir à partir dans cette grande pirogue, outre l’agréable compagnie, c’est la première fois que je pêche exo avec un habitué et j’espère profiter de son expérience.
Après 01H30 de route, nous atteignons la petite Inglish Island. J’ouvre les festivités avec une GT de 10-12kg. La plus grosse que je toucherais ce jour là est une 15-17kg. Elle me fera bien plaisir sur un Magic Pop de Orion mais cette prise révèlera aussi mon inexpérience en ce qui concerne cette pêche : nous arrivons sur un banc de fusiliers, grosse tâche jaune dans cette eau bleue profonde. Après quelques lancers, mon leurre tombe au milieu des fusiliers, le banc éclate laissant une tache vide de 20 mètres autour du Magic et je vois une carangue se précipiter sur mon leurre, c’est le pied, elle me donnera du fil à retordre. Mon frein n’étant pas réglé assez fort (autour de 5-6kg seulement avant que Philippe me dise de le serrer), le poisson fait un peu ce qu’il veut et fera le tour de la pirogue. Cette pirogue à 2 toits, et ma canne passe de main en main entre Philippe, Pierrot et moi avant de pouvoir la mettre sur le pont.
Tout au long de cette belle journée, nous sortirons tout les quatre régulièrement des carangues. Il fait beau, le paysage est superbe, des poissons, une ambiance excellente, que demander de plus ?
Il est maintenant temps de rentrer, et devant un apéro bien mérité, Philippe a la gentillesse de nous apprendre à faire quelques nœuds. Très pédagogue d’ailleurs, le Philippe!

Cette première journée bateau avec Philippe et Catherine fut vraiment agréable. Je me positionne dans le trou entre le moteur et le toit, un pied sur une planche de 7 ou 8 cm de large, l’autre callée sur le bidon d’essence. Après quelques lancés, je commence à trouver mon équilibre mais la première tape manque de me faire passer par-dessus bord. Seul point noir la motorisation nous devons rentrer beaucoup trop tôt à mon goût.
Première leçon de nœuds devant une bière bien fraîche ; ce nœud que nous apprendra Philippe me sera bien utile sur ce séjour…








Bon, je mets celle-ci avant que Pierrot la mette, vu le nombre de fois où j'ai pu critiquer ce genre de poses dans les magasines ou autres...




Le 10/02/2011:


Nous embarquons à 07H30, les conditions ont changées et la pêche ne sera pas à la hauteur de nos espérances. Nous nous dirigeons vers Neil Island, Pierrot cassera sur un probable TDC et fera plus tard une GT et une petite bleue. Philippe une GT de 12Kg et moi une de environ 15-17Kg au Dumble Pop 200.
Un aigle de mer tentera de prendre nos leurres, nous attendrons 5mn qu’il se lasse.
Cette journée peu prolifique mais agréable s’achèvera dans la bonne humeur autour de quelques verres.

Des poissons particulièrement pinailleurs aujourd’hui j’en rate trois pour commencer et je commence à perdre ma concentration deux bleues prennent violement mon Popper au bateau et se décrochent. Mon second Monster pop est englouti et mon fluoro tranché net. Philippe nous avait prévenu qu’il avait déjà été coupé sur ce post les jours précédents.
Le soir je craque dans la boutique du centre ville pour 2 nouveaux roosta qui remplaceront quelques leurres perdus.






Le 11/02/2011:


Nouvelle sortie, nouveau départ à 07H30. Les conditions se sont encore dégradées sous un vent de N-E, le manque d’équilibre ne rend pas la pêche très confortable. La partie débute correctement, Philipe ramène une GT au bateau sur son premier lancer près de Inglish Island. Il faudra attendre un bon moment pour qu’un poisson soit à nouveau sorti de l’eau, je remonterai une GT au Dumble 200.
Les attaques sont régulières et nous sortirons quelques poissons. Par contre quasi rien en surface.
L’ambiance à bord du bateau est toujours aussi bonne. En quelques minutes Philippe fera un joli mérou, suivi d’une carpe rouge. Il cassera son leurre peu après sur un gros fish !
Sur la fin de la partie de pêche, mon leurre fera fuir un dugong.
Le soir autour d’une bouteille de rhum, nous nous consultons et décidons que le lendemain sera consacré au repos.

Premier capot bateau pour moi et deux leurres perdu de plus mais toujours une aussi bonne ambiance sur le bateau. Je suis vexé, un poisson me vole ma flashmer agrémentée de mon joli octopus chartreux…




Le 12/02/2011:


Journée entre ballades et plage, nous pêchons tout de même 1h00 devant la Guest, où nous rejoignons nos 2 amis pêcheurs. Il y a de l’activité et quelques poissons montent sur nos leurres, Philippe sortira une jolie bleue, pendant que j’en décroche une. Quelques poissons mais surtout pas mal de ratés.
Un bon apéro, un bon resto, et la journée est terminée.
On est pas bien dans l'eau Philippe?


Le 13/02/2011:

Nous retrouvons notre pirogue préférée pour une journée nous amenant en direction de Inglish Island. Au large, nous trouvons un banc de fusiliers où nous toucherons pas mal de poissons.
Déconvenue pour Pierrot qui laissera un leurre sur un gros.
Nous nous déplaçons pour nous positionner de l’autre côté de l’île. Karmen y touchera une jolie carangue noire. Philippe enchaîne deux GT et un butter fish, quant à moi, je suis heureux de sortir au Magic Pop une GT, puis une bleue, une truite de corail, puis comme les poissons ont eu vraiment du mal à monter en surface ce jour, une carpe rouge, un petit mérou puis deux nouvelles truites de corail dont une jolie, le tout avec un Hiro plongeant.
Je décrocherai une jolie GT sur la fin de la journée.
Le soir venu, nous dégusterons un butter fish et la plus belle truite de corail. Je n’avais jamais mangé ces poissons, c’est excellent!

Aujourd’hui j’ai complètement raté le tempo. Je casse et dois refaire mon montage alors que l’activité bat son plein sur le bateau. Finalement mon montage est refait et au premier lancé, c’est la touche. Je me fais proprement couper la ligne après trente secondes.
La journée et plutôt calme peut d’activité nous longeons un plateau, Nicolas décide de monter un leurre plongeant. Premier lancé le leurre semble difficile à remonter. Elle tire vraiment cette bavette. Normal une petite truite de corail a gobé le leurre.









Le 14/02/2011:

Seconde journée « light », nous traînons un peu des pieds avant de sortir 2 heures pour un petit capot. Demain, nous partons pour Neil Island à part si nous rencontrons à nouveau un couple de pêcheur. Nous faisons un dernier dîner avec Karmen et Philippe dans une cahute sur la place du marché chez notre pote Anoop rencontré l’année passée. Comme à l’habitude tout le long de cette semaine, j’apprécie de plus en plus la présence de ce couple fort sympathique. (C’est la peur qui me fait écrire cela…)

Journée repos ; cette fois nous quittons vraiment Havelock. Dernière journée en présence de Philippe et Catherine. Leur présence nous aura beaucoup apporté sur cette première partie de séjour.


"Cuisson" au soleil.

Préparation et épandage du goudron:





Le 15/02/2011:

Nous nous levons tôt pour partir vers Neil, nous déjeunons une dernière fois en compagnie de Karmen et Philippe, puis allons prendre nos billets pour un départ à 10H00.

Arrivée sur Neil Island. Cette île est vraiment surprenante, je suis complètement perdu, on ne se croirait quasiment plus en Inde ; c’est calme.
L’île semble suffisamment petite pour se déplacer en vélo mais après un rapide coup d’œil aux machines de courses nous déchantons ces vélos sont peut adaptés à nos tailles. Nous testons quand mêmes ces machines de course, après quelques minutes la pédale du vélo de Nico se déboite et nous commençons à avoir un doute sur les possibilités d’avoir un jour une descendance.


Après une journée quasiment sans pêche il me tarde de relancer nos leurres.


Nous arrivons à 12H00 et trouvons une île bien différente d’Havelock, beaucoup plus petite, plus authentique, avec bien moins de touristes. Nous allons sur une Guest House au Nord-Ouest de l’île, tout prés d’une flèche de sable. Les touristes sont ici majoritairement indiens et quelques hippies bien « abîmés » occupent l’île. La Guest est à 1000 Rps la nuit, nous la prenons tout de même car la capacité d’accueil de cette île n’est pas très importante, et nous souhaitions être prés de la mer. Par le passé, certaines personnes ont du patienter en dormant sur la plage ou dans un hamac en attendant qu’une place se libère.
Nous commençons par chercher un mode de transport pour nous rendre aux différents postes, les rickshaw étant ici peu présents. Sous une chaleur écrasante et après avoir loué des vélos et repéré le petit centre ville (où Pierrot se fera dévorer des yeux par une certaine Anita), nous partons prospecter les abords de la guest canne en main.
En arrivant à la côte, un paisible dugong passe à une vingtaine de mètre de nous (proche du lamantin pour ceux qui ne connaissent pas).
La flèche de sable aux abord de notre guest est un lieu ou se rendent les touristes indiens venant admirer le couché de soleil. C’est la marée haute et nous ne pouvons aller ailleurs, tant pis nous pêcherons devant la trentaine de touristes qui du coup se regroupent derrière nous, et quelques dizaines de photos sont prises de deux pêcheurs devant un couché de soleil.
Le soleil à l’horizon, je décroche une GT, le maintenant fan club de touristes formé derrière nous vibre à la torsion de ma canne, puis est déçu au décrochage. Comme à l’habitude, les fonds sont difficiles avec de nombreuses patates de coraux morts.
Quelques minutes après, je subis une belle attaque à bout de lancer sur mon Surface Bull. Les indiens sont un peuple assez enthousiastes, et la foule dans mon dos hallucine un peu…J’entends des cris et le début d’une énorme séance de photos et vidéo commence! La GT ne se laisse pas faire et prend un courant, je la mets au sec quelques minutes après sous une pluie de flashs. Lors de la mise au sec, un « cinéaste » amateur arrive même à passer entre la carangue et ma canne, c’est un concert d’applaudissements.
Certains tenteront même plus tard de prendre le leurre alors que l’on est en train de lancer, nous nous méfions à chaque lancer de na pas pêcher l’un d’entre eux.
Lorsque je décroche le poisson, certains tentent de l’acheter. J’entends « two hundred rouppies », puis devant mon manque de réaction, « three hundred rouppies »…
Lors de la remise à l’eau, nouveaux applaudissements, plus mesurés, car ils sont surpris que ce poisson soit relâché. Un hippie vient et m’aurait bien embrassé d’avoir relâché ce poisson.
Je regarde Pierrot, un touriste a sorti son gros objectif et se tient à un mètre derrière lui, pour un gros plan, j’attends que l’objectif soit pris par un Owner…

Je pense que l’on peut débuter une carrière dans le Bollywood !

La petite histoire: Après quelques attaque, à la nuit tombée, je préviens Pierrot que c’est mon dernier lancer. Il ne me reste plus qu’un tour de manivelle avant de remonter ma canne pour partir lorsque une superbe attaque ce produit, avec 4 mètres de fil sortis et dans 50cm d’eau, les sensations sont fortes, une nouvelle GT est mise au sec après un combat sportif.
La journée est finie est nous sommes content de cette première heure de pêche sur Neil malgré le nombre de touristes présents sur ce poste au couché du soleil.


Bilan le cousin fait la star devant les projecteurs les flashs crépitent pour un peu il y prendrait goût l’animal.



Première nuit en hamac sous bonne garde.

Le 16/02/2011:

Nous nous préparons à partir pêcher lorsqu’un local vient me voir et me demande si cela nous dérangerait qu’il nous accompagne et nous montre quelques postes. Son prénom est Deelip et il s’avèrera être très sympathique. Nous partons tout les trois pour nous rendre en direction de Natural Beach. Seule une carangue bleue sera prise sur cette sortie, mais le paysage est magnifique. Nous marchons tout d’abord aux travers d’une mangrove rocheuse, puis sur un terrain très accidenté composé de roche volcaniques, avant d’atteindre une zone de « cimetière à coraux ».
Le soleil est à l’aplomb et les tapes inexistantes, nous décidons de rentrer recharger nos batteries avant de repartir.
Le soir, nous tenterons un coup de pêche où nous avions touché de la GT la veille, j’en louperais une et je ferais une jolie truite de corail.
Nous n’avons pas touché grand-chose cette journée, mais elle fut très agréable. Neil Island est beaucoup plus calme que sa voisine Havelock, et cela me correspond mieux.




course de crabes coco

Hargneux les bestioles! C'est bien du sang...


Le 17/02/2011:

A 06H00 nous sommes à la pêche, pour un joli capot. Mon bras me lâche et je ne pourrais reprendre ma canne de la journée.
Dans la soirée, Deelip nous a trouvé une pirogue pour 3500Rps la journée, nous la réservons pour le 19/02.


Le 18/02/2011:

Les rats commencent à me taper sur le système… Je ne suis pas réellement gêné de partager le gîte avec eux, mais leurs batailles nocturnes me réveillent une dizaine de fois par nuit. Ils en arrivent même à se battre sur le lit, 15 cm au dessus de ma tête… Je me dis que lorsque je serais habitué à leur bruit, ils ne me dérangeront plus (du moment qu’ils ne veulent pas goûter du Normand!). Nous ne pouvons garder la moindre nourriture. Même les paquets de cigarettes fermés sont la proie de ces affamés. Nous venons de comprendre pourquoi nous perdions autant de paquets de clopes.
Pas de pêche aujourd’hui, mon bras ne me le permet pas et je préfère me préserver pour demain. La chaleur est oppressante. Nous trouvons néanmoins le courage pour une séance de snorkeling. Les fonds marins sont ici complètement dégradés, c’est un cimetière de coraux. Un habitué de l’île nous explique que la baisse de la population de poissons sur 1 an est très importante. Il estime qu’en 1 an, cette population a baissé de 75/100 minimum.
Le soir nous allons au resto, 7 clients sont présents, on nous annonce donc plus de 2 heures d’attente, soit certainement 3 heures. On s’en fou, on est en vacances.

Le 19/02/2011:

Deelip se joint à nous pour cette journée bateau, pour notre plus grande joie car il est très sympathique.
Nous prenons un rickshaw et arrivons à 07H15 au point de rendez-vous. C’est un bateau prévu initialement pour le snorkeling, avec une plaque en plexi au milieu pour observer les fonds marin. Il n’est pas très stable, et nous jouerons les équilibristes aujourd’hui. Il est déjà limite pour un seul pêcheur, avec son planché peu pratique et un toit sur les ¾ de la surface. Le moteur est un 9x9 Yamaha. Le skipper nous emmène sur Little Neil Island et nous traînons un peu en route, je ferais là mon premier Butter fish.
Après une heure de route, nous arrivons sur la côte de cette petite île et nous sommes excité de voir autant d’activité avec de larges bancs de fusiliers. Pierrot sortira une première GT au Roosta Popper. Ensuite, malgré la présence manifeste de nombreux poissons, impossible d’en faire monter. Nous essayons de nombreux leurres et cuillères, parfois, nous voyons bien des carangues suivre, mais rien n’y fait! J’avoue que je suis un peu dégoûté, je suis comme devant une belle entrecôte que je ne peux saisir!
Nous finissons par changer de lieu de pêche et laissons là les fusiliers…
Nous avançons de 3-400 mètres pour nous placer sur un nouveau poste, les poissons ne veulent manifestement pas monter sur nos poppers. Les fusiliers sont toujours présents, toujours chassés et nous toujours frustrés. Je fini par mettre un plongeant de chez Hiro.
Le bateau est une nouvelle fois encré (satanée encre…). Je lance laborieusement ce leurre en équilibre sur deux orteils, et 2-3 tours de manivelles plus tard, un mini-bus ce prend à mon hameçon. Après un combat rendu difficile par l’encre et l’instabilité du bateau, je mettrai à sec un poisson de 18-20kg. Ensuite, plus rien, malgré que les fusiliers soient toujours là…
Nos guides décident de changer de poste et nous positionne au sud-est de l’île. L’ancre est à nouveau mise à l’eau. Nos 3 compagnons en profitent pour se mettre à pêcher et sortent différents poissons que je ne saurais identifier.
Pierrot sort une cuillère Orion et accroche un joli poisson, malheureusement il se décrochera.
Quelques minutes plus tard, il sort une truite de corail que nous garderons pour le soir.
Nous finissons vers 13H00 à revenir sur la première zone abordée, où nous avions laissé de larges bancs de fusiliers, tantôt jaune fluo, tantôt d’une belle couleur turquoise.
Encore une fois, les poppers ne donnent rien, malgré de nombreux suivis, les poissons ne tapent pas le leurre. Je pense qu’ils devaient être gavés.
Pour la 4-5ème fois de la journée, je redonne sa chance au Baby Runbow (rose) sur un fond de 3-4 mètres avec un bon petit courant, et bien m’en pris, car après une dizaine de lancer, je fais descendre le leurre tout en regardant Pierrot éclater un nouveau banc de poissons turquoises quand j’ai eu l’impression de prendre un bus de volée. Je resserre mon frein un peu plus, et le porte à plus de 12Kg (vérifié plus tard à 12.8kg). Cela n’empêcha pas le moulin à continuer de chanter, et la Waiefu de plier dangereusement. Pierrot m’a ceinturé, car la forme du planché m’obligeait à avoir les pieds joins sur un bateau déjà branlant. Je ne comprenais toujours pas que j’avais une GT au bout de la ligne. Elle fini par revenir droit au bateau et Pierrot eu le bon réflexe en demandant une bonne dizaine de fois à l’équipage de remonter l’ancre, puis en protégeant la canne car le toit du bateau me bloquait tout un côté.
Un premier passage de la GT en surface avant qu’elle ne reprenne une dizaine de mètres, nous appris qu’elle était prise par le ventre et plus tard, avec difficulté, une Ignobilis d’environ 30 Kg était enfin au sec.
J’étais aussi soulagé que heureux car je ne faisais pas le malin le poisson au bout de la ligne. Déception, elle est morte quelques secondes après avoir été remontée sur le pont.
Cette carangue ainsi qu’une autre prise dans la journée furent donné à Deelip, il nous a ensuite dit, que son salaire d’homme à tout faire/cuistot lui rapporté 3000Rps/mois, la vente de ces deux poissons équivaux pour lui à 6 semaines de salaire… (Le salaire du manager de la Guest où nous étions est de 6000Rps soit 97 euros par mois). Pour vous rendre compte, à la revente, la GT est à 80Rps/ kilo, 200 le butter, 250 pour le mérou, 400Rps pour la truite de corail et 700Rps pour la langouste. Je suis quelqu’un qui relâche dès que possible, mais dans ces conditions…

Après ce poisson, nous repartons sur Neil, de belles carangues sont venues taper furieusement nos poppers enfin redevenus attractifs. Nous prenons notre pied. Pierrot se fera embarquer par un gros mérou sur le retour, mais ce poisson a réussi à regagner les roches…
Nous décidons de relouer un bateau le surlendemain.

Il est 15H00 quand nous rentrons et après s’être longuement désaltéré au bar de la guest, trop peut-être, nous repartons pêcher sur la côte ½ heure avant le couché du soleil. Pierrot prendra alors coup sur coup 1 petit thon, 1 garfish, 2 barracudas, et une belle carangue bleue, le tout au Surface Bull et en une vingtaine de lancers! Quant à moi, rien du tout si ce n’est un énorme remous alors que je retirais le leurre de l’eau.
Cette journée s’achève autour d’un superbe repas autour de la truite de corail, qui aurait certainement nourris 6 personnes mais que nous finirons, auquel vint s’ajouter Korine, une charmante Italienne…

Bilan : dur de faire manœuvrer le bateau. Devant le manque de réactivité je deviens très directif et demande de remonter l’ancre immédiatement et tente de faire manœuvrer un minimum le bateau pour faciliter le combat de Nicolas avec sa carangue. Ce poisson est dur a sortir de l’eau je ne peux saisir sa queue d’une seul main elle est trop large. Je dois lâcher le leader pour le saisir correctement et la hisser a bord.








Le 20/02/2011:


Pierrot se lève tôt pour faire le coup du matin, il aura vu pas mal d’activité avec des chasses de fusiliers très proches du bord... Quant à moi, je n’ai pas réussi à me lever…
Il ne nous reste que quelques jours sur les Andaman, nous pensons les passer ici, à moins que le jour du départ du boat ne corresponde pas (4 bateaux la semaine).
Pierrot a du garder un poisson blessé, une carangue bleue qui avait profondément engamé son leurre. En fin de matinée, Pierrot et Deelip s’occupent de la préparer pour en faire un carpaccio, au grand étonnement d’une lingère qui ne comprend pas que l’on puisse manger du poisson cru.
Avec les rats, ce sont les puces qui commencent à rendre les nuits difficiles, si au moins elles pouvaient les rongeurs…
La séance de pêche débute à 14H00, nous partons pour Natural Beach. Les fusiliers sont proches du bord mais nous ne sortirons rien jusqu’à la nuit. Juste une ou deux montées…
Nous rentrons, le resto est fermé, finalement, heureusement que nous avions une carangue, nous la mangeons crue, nous manquons de citrons…pas mauvais du tout accompagnée de rhum.









Le 21/02/2011:

Nous embarquons à 8H00 pour une journée difficile de par l’intensité du soleil et de la chaleur, pas un poil de vent, pas un banc de fusilier. Nous retournons vers Little Neil Island.
En partant, une grosse raie guitare passe sous le bateau, je n’en avais jamais vu. Nous avons changé de bateau aujourd’hui, il est un peu plus pratique et à un moteur de 40CV.
Pierrot sortira une GT d’environ 14-15kg au K-ten, puis beaucoup plus tard, j’en sortirai une à mon tour au Surface Bull. Les poissons sont difficiles aujourd’hui, et nous en toucherons peu.
Nous avons aussi revu un dugong, une rencontre toujours agréable avec cet animal hors du commun.
Pierrot achèvera cette partie de pêche avec une carangue bleu prise au jig.
Nous renonçons à vouloir faire comprendre à notre équipage que l’on ne veux pas de cette fichue ancre. A chaque arrêt du moteur, leur premier réflexe est de la mettre à l’eau, le notre est de leur dire de ne pas la mettre. Ils obtempèrent à chaque fois avec un large sourire, puis la remette à l’eau quelques minutes après l’avoir remontée. Tant pis…ils ne sont pas guides de pêche et n’ont jamais touché une canne, et on ne leur en voudra pas, mais j’avoue que c’est un peu frustrant.

Le soir, petite séance de pêche du bord, mais pas de poissons pris, le leurre de Pierrot à bien été attaqué, mais le poisson aura gardé avec lui le Surface Bull, difficile de pêcher du bord avec ces fonds accidentés.




Le 22/02/2011:

Nous décidons de passer la journée sur une partie de la côte au sud-Est de l’île, repérée en bateau la veille.
Le vent est un peu levé, de secteur N-O. Si nous n’avons pas vu énormément d’activité sur l’ensemble de la journée, nous avons pu faire quelques poissons. Au bout d’une demi heure, je ferai une jolie truite de corail. Nous poursuivrons cette journée par quelques GT et bleues le tout au Surface Bull. Les poids de ces poissons n’étaient pas très élevés, mais le profil de cette partie de côte est difficile avec un bon courant et le plaisir tiré de ces prises est important. Nous pêchons un peu en retrait d’un tombant du récif, et les poissons sont doués pour venir gratter nos bas de ligne sur les roches.



Petite deviendra grosse...



Le 23/02/2011:

Aujourd’hui, journée repos, et j’en avais besoin. Je me lève et ne quitterais pas mon livre avant d’en avoir lu la fin.
Pierrot à une rage de dent carabinée, et nous nous décidons à partir pêcher qu’à 16h00. J’aurai passé la moitié du temps de pêche à chercher mon pommeau de canne qui restera au fond de la mer des Andaman.
Je suis heureux car j’ai fait ce jour ma première carpe rouge prise du bord. (Surface Bull)

Le soir, nous convenons avec Deelip autour d’un « éthanol » que nous relouerons le bateau le lendemain. Il nous propose 04h00 du matin, 06h00 ou 08h00. Nous convenons d’un départ à 06h00.





Le 24/02/2011:

Nous somme debout à 05h00 et attendons le rickshaw prévu à 05h45. A 06h15, il arrive nous disant que le bateau ne pourrait partir avant 07h30, pour cause de…marée basse, le bateau n’avait pas été déplacé la veille. Une fois sur place, nous voyons bien que cette heure ci ne pouvait pas non plus être tenue…nous n’embarquerons à 09h00. Superbe organisation indienne, comme à l’habitude, mais ce n’est pas grave…

Il va falloir attendre encore un peu...

Une heure plus tard...


Le vent souffle fort aujourd’hui, Pierrot demande à l’équipage s’il est vraiment possible de prendre la mer aujourd’hui. Ils sont confiant, cela ne nous rassure pas vraiment car les indiens n’ont pas le non facile, tout est toujours possible.
Nous sommes rapidement trempés, les creux font plus d’1m50 pour une embarcation déjà peu stable. Nous ne pourrons pas nous éloigner de Neil Island, et seront limités qu’à un petit secteur à l’abri du vent…
Sur la première zone, nous avons pas mal d’activité, quelques carangues passent sous le bateau sans que l’on puisse déclencher d’attaque, elles sont toujours aussi difficiles. 2-3 mérous montent sur nos leurres et Pierrot en décrochera un beau (10kg ?).
Après que nous ayons touché quelques poissons, je ferais une jolie GT d’environ 25kg en bout de lancer sur un Dumble Pop 200 qui me fera bien plaisir. Ce leurre ne ressemble plus à grand-chose depuis quelques jours, mais son nouveau coloris bois naturel n’a pas l’air de déranger les carangues.
Un peu plus tard, juste après s’être à nouveau ancré, un poisson argent saisi le leurre et me gratifie d’un saut à la verticale de plus de 1m50, c’est un barracuda qui nous offrira un joli spectacle à force de sauts et de chandelles.
Nous rentrons à 14h00, et une fois n’est pas coutume, nous ne ferons pas le coup du soir aux abords de notre guest.
Demain, ce sera la dernière partie de pêche…






Le 25/02/2011:

Dernière journée complète sur les Andaman, ce séjour a décidément passé très vite. On signerait bien pour un ou deux mois supplémentaires.
Pierrot s’est levé tôt et est à la pêche pour 05h00. Comme à l’habitude, j’ai plus de mal et ne décollerai pas avant 07h30.
A priori, je n’ai pas loupé grand-chose, beaucoup d’activité mais capot.
Nous louons une moto pour finir de découvrir cette petite île, puis allons faire une dernière fois le coup du soir sur la flèche de sable à côté de notre Guest. Le port du casque est obligatoire pour les hommes en Inde, pas pour les femmes, ni pour les passagers...
Rien à noter jusqu’à la dernière demi-heure de pêche où nous commençons à toucher quelques GT. Pierrot finira la journée en sortant une belle bleue puis casse de suite sur une grosse (aïe, je crois très grosse ?) GT.
Le temps qu’il remonte, je louperai un poisson et je décrocherai une belle GT.
C’est dommage de finir un trip de pêche sur ces échecs, il va falloir qu’on revienne…

Dernier coup du soir pour nous. Je décide de monter un surface bull la mer est descendante et en début de partie il doit y avoir deux mètres d’eau sur le poste mais cela va se compliquer durant la soirée. Je ne veux absolument pas finir sur un capot. Une petite bleue finit par me rendre visite malheureusement elle est blessée. Un touriste indien me demande si il y a des poissons devant nous et s’apprête à faire du snorkelling sous ma canne. Je le retiens et c’est sous la canne de Nicolas qu’il décidera de plonger malgré les deux kilomètres de plages disponibles. Je continue à lancé et là très grosse attaque mon frein est serré a bloque il n’y a quasiment plus d’eau et c’est la casse …






Le 26/02/2011:

Juste quelques mots pour cette journée nous ramenant sur Dehli. Nous prenons d’abord l’avion pour Chenaï, où nous rencontrons un français lui-même revenant d’un trip pêche aux Andaman.
Il nous rapporte avoir passé un séjour formidable, avec beaucoup de gros poissons (quasi tout les jours des GT de plus de 40kg), peut-être l’un de vous, ou lui-même se reconnaîtra.
Ce « sympathique » pêcheur est un peu en panique car le distributeur de billet lui a avalé sa carte bancaire, Pierrot passe alors beaucoup de temps avec son téléphone pour arranger la situation, impossible de trouver un responsable pour la lui rendre. Je le dépanne d’une bonne somme d’argent pour qu’il ne soit pas laissé sans moyen, avec mon adresse et téléphone pour qu’il puisse me rembourser. J’attends toujours de ses nouvelles aujourd’hui. Un peu bonne poire moi…



Bilan :


Au final nous avons pris énormément de plaisir au cour de ce trip, nous n’avons pas fait de très gros poissons, mais nous venions pas pour « scorer », nous prétendions juste à passer du bon temps, et c’est réussi.
Nous pensions faire 3 îles différentes, nous voulions monter au Nord de l’île principale, nous n’avons pas pu le faire faute de temps, ce n’est que partie remise.
Ces îles sont magnifiques, mais je suis inquiet pour leur avenir, Havelock change vite et devient un endroit où seul compte le business. A court terme, je pense que la mort des coraux entraînera inévitablement une baisse de la population de poissons, et un changement dans l’activité touristique. Jusqu’à présent, l’économie repose sur un tourisme lié en grande partie au snorkeling, nous avons pu observer que les nombreux bateaux autrefois réservés exclusivement au snorkeling diversifient leurs activités et proposent leur service pour la pêche... Des locaux investissent et proposent des sorties pêche destinées à un public de pêcheurs connaisseurs, et non plus seulement aux pêcheurs occasionnels.
Pourtant impossible à trouver en Inde, un magasin vend des leurres sur Havelock.

Quel trip formidable....
Merci pour ce fabuleux récit.
Ca c'est l'aventure....
Etant allé là-bas ....chapeau bas.

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http://www.dailymotion.com/video/xfhj2r ... mbat_sport

Oh Pinaise!!! tu parles d'un compte rendu....... c'est un long métrage hollywoodien!!
Bravo !! super trip, très belles photos de ce pays, c'est intéressant de montrer aussi comment les habitants des pays de voyages de pêche vivent
(pour l'instant j'ai vu que les photos et lu 1/4.... ouf.. va falloir faire ça en plusieurs fois)
Merci pour ce fabuleux partage

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Nico, tu sais ce que je pense de ton CR, je ne vais donc pas en rajouter
Je m'aperçois que j'ai oublié de demander à Phiphi où il achetait ses shorts

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Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert

Long mais bon superbe photos et pas que celle de fish j’ai tout aimé franchement merci de nous avoir gratifier d’un t’elle CR c’est purement une merveille
Un vrais road movie
Encore merci et bravo
A +++++ CAB

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Superbe tu nous fait découvrir en plus des fisch des paysage superbe
report coloré et sympathique merci du partage sacre boulot sur l'ordi

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Tan que vire, faï des tours ..............

Après lecture, j'ai l'impression moi aussi de rentrer de voyage
Que dire de plus que merci

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Une piqure de jigging par semaine et on se sent beaucoup mieux

J'en ai le souffle coupé
Tout simplement génial ce report, franchement merci pour ce récit passionnant, ces photos magiques, ces poissons, cette bonne humeur... un partage au top

Déjà fini le report

Quand les cousins vikings partent en vacances à la pêche, c'est... époustouflant
Quel MEGA report... Que de détails.
Merci pour tout le boulot que cela représente, merci pour le partage de vos émotions et ressentis, merci pour les photos de pêche et de scènes de vie quotidienne.

C'était génial, vivement votre prochain trip

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http://luxxus.unblog.fr/?p=96

Vu la tronche des miens, et le nombre de vannes que je me suis pris par Pierrot sur les shorts que je traine depuis 20 ans qui datent de ma seconde, je ferais mieux de lui demander aussi!

Merci pour tout vos messages! J'ai eu plaisir à écrire pour ce CR

Nous pourrons faire une commande groupée

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Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert