Je retrouve dans l’avion à Wallis mon pote Didier qui arrive de la Réunion et après un court vol, on descend à l’aéroport de Nadi, Fidji
Là on se fait vite remarquer car Didier tombe en admiration devant de magnifique jupes blanches taillées en triangle..portées par les agents de sécurité de l’aéroport !
Il me faut toute ma force de persuasion pour réussir à empêcher cette idylle naissante que j’attribuais à la fatigue,( Reunion Australie, 10h30 de vol, 3 heures d’attente à Sydney, 3h de vol pour la Caledonie, 7 heures d’attente, puis 3h30 de vol pour Wallis, 3 heures de stop à Wallis, puis 2h pour Fidji……soit 32 h environ ….) On prend nos quartiers à l’horizon Backpackers, puis on repart à l’aéroport récupérer Alban, qui arrive lui de Papouasie !
Mes 2 acolytes font connaissance pendant que je vais récupérer des poppers en ville, on devise allègrement en parlant du vent énorme qu’il y a depuis quelques jours dans le secteur, un rapide repas sur place et gros dodo mérité, demain matin, re aéroport pour le depart à Taveuni
Le vol se déroule sans encombres, hormis le billet traditionnel, ‘chef, les tubes tiennent pas dans l’avion, je sais pas comment on va faire….un billet de 50 dollars plus tard, les tubes tiennent dans l’avion !
On survole l’ile principale des Fidji, puis l’océan se teinte de turquoise, de taches blanches, des reefs partout, des lagons, des passes, les yeux s’écarquillent pendant que l’avion amorce sa descente
on se pose sans problème à Taveuni, magnifique petite ile à l’est des Fidji, surtout connue car c’est ici que passe la date line, c'est-à-dire la ligne de changement de jour
Baba le marin nous attends, ‘nice to see you again Steph’, faut dire que j’étais venu l’année dernière et que l’on avait bien rigolé, et que du coup, j’avais même fait les gros titre de Hawai Fishing News, la French Connection qui était venu casser des cannes à Taveuni ! Car c’est bien la raison qui m’a ramené ici, et qui m’a donné envie de faire connaitre cet endroit, je m’étais fait proprement démonter l’année dernière sur un tombant impressionnant, par ce que j’avais présumé etre un dent de chien tout aussi impressionnant, bilan canne explosée….. Baba nous amene jusqu’au gite, on fait la connaissance de Guy(qui deviendra Mister Guy) et d’Alex, puis le staff arrive pour nous faire la chanson de bienvenue au son du Ukulélé
Welcome to Taveuni guys, ça y est on est dans l’ambiance, Fidjian style Perso, j'aime beaucoup l'environnement, même la salle de bain est ornée d'un marlin!!! Ca fait pas 1 heure que nous sommes arrivés, que déjà la terrasse ressemble à un champ de bataille, contre un mur, les sevenseas, Ripple, Fisherman, Hot’s, Zenaq, Shimano, Smith, Tenryu s’alignent, 3,5 kg d’hamecons sont étalés sur la table, les bas de ligne et les bobines de tresse s’empilent partout, et à coté de l’évier, c’est une concentration de moulins……on est chauds comme la braise
Mais malgré cette excitation, nous préférons ne pas tenter la sortie de l’après midi, le vent est encore violent, on va se faire tabasser, on préfère se reposer un peu pour etre d’attaque le lendemain , enfin, allez vous reposer avec les ronflements de Didier !!!!
Dès 5 heures du matin, décallage horaire oblige, notre fin limier Guy est déjà dans le jardin en train de guetter le vent, qui est encore bien présent
On prend le petit dejeuner sur une terrasse surplombant la plage et l’ocean, rien que pour cela, ca vaut le coup de faire le voyage On prend les affaires, et on descend sur la plage, à 100m du gite, c’est là qu’est amarré le Hunteress, open de 9m motorisé par un 250cv yamaha, qui sera skippé par John, Baba étant le marin
John, le capitaine, nous dit qu’on va faire un grand run pour aller pecher un reef plus ou moins abrité du vent, on met le coupe vent, et go, le trip taveuni démarre On fait une bonne heure de run à 25/30 noeuds, on sort du canal entre Taveuni et Savusavu, et on est prets à lancer Chacun commence trouver ses marques sur la bateau, et ca poppe allègrement, malgré une mer agitée, des vagues assez importantes, et le vent qui n’est pas tombé Il y a un bon éventail de popp dans l’eau, du fait maison pour Guy, surface bull, et bien sur un moellon pour moi, 250 grammes !! Nous avons quelques attaques, des suivis, décrochés, et le premier bruit de moulin est celui de mon dogfight, et je ramène rapidement un barracuda d’une dizaine de kilo, c’est mon premier poisson avec ma fisherman GT monster 74rs, j’aime bien ! Dans la foulée, je prend la première carangue du séjour, une 10 kg hyper vivace qui retrouvera bien vite l’eau après la photo traditionnelle
Ce qui est moins traditionnel, c’est qu’Alex n’a pas la forme, et que nous repartons dans un grand run vers Taveuni pour le déposer à terre, nous tentons ensuite un peu de jig mais sans succès, nous ne somme plus sur les spots et il est trop tard pour y retourner
Alban joue la carte du light, et ramène quelques poissons, nous en garderons 2 que nous donnerons à un petit pecheur en pirogue rencontré au milieu du grand chenal qui sépare les 2 iles
L’ activité est très très limitée, le capitaine préfère nous économiser en vue des prochaines sorties, et nous reprenons la direction du camp
Un bon repas le soir, et nous sommes prets pour le lendemain, sauf Alex pour qui le séjour Taveuni s’arretera là
Le lendemain, cap au Nord, on passe le site des huitres perlières, et on commence à popper le long du reef, on se prend encore quelques attaques, remous, quand Mister Guy voit son halco se faire gober, premier fish sur la Tenryu guimauve, ca part doucement, et Guy gère tranquillement, le poisson vient relativement facilement, et on en profite pour faire les cons sur le bateau, mais tout d’un coup, ca s’emballe, ca accélère très fort, et le combat prend une toute autre tournure Guy qui avait le sourire fait maintenant la grimace (ca fait flipper, ça !), la tenryu est au diapason de Guy, ou vice versa, c'est-à-dire tout plié, tout rouge, et ca couine ! Le poisson prend du fil et se bat comme un beau diable, part à gauche à droite, sonde, tout cela pendant que John positionne le bateau pour éviter les patates On voit bien les limites de la canne, qui encaisse les coups de boutoir, mais ne fatigue pas la GT, du coup, on est bien à 2 doigts de tout perdre quand Guy, obligé de s’assoir car à court de jus fait frotter la tresse et la canne sur le bastingage…mais ouf ca tient le coup et ca ne casse pas ! sauvé ! enfin, sauvé, c’est beaucoup dire, car l’ancien est dans le rouge, et me demande de prendre la canne, il n’en peut plus….pas de chance pour lui, il n’en est pas question, et on le motive ‘non moi je ne pêche pas avec des Tenryu, je ne la prend pas, c’est ton poisson, allez vas y elle n’est pas loin, utilise la vague, souffle, etc etc’, un petit coup de main pour se sortir d'une situation difficile et Guy continue le combat seul
finalement, après encore de bien beaux rush et quelques frayeurs, Guy ramène sa carangue au bord du bateau, Baba la monte à bord, quelle belle pièce ! Guy est vanné mais content, il l’a combattu seul, il en a chié, mais il l’a fait ! Alban a lui filmé tout le combat, on aura de bons moments bien choc ! Il sort le mètre et prend les mesures de la GT, calcul fait, 48 kg !
C’est le record du club !
On continue l’exploration du reef, on passe à un second, on tente même un spot somptueux et monstrueux, qui voit deux masses d’eau se rencontrer au milieu du chenal, et exploser dans des montagnes d’eau, mais rien de rien, les poissons ont la bouche cousue, seule une carpe rouge aura le malheur de croiser le pop de Didier, qui pompera tellement énergiquement qu’elle décollera de l’eau !
On aura donc fait un superbe poisson, mais on restés sur notre faim, nous sommes dans des endroits vraiment somptueux, des paysages de rêve, des reefs de folie,..et pas de poisson, c’est pas possible ! pourtant on n’a pas de chat noir à bord, on n’a pas emmené Macabi avec nous !!
Retour au camp avec un petit gout de pas assez, on n’a pas chomé, on a bien poppé, on a aussi jiggé, je me suis tué avec la sevenseas atomic sword, cette canne est capable de soulever un menhir, donc très raide, je n’ai jamais pris de poisson avec, et je voulais la tester mais là, je suis plutôt en train de me détruire le capital physique
On se dit qu’on va se refaire une santé le lendemain, on voit que John et Baba sont pantois, se demandent ce qu’il se passe, ils nous annoncent, ‘demain, direction le nord, 30 miles de nav, et on va sur le spot ou Stephane à explosé sa canne l’année derniere !
Yes yes yes, je le sens ce spot, je le sens… mais au cas ou ca ne tape pas, je décide de reprendre ma canne fétiche, sevenseas , mais superior simulation 61ti, qui fait light par rapport à l’atomic sword !
On prend l’apéro le soir, et surprise, la salle est décorée avec plein de fleur, des ballons partout avec une GT dessinée dessus, on a tous droit a un collier de fleurs tressées.
le repas se déroule, et au dessert le staff arrive avec gateau, bougies, et chansons, Happy GT to you Guy !, ca fait chaud au cœur, c’est émouvant, franchement émouvant, et on pense que l’ancien va nous faire sa larme !
mais il tient le coup, et on finira la soirée au son du ukulélé des danses et des reprise d’Elvis par Captain John et avec de grandes rasades de Kava!
Le lendemain matin, apres un grand run, qui nous fait passer devant des Resorts de folie, devant l’ile appartenant à Red Bull, on arrive sur la zone en question, celle dont je parlais de facon enflammée à Alban en début d’année autour d’un bol de Kava chez Xavier dans l’chnord !
Le reef, fantastique, superbe, et un tombant………
John m’apelle et me dit ‘tiens monte ce jig, tu vas voir, doggie garantis’, c’est un smith cbn 230 grammes bleu, je l’arme avec mon owner sj51
Dans le même temps pour ne pas être en reste, John le captain monte le même jig sur le bas de ligne de Didier, lui fait un montage préhistorique, bas de ligne de 600 lbs et nœuds gros comme le doigt
On coule nos jig sur ce spot fabuleux, Didier et Alban les premiers, Guy et moi quelques instants ensuite
Arrivés au fond les premiers, Didier et Alban se mettent a jigger rapidement, et à 30 m du fond, c’est parti, les cannes plient, doublé pour la première coulée….mais doublé maudit, car les deux lignes se croisent, et ca ne pardonne pas, avec la pression qu’il y avait, double casse
Pendant ce temps là, Guy a aussi une touche, quand à mon jig il est arrivé au fond, au même niveau que les deux acolytes, j’ai aussi une tape, ferrage, mais ca n’accroche pas, je continue l’animation sur quelques mètres, et refait couler immédiatement de 20 mètres, animation de forcené, et bingo, lors d’une grande animation ‘japanese style’ma canne se plie en deux, le jig est arrêté net, et le chant du stella envahi le bateau. je referre encore 3 fois, me décale un peu pour suivre la course du poisson, referrage appuyé encore3 fois, le stella dévide lors des ferrages, je remonte encore le frein qui doit etre maintenant particulièrement adapté pour un mammouth, ben oui faut montrer qui est le patron et la guerre commence.
La sevenseas que mes partenaires appelaient la barre à mine est pliée en 2 sous leurs yeux équarquillés, le dent de chien fait son rush, il n’y a dans ce cas là qu’une chose à faire, attendre, attendre, et attendre encore…le thon travaille à la verticale, et John positionne le bateau, j’ai une pression énorme dans la canne, le rush est interminable, j’encaisse plutôt bien, mais je sens déjà après quelques minutes de combat seulement le dos qui se crispe au niveau des reins, je me dit que ca va etre du sport
Apres m’avoir dévidé une bonne partie de la bobine, le dent de chien se calme enfin un petit peu, je peux commencer à le travailler, mais il garde une patate d’enfer, et après l’avoir pompé comme un damné sur 40 m, le voila qui me refait un rush, je suis maintenant à coté du moteur, il me met la pression, la canne encaisse, mais le reglage de frein est vraiment costaud, je suis obligé de baisser la canne et de mettre le scion dans l’eau, je baisse donc le frein, et le ramene a des proportions plus convenables
Le combat toujours intensif continue, je me sens mieux, et je remonte à nouveau le frein
après ce deuxieme rush , je réussi à le décoller du fond, et là tout s’enchaine beaucoup plus facilement, et 15 mn après le début du combat, je le ramène à coté du bateau, ca y est, ce pour quoi j’etais venu s’est réalisé, un gros dent de chien, j’adore ces combats titanesques qui peuvent nous démolir à tout instant
Cette prise a mis de la frénésie sur le bateau, tous les jigs sont rapidement à l’eau, et je me joins aux autres après avoir bu un bon litre d’eau, ca assèche le dogtooth !
Bon, vu que la technique marche, je recoule plusieurs fois toujours avec une animation de schizophrène, et bingo, rebelote, le jig stoppe net, ferrage plus qu’appuyé (emporté par l’euphorie !), et je remonte en 10 mn le petit frère du premier, celui fait 40 kg environ….et mes compères de pêche commencent à me regarder d ‘un mauvais œil !!!
On retentera le spot et les posts suivant mais rien, le coup de feu semble passé, même l’exploration du reef ou j’avais fait pas mal de carangues l’année dernière au pop ne nous donnera aucune attaque….rageant De retour au camp, on procède à la pesée du dent de chien, …il accusera 61 kg a la balance, apres avoir été pris à 9h environ le matin, et pesé le soir à 18H, apres avoir passé la journée en plein soleil sur le pont du bateau..on peut rajouter quelques kilos !
On apprendra ce soir là qu’un séisme de 7,2 sur l’échelle de Richter à eu lieu au large de Suva, la capitale des Fidji, et malheureusement les poissons boudent après ces mouvements telluriques…
Roberta, la gérante du camp, nous demande si notre retour en Calédonie est toujours d’actualité, sinon elle nous propose de rester un jour tranquille au camp gracieusement, pour mettre toutes les chances de notre coté pour les dernières sorties
Mais les billets sont bloques, donc on tentera le coup pour le dernier jour
On part donc le lendemain dans le sud, sur le spot du premier jour, le captain décide d’attendre la bonne marée avant de popper, on se cale sur un tombant et jig jig jigg
Tout le monde s’y met, c’est le dernier jour, faut qu’on fasse du fish, et rerebelote, je jig s’arrete, je ferre, et j’entend derriere moi mais c’est pas possible, encore lui !!
je sens une petite resistance, je referre, aie je crois que j’ai perdu le poisson ou alors il n’est pas accroche comme il faut, je ferre, referre referre encore a grands coups, et remonte finalement un dent de chien d’environ 1kg, on peut pas gagner à tous les coups !
Pendant ce temps là, Alban continue sa moisson de fish, il s’est mis au light depuis le premier jour et pendant que nous cherchons les grosses pièces, lui emmagasine et ramene une multitude de poisson, rouges, serioles, petites carangues bleues, loches, etc etc
Il s’eclate, et ne se met pas dans le rouge alors que nous, nous tapons serieusement dans nos capacités physiques, mais lui aussi choisi de rester sage et de ne pas entamer sa condition irréprochable, du coup il vise les records et il y arrive le bougre, il se bat, mais physiquement au top, il arrive quand meme a remonter le monstre, poissons de 19 grammes en 30 lbs, il nous fait meme un doublé
L’heure est maintenant arrivée de nous confronter au reef, les pop sont prets, et ca patate partout, et on découvre enfin le vrai visage de ces iles magnifiques, les poissons sont là, la journée sera un festival d’attaques, de suivis, de décrochés, de combats et de gros combats, de casses aussi !
Dider sortira son épingle du jeu, avec une belle GT de 30 kg environ, et cassera une belle
je ferai de même pour la casse, mais moi ce sera totalement de ma faute, je n’avais pas vérifié mon nœud, qui s’est défait lors d’un gros pompage pendant que je mettais la pression sur la grosse GT, je m’en suis voulu, car je crois que c’était vraiment une tres belle GT ! La journée continue, on s’échange les cannes, je prête ma fisherman 74 et essaye la tenryu,je dois mettre la main sur la bobine pour ne pas envoyer le pop après la barrière !! c’est une nouille, mais ca lance !!!
J’essaie aussi la canne de Didier, qui ne tape plus depuis un moment, il lance avec ma canne, je lance avec la sienne, et paf le chien, attaque de GT pour moi, Didier fulmine, et tout le monde se marre sur le bateau
Dans la foulée, on récupère nos cannes respectives, Didier lance, se prend une superbe attaque de GT, qui loupe le leurre, je lance immédiatement, ca tombe à 50 cm, grrrrrrrr c’est parti, GT attellée, et tout le monde est écroulé de rire sur le bateau On fais ensuite demi tour et on reprospecte la zone après le casse croute, l’activité est moindre, mais on ramènera encore quelques beaux poissons Le retour au gite nous semble long, le temps s’est couvert, mais surtout nous sommes épuisés, on a passé 4 jours à lancer comme des damnés, on n’a pas chômé, mais on a été récompensés
C’est ainsi que se termine cette aventure Fidjienne, je suis soulagé de ce dernier jour, car il a montré qu’il y a un vrai potentiel ici, et aussi que je ne racontais pas (que) des conneries quand j’avais parlé de cette zone aux participants avant le voyage
On quittera le site avec le collier de fleur autour du coup, les chansons nous accompagnerons des notre sortie du bungalow avec le staff au complet, des étreintes, embrassades, très poignant encore une fois, cette fois si c’est Alban qui se frottera discrètement les yeux embués, et on embarquera pour la Calédonie, avec des souvenir plein les yeux, et des courbatures partout ! Une bien belle expérience, dans un environnement somptueux, un environnement de peche somptueux, de magnifiques poissons, mais à mon sens tout n'est pas là, je voyage pour la pêche mais la pêche ne fait pas tout, et là, nous avons rencontré des gens simples, ouverts, attachants, l’hospitalité Fidjienne, c’est leur métier certe, mais il y a ce coté humain qui fait la différence entre un bon séjour et un séjour mémorable, a priori celui là fait partie des mémorables, dans l’avion, on parlait déjà tous de revenir
et finalement je suis content d'avoir pris du temps pour mettre en ligne ce post, ca m'a permis de me replonger dans cette belle aventure, merci aussi à vous les poetes avec qui j'ai peche Guy, Didier, Alban(dans l'ordre carbone 14) et bien sur John, ses doggy et ses glaouis, et Baba pour son apprentissage sans failles du francais!
ca s'apelle comment d'ailleur, on en a a la Réunion, j'en prend quand je peche le vif, j'apelle ca des Kermit, car ca me rapellelait le Miterrand Kermiterrand du Bebette show...mais je ne pense pas que ce soit son nom scientifique!
Merci alban pour la video, j'ai regardé les morceaux que j'ai filme avec mon camescope, vu le resultat la aussi va falloir que tu m'apprennes deux trois trucs!!!!
je te le souhaites surtout que c'est pas en suede ou tu pourras le faire ensuite! aujourd'hui, 3 marlins touchés par Skanibal 1 casse en 50 lbs 1 decroché en 80 et 1 qui a tape sur ma stand up extreme en 130 lbs, m'a vide le moulin, avant qu'un bateau ne me coupe la ligne j'suis dingue!!!!!!
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