Enregistré le: Mar Nov 10, 2009, 00:41 Messages: 684 Localisation: Pays Basque, Angleterre,Sud Espagne
c est encore moi...
tu as dis:
"Le hic c'est que lorsque le poisson était sous le bateau et décidait d'aller sur les hélices malgré ma demande il n'allume pas le moteur le bougre..."
t aurais meme pas du lui demander!
moi je pense comme "le bougre " quand tu es au large par mer formee et la nuit qui approche dans un open tu vas pas prendre le risque de t enrouler des centaines de metres de tresse autour des axes des helices pour un poisson a la con !!j ai du aider un copain a derouler la tresse des ces helices a partir de mon bateau car il aurai fallu qu il plonge meme en relevant son moteur et la tresse venait d un pecheur sur un troisieme bateau et de la 12/100eme!et c etais calme choc alors imagine par mer formee avec de la tresse de 50 ou 80 livres!!!
c est normal ce qu il a fait.tu aurais du le laisser se mettre en traine hyper lente comme il te l avait proposer avant le combat il aurait pu minimiser le passage sous le bateau mais demmarer a froid avec poisson dessous et ta ligne courte,le frein serre,c est la derniere des conneries a faire!!!tu pourrai y laisser ta canne et ta main!
je repete ,prends du recul,t a fait un bon voyage et t as eu un tres bon capitaine! rebiz jc.
Certes tu es déçu et ca se comprend mais cela restera certainement gravée très longtemps et avec le temps tu gardera que du bon de ce voyage les aléas de la météo....c'est vrai ces les grosses boules ..mais bon garde le positif.... ta popper ca ta plus .... sur qu'un jour tu y retournera.
merci pour ton repport , tu ma motivé encore plus pour attaquer cette pratique bye
Salut meisan , très interressant ce que tu dis. Je te sens plus que concerné . Qui es-tu? Un responsable de l'organisation? Forcément oui. Tu défends celle-ci et tu as raison. Il est évident que l'on ne peut rien faire contre la météo. Il faut que je précise et je suis sur que cela pourra te faire plaisir que nous avons été très bien reçu et que ce que je peux regretter est l'absence d'alternatives lors de mauvaise météo. Hors ces alternatives existent. Pêche dans la baie, dans les mangroves ,..... Après c'est la guegerre entre les organisations sur place. Je ne veux pas entrer dans ces problèmes la. Ici en locurence ce n'est pas le capitaine, qui j'en suis sur est qualifié ,qui décide mais les autorités portuaires. Nous ne sommes même pas allé voir a l'extérieur comment c'était.
Enfin pour clôturer, j'ai la ferme intention d'y retourner comme cela a été convenu avec Darran pour revenir de ce séjour avec j'en suis sur un report qui sera différent et positif. Je ne veux pas rester sur cet échec. Ça c'est dommage. Enfin pour répondre il faut que je te précise qu'a la base je suis un voileux et que j'ai quelques heures de navigations a mon actif y compris en tant que chef de bord a plusieurs reprises. Sans aucunes prétentions je crois que c'est au chef de bord de décider et pas aux autorités portuaires qui comme tu le sais sont generalistes et assimilent les vedettes aux pirogues des locaux.
Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
Migdim, Juste pour info. Tu as pêché les 2 et 3 novembre et resté au port les 4, 5 et 6 parce que se sont les autorités qui ont interdit à Darran de sortir , c’est bien ça. C’est juste pour info. Tu as bien raison d’envisager d’y retourner, il ne faut pas rester sur un échec halieutique, mars et début avril sont à priori d’excellentes périodes et maintenant même si tu as encore des choses à découvrir (nous en sommes tous là, nul ne peut se vanter de tout connaître) tu sais ce que c’est que de pêcher au pop, cela ne peut-être que positif.
Il est vrai qu’il eut été sympa. que Meisan en dise un peu plus sur lui lors de son inscription.
_________________ Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert
Oui gégé , c'est bien ça. Meisan a en grande partie raison, je ne remets pas en cause le capitaine mais plutôt les autorités. Il faut préciser en effet que l'autre organisation est sortie.
Alors inconscience ou pas je ne le saurai jamais. Loin de moi l'idée de discréditer l'organisation. Si mon post a pu laisser paraître cet état d'esprit je m'en excuse. Ce n'était pas le but et c'est pour ça que je n'ai pas développé le sujet qui fâche pour justement éviter ces interprétation malheureuses mais Meisan ouvre la discussion.
Pour l'histoire du moteur , Meisan ,"bougre" en français a plutôt une connotation sympathique et c'est une anectode , pas une critique.
Nous n'avons pas pris beaucoup de poissons , c'est la pêche en effet. JP qui a prolongé son séjour après nous a eu de bien meilleures conditions et a fait de bonnes pêches. Voilà qui devait être dit.
Si j'en voulais à l'organisation je n'envisagerais même pas d'y retourner, ce qui n'est pas le cas. Cette destination est magnifique c'est sûr. Alors messieurs travaillez un peu les alternatives baie et mangrove pour ne pas laisser vos clients gamberger à l'hôtel quand la météo est défavorable et tous le monde serait content.
Voiçi le compte rendu de Jépé qui est intéressant , je l'ai reçu hier soir.
30/10 Départ BX pour Paris CDG. Air France 45 € de supplément bagages (9 KG). Bande de sapajous ! 1h00 attente navette pour l’hôtel. Fait froid. On inaugure le A380, et c’est le bazar grave ! 31/10 La navette a été programmée pour le lendemain et je me fais engueuler par le réceptionniste de l’hôtel quand je lui explique que je dois prendre l’avion. Il tombe mal, je deviens déplaisant. Il se venge sur le chauffeur de la navette appelée en catastrophe. Mauvaise pioche, le chauffeur lui explique la politesse en termes choisis. J’en profite pour mettre une petite couche de finition et nous voilà partis, enchantés les uns des autres. Avion à l’heure, impeccable, je suis enregistré sur Chennai, via Bruxelles. Bruxelles c’est sportif, 3 Km de hall et toutes les formalités à refaire, l’heure d’attente est vite passée. Avion a l’heure tout beau tout propre, tout neuf. Vol RAS, arrivée à l’heure. Comme d’hab, ma valise est la dernière à sortir sur le tapis et je finis par retrouver mon rod case dans un coin de l’aéroport, à même le sol, abandonné. Fin de l’alerte. 01/11 Ben oui, il est 0h30 locales et le Chennai Port Blair part à 4H55. 3h00 sur une chaise et ça repart, on réenregistre. Avion à l’heure. 6H55 Port Blair. Transfert au guest house, face au port, au second étage. Sommaire mais sans souci. Content de retrouver Darran , Akshai et leur équipe, Shambu le guide/organisateur/factotum/interprète, et les marins Khanta (petite moustache peu loquace et avare de sourire au début) et Philip, petit, aux dents marquées par le Bétel et sociable. Les deux derniers parlent à peine l’anglais. Arrivent mes deux compagnons belges qui eux ont préféré prendre l’avion depuis Paris (Paris Dehli Calcutta Port Blair). C’est pas drôle ils n’ont pas d’accent. Fabrice est prof d’électrotechnique et Miguel gère une affaire de bâtiment industriel. Fabrice est déjà parti pêcher aux Maldives sur le sultan of Madivaru ( ?), et Miguel, fou de jigging en méditerranée, effectue son premier voyage de pêche exotique. La journée se passe en déballage et considérations sur la pêche, les nœuds de raccord, la nécessité de mettre un émerillon, la longueur du bas de ligne et autres questions métaphysiques (faut-il impérativement mettre de la crème solaire ?) 02/11 Il y a beaucoup de vent, mais quand faut y aller… En route vers les iles du sud. Popper pour commencer. Miguel n’a jamais lance un popper et nous régale de ses prestations. Darran écrase précipitamment les ardillons de ses triples à cause de possibles blessures. Je monte mon surface bull fétiche et me prépare à lancer. Khanta considère attentivement mon popper et laisse tomber : « no good ! ». Je lance sans me laisser perturber. Ca y est, ma première GT (enfin TT tiny Trevally) au troisième lancer. 7 KG, c’est pas un monstre…, sur un haut fond de 4m de large. Remise à l’eau immédiate, comme ce sera toujours le cas. Continuons. Deuxième arrêt. Miguel atteint régulièrement les 15 m au lancer. Yalla ! une deuxième attaque. Elle fait à peine 10 KG, mais je suis bien content. Miguel tente les 20m. On attaque un autre spot, un haut fond en plein courant (c’est les grandes marées tout de même) et en plein vent. Re- Yalla, une troisième. Celle-ci va sur ses 15 KG et se défend comme une grande. J’ai la banane, d’autant que je suis le seul à prendre (je sais c’est pas très beau!). Fabrice se fait casser au ferrage et Khanta, considérant sa tresse, lâche : « no good ». Quelques instants plus tard, Fabrice réussit presque le coup de ligne de la journée : un doublé GT mérou. Hélas, le mérou se décroche au bateau. Miguel, qui plafonne vers les 22m demande à faire d’urgence une pause Jig. Ca tombe bien, il y a un spot à proximité immédiate, un tombant de 35 à 55m, à 30 m de la falaise de l’ile voisine. Ca secoue bien, mais on y va. Fabrice nous sort un doggie rebaptisé puppietooth (dent de chiot), en raison de sa taille ridicule. Tiens, c’est à moi, son petit frère de la même portée. Puis j’ai la grosse touche à la descente de mon jig Seven seas . La tresse Herculine 80 lbs de Sufix casse, alors que mon frein réglé sur 10 Kg chante à peine. Bravo la tresse ! Khanta : « no good ».Tiens, Fabrice rompt avec la même aisance sa tresse rouge Shimano 80 lbs. Va expliquer ! Khanta : « no good ». Ca y est, Miguel est attelé ! Il a choisi d’utiliser sa canne de light jigging avec son stella 8000 monté en 35 lbs. Clac, plus de poisson, plus de tamentai et retour aux dures réalités. Il reprend sa Sevenseas (tout de même !), son stella 20000 et recommence. Et ça repart, un beau début de bagarre, mais le poisson renonce rapidement et Miguel remonte sans difficulté la tête du doggie , découpée proprement comme chez le poissonnier ! Merci le requin. Il est temps de repartir popper, après un déjeuner poulet riz banane rapidement ingurgité. Toujours un plateau corallien en plein courant et en plein vent. Mon équilibre est suffisamment aléatoire pour que Darran, sous un prétexte fallacieux, vienne également écraser mes ardillons. Eh oui, c’est encore pour moi ! Le Surface Bull dicte sa loi impitoyable. 15 Kg encore, ce n’est pas si mal. Tiens, Miguel dépasse les 50 m, va falloir le surveiller ce petit gars ! C’est l’heure du retour, la mer est bien formée maintenant, on se croirait à Rodrigues. Faudra 2H30 de navigation pour rallier le port. 3/11 Toujours plus de vent, on va tenter Havelock. 1h45 de traversée rock’n roll et nous voici à l’abri de l’ile, recherchant le long de la plage n° 7 les « bait schools » de fusiliers censées attirer les GT. Rien, grosse déception, l’an dernier, je m’étais régalé ici. Repartons plus loin chercher le mérou le long des rochers. Pan, c’est pour moi ! 18 Kg de carangue furibarde pour se faire les bras, c’est cool ! Alors Khanta, toujours « no good » ? Fabrice me regarde de travers et Miguel dépasse les 80 m, essayant toute sa boîte de leurres, flappers, stickbait, cono-cono etc. Il mériterait de voir son acharnement récompensé. Un spot à jig, vide. Un autre, idem ! Ce n’est tout de même pas la folie. Heureusement le paysage de ces îles volcaniques et de leur végétation luxuriante vaut (presque) à lui tout seul le voyage. Déjeuner riz-poisson-banane (4min, montre en mains) et on repart. On va faire des hauts fonds en pleine mer. Ca chahute un max et on embarque un ou deux paquets de mer impressionnants. Mais on n’est pas venus pour flemmarder, alors, on poppe ! Et c’est au tour de Fabrice de se faire les muscles avec une carangue vers les 15 Kg qui a englouti son Halco et qui, dans ces conditions, lui donne bien du fil à retordre.
A moi, encore, la sœur jumelle. Je ne suis pas mécontent, surtout de ne pas être passé à l’eau avec une mer pareille. Je relance et vois le popper d’un de mes camarades retomber 10 m plus loin que le mien. Je vérifie, c’est Miguel, qui maîtrise dorénavant son sujet et dont la technique est quasi olympique. Dis donc, il apprend vite, celui-là ! Faudrait vraiment que le poisson s’intéresse à lui. Fatigué et n’ayant pas un équilibre exceptionnel, je décide d’arrêter. Khanta examine mon matériel. Soie « no good », je t’en fiche, oui, de l’Avani SMP 90 lbs ! Puis le Surface Bull (no good, of course). Bon prince, il consent à effectuer un lancer. Bien sur, il lance plus loin, est parfaitement stable malgré les conditions et maîtrise totalement le matos. Ce qui doit se produire se produit immédiatement. Elle fait ses 20 Kg sans souci. Mister no good a le triomphe modeste et part à l’aide de Miguel qui a enfin trouvé preneur pour son cono-cono. Ce sera 18 Kg bien mérités. Il est temps de rentrer, la mer est vraiment mauvaise. 2h de powerplate plus tard, nous accostons. Une journée moyenne, mais un petit Chivas pour se remonter le moral, et demain sera meilleur ! 4/11 Non ! La mer est démontée et l’autorité portuaire nous interdit de sortir. Visite du musée anthropologique, nous faisant découvrir à quel point les Andaman sont un endroit à part et qu’il y demeure quelques tribus certainement parmi les plus isolées de l’humanité. Un groupe, notamment, les « sentinelles », totalement coupé de tout contact sur une des 500 iles de l’archipel. Après le tsunami, l’armée a envoyé un hélico pour faire le point. Accueilli par une bordée de flèches, il est reparti sans se poser et en concluant qu’il y avait des survivants. Etonnant de constater que les Indiens ont fait des Andaman une zone de peuplement et on repoussé les « negritos », premiers occupants de l’île dans les zones les plus reculées, quand ils ne les ont pas parqués directement, reproduisant ainsi le comportement des Américains vis-à-vis de leurs homonymes du Nouveau Monde. Une conquête de l’Est, en quelque sorte. Mêmes causes, mêmes effets. Il y avait une dizaine de milliers d’autochtones au début du 20eme siècle. Il en reste quelques centaines… Suit la visite de la prison. Un centre de déportation construit par les britanniques pour accueillir les indépendantistes indiens au début du 20eme siècle. Impressionnant, majestueux et terrifiant. Ce monument de l’humanisme parait aussi durable que les grandes pyramides… Continuons par les vestiges du tsunami, qui a bien sur fait des dégâts localement, mais assez peu de victimes, la quasi-totalité des 7000 morts étant survenues au sud dans les îles Nicobar. Et pour finir, Port Blair, 60000 habitants, sale et grouillant comme tous les ports tropicaux, sauf qu’ici ce sont les vaches qui font les poubelles et pas les chiens. Tourisme totalement inexistant, pas grand-chose à ramener. Quelques coquillages, quelque épices, et encore… Curieusement, je ne regrette pas cette journée. Notre passion de pêcheurs nous fait ignorer la réalité des pays que nous traversons. Il devrait y avoir une forme d’obligation culturelle, avec contrôle. Bravo, mon petit Jean-Paul, tu as bien travaillé, tu peux partir à la pêche. Vous, les Wallons, c’est pas bon du tout. Demain, on révise! Mais, non, je blague, demain, on va tous à la carangue ! 5/11 Non ! Le vent a encore forci, les transformateurs électriques, judicieusement placés en bord de mer, sautent les uns après les autres, sous l’effet des vagues, dans de somptueuses gerbes pyrotechniques. La, vraiment, on ne sait plus quoi faire ! C’était la dernière journée de pêche de mes compagnons de voyage et ils ont le moral dans les chaussettes. Rencontre au sommet, et Darran accepte bien volontiers de remettre la sortie de pêche à demain pour tous. Allez, on y croit ! 6/11 Et nous avons bien raison, puisque nous partons à 5h pétantes. Matériel mis à bord, embarquement et refus du port de nous laisser partir pour l’instant. Retour au guest house où on attend le feu vert pour 9H. 9h00, feu rouge ! C’est la galère (là je suis poli) et mes compagnons qui avaient tout misé sur ce jour, sont légèrement nerveux. Faudrait pas grand-chose pour que ça explose ! Nouveau programme, visite cet après midi du parc de Wandoor, et plage maillot de bain bronzette sur la côte ouest, abritée. C’est le moment où on apprend que le concurrent français est sorti hier et ressort aujourd’hui, faisant fi des instructions de la capitainerie. Darren a beau expliquer qu’il y a un règlement et des règles de sécurité à respecter, ça sent la poudre. Déjeuner (riz poulet banane) à 11h30 et départ en voiture vers la réserve de Wandoor sur la côte ouest. Endroit charmant et paisible, une trentaine de touristes locaux, la plage, les cocotiers, le corail, l’eau transparente, tout va bien. Masque, palmes et tuba dans un aquarium rien que pour nous. Ensuite, visite guidée de la mangrove et de ses moustiques…. 18h30, retour au Guest House, la tension monte, d’autant que le vent est complètement tombé. La Belgique est au bord de l’insurrection. Me voici promu interprète négociateur conciliateur. Bon, entre gens de bonne compagnie, tout finit par s’arranger, façon film bollywoodien. Admettons que, partout dans le monde, y compris en France, il arrive d’être contraint d’annuler des sorties. C’est plus difficile à vivre à 10 000 Km de chez soi, c’est tout. 7/11 Un dernier bonjour-au revoir à mes amis d’outre Quiévrain (pompeux, mais culturel, comme dans l’Equipe rubrique cyclisme) qui reprennent l’avion dans la matinée et nous voilà partis vers Havelock, un peu honteux d’abandonner nos compagnons. On fait un voyage magnifique dans une mer apaisée, stoppant toutes les 10 min pour popper sur un spot. C’est magnifique, d’une beauté première incomparable. Le poisson est quelque peu réservé, mais nous arrivons à Havelock avec 7 GT au compteur. Pas de record, mais du solide ! Je me suis même fait détruire mon surface bull par une bestiole colérique en diable que je n’ai pu voir que de bien loin… Havelock, petite ile baba cool, c’est un peu Katmandou-les-flots avec ses plages, ses centres de plongée, sa culture de la ganja (cannabis indica) et ses guest houses couleur locale. Le Royal Orchid est sans doute la plus sympa. Ca tombe bien, puisque c’est là que je loge. Eau courante et électricité par intermittences, mais accueil irréprochable ! 8/11 7h30, en route vers les îles du Nord. Beau temps, mer belle à peu agitée. On va pêcher des plateaux coralliens entre 15 et 20 m au petit large. Je rate les 6 premières attaques (Cono-Cono, Surface Bull et Dumbell Pop). Puis je sors un Big Eye Trevally, aux yeux effectivement proéminents. Suivent 2 Carangues bleues. Puis les ratés s’enchaînent, sans raison bien claire. Visite d’un sail fish, puis de dauphins. Un aigle de mer essaie sans désemparer de voler mon Popper. Un peu partout, des îles sauvages, couverte d’une forêt impénétrable et sans nul doute impénétrée (en Inde, il est totalement interdit d’accoster sur la plupart des îles, et la présence incessante de la Navy est parfaitement dissuasive). C’est tellement beau que l’on en oublierait de pêcher ! Mais les GT reviennent en force et font chanter les freins. Record de la journée, une 28 kg prise par Khanta. Je me contenterai d’une modeste ( ?) 22 Kg. Retour au port vers 16h30, Il fait pratiquement nuit. 9/11 7h30, en route vers les îles du Sud. Une mer d’huile sous un ciel changeant, de gros grains à l’horizon, de gros nuages noirs plein d’eau, surmontés par de fins nuages blancs, le tout laissant passer le soleil, c’est féérique ! Les îles et ilots se succèdent tandis que nous traçons notre route à 25 nœuds. Puis arrivée sur le premier spot et premiers lancers. Sur l’insistance d’Ashkai, j’ai mis un Dumbell Pop. Je ne le regretterai pas. J’aurai même le rare privilège de prendre un Wahoo sur ce popper. A part ça, Un total à deux cannes de 16 carangues, toutes de belle facture. Au chapitre des ratés, un superbe barracuda et un gros mérou. Sur le coup de midi, une petite pose Jigging. Attaqué par une belle GT, j’ai la surprise de voir mon moulinet se vider à toute vitesse, le frein étant totalement dévissé. Merci Miguel ! (Ce gros enf… avait la sale manie de dévisser tous les freins le soir, et aussi le matin, après que nous ayons finement tout reréglé au gramme près). Ceci me permet d’avoir une petite pensée pour vous les gars ! Retour vers 16H00. La mer est un miroir, un arc en ciel luit sur l’horizon. Ce soir, je dîne avec Ashkai et Darren. 10/11 Hier soir, le bateau du confrère (concurrent) français a heurté le notre au port. Petite taquinerie amicale qui a immédiatement dégénéré en troisième guerre mondiale. Ce petit monde n’est pas près de partir à la pêche ensemble… 7H30 Akshai est reparti pour Bangalore et Darran a pris le relais. Une mer d’huile et en avant toute vers les îles du nord. Et là, c’est la fête. Je suis contraint d’arrêter vers 11H00, car mes bras me lâchent. J’ai 8 GT au compteur, Khanta idem plus une belle carpe rouge. Darran, lui , a décidé de faire un sailfish au popper. Il en a déjà touché, mais toujours décroché. Aussi, nous passons une heure sur des fonds plus importants, en vain. Je m’en réjouis, cela me donne un peu de répit. A peine dérangeons nous deux tortues en pleine copulation (excusez nous, on fait que passer). La marée haute est à 14H et la pêche ne devrait redémarrer qu’après. Alors on musarde, on regarde le paysage, on fait durer le poisson riz banane ( 6 min). 14H00, c’est l’heure, au boulot ! Un Jobfish (poisson poulet), un mérou et 4 GT plus tard, il se fait 15H30, il est temps de rentrer. Je me fais confirmer que les ignobilis sont de deux catégories, les blanches, coriaces et les noires (elles sont vraiment beaucoup plus foncées), épouvantables. Ici, une noire vaut deux blanches. Ma dernière, 30 Kg, était noire, et moi blanc de fatigue. Retour à Havelock en un temps record, sur une mer miroir. Demain, on remballe pour Port Blair. Déjà ! Mais, crévinguieu quelle journée ! 11/11 Tiens, c’est le jour du défilé ! C’est un peu loin, là, tout de suite ! Aujourd’hui, ce n’a pas été ma fête. Faut dire qu’on y est allé pépère, un peu blasés, à la recherche de spots de jig. On en a bien trouvé deux ou trois ayant bonne mine, mais déserts. Puis un peu de popper, avec un résultat faiblard (2 carpes rouges, un mérou, 3 caranguettes et un mini doggie). De toutes façons, il fallait attendre 3 heures, le début du descendant pour que ça soit bon. Ce qui nous laissait à tout casser ¾ heure favorables. C’est là que j’ai enchaîné une magnifique série de ratés, décrochages et pour finir, une casse sur un bestiau qui était à coup sur le clou du séjour mais que je n’ai pu ou su empêcher de se frotter longuement sur le corail et qui a donc conservé mon popper. Bref, la déroute ! La déroute, peut-être, mais quel pied ! Retour à Port Blair, toujours mer d’huile (désolé, Fab et Miguel, mais c’est la vérité vraie et impitoyable).
12/11 Voilà, on a refait les valises. See you soon Darran ! Good bye India and back to France (Port Blair- Chennai, Chennai- Bruxelles, Bruxelles- Paris, Paris-Bordeaux, où m’attend ma Douce pour ramener son guerrier à Royan). Va falloir que je me réhabitue au français Pas un mot en 5 jours, ça fait bosser les langues étrangères. J’ai même trois mots en Hindi : Dyara, ça veut dire onze, le n° de ma chambre à Havelock Paani, c’est l’eau Peko : lance ! Peko peko : lance, lance ! Peko peko peko : tu vas le relancer, ton popper, espèce de fainéant, au lieu d’essayer de reprendre bêtement ton souffle alors qu’il y en a d’autres (poissons) ! Pokari : la carangue. Celui-là, je ne risque pas de l’oublier !
Bravo Midgim belle Gt tu n auras pas tout perdu quand meme alors te voila un accro du poping et oui comme le jig c est un art pas facile a maitriser En tout cas merci pour le report et les photos
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Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
Excellent complément Migdim de Jépé qui prouve bien qu’il y a du fish dans l’eau. Kanta que je connais pour avoir pêché 8 jours avec lui en mars 2008 avait oublié de dire qu’il avait tourné dans le film « is no good ou IZNOGOOD », ah! le bougre, Surface Bull « no good » it’s a joke, j’avais pris comme d’hab. des tas de leurres, Orion pour une très grosse majorité et quand je lui prêtais une canne, c’est souvent celui-là qu’il choisissait, sacré Kanta. Concernant les organisations, même si elles se tirent la bourre, les 2 sont top et proposées par 2 agences très sérieuses.
Hé ! Miguel, tu lançais bien à 20m. au début , j’ai comme l’impression que ton pote fait partie de la famille des chambreurs, famille que je connais bien également et dont je suis président. Tu diras à Jépé qu’il a oublié d’apprendre quelques mots. Aratopi, Sewantopi et Baugli sont les noms des poissons fourrages.
_________________ Popper man jusqu'au bout des ongles, il n'est pas impensable que je m'intéresse davantage au Jig, d'où mon inscription sue ce forum d'expert
Enregistré le: Mar Nov 10, 2009, 00:41 Messages: 684 Localisation: Pays Basque, Angleterre,Sud Espagne
Salut Grincheux!
non je nai rien a voir avec l organisation ,je n y suis jamais alle et je vis entre l angleterre et le pays basque. pecheur amateur. si ils vous ont rien propose en alternative c est pas pareil. puisque tu es voileux tu devrais te louer un bateau et te l organiser tout seul. j ai un copain qui fait ca chaque anne il loue un voilier a plusieurs en guadeloupe et il se fait son voyage de peche et il s eclate. traine,jigg,lancer,visite,escales dans crique avec leurs langoustes............notre plus grand plaisir aussi c est de trouver le ple oisson.me faire trimbaler a 40 noeuds toute la journee c'est un peu passif et moins gratifiant que de se trouver son poisson !et si en plus tu te fait sur un leurre de ta fabrication c est le ponpon sur le gateau.
et aux Andamans,de vous meme y a rien que vous pouviez pecher du bord?????
non je nai rien a voir avec l organisation ,je n y suis jamais alle et je vis entre l angleterre et le pays basque. pecheur amateur. si ils vous ont rien propose en alternative c est pas pareil. puisque tu es voileux tu devrais te louer un bateau et te l organiser tout seul. j ai un copain qui fait ca chaque anne il loue un voilier a plusieurs en guadeloupe et il se fait son voyage de peche et il s eclate. traine,jigg,lancer,visite,escales dans crique avec leurs langoustes............notre plus grand plaisir aussi c est de trouver le ple oisson.me faire trimbaler a 40 noeuds toute la journee c'est un peu passif et moins gratifiant que de se trouver son poisson !et si en plus tu te fait sur un leurre de ta fabrication c est le ponpon sur le gateau.
et aux Andamans,de vous meme y a rien que vous pouviez pecher du bord?????
Enregistré le: Mar Nov 10, 2009, 00:41 Messages: 684 Localisation: Pays Basque, Angleterre,Sud Espagne
Cher Migdim si ca peux t aider dans ta rebleote aux andamans voila le guide et organisation que mon pote a utilise:
guide: nicolas jamin organisation :Club Faune,peche , paris. ils ont un site: http://www.********.com/
ils sont situe a la cote sudest,port blair,et ils vont a avlock et la on peut tjr trouver des zones protegees du vent.ils avaient des roues de secours meteo en permananece et ont pu pecher tout les jours. apparement c est mieux que d etre base a l'ouest.
si tu veux mail de mon pote je peux te mettre en contact avec mon ami qui se fera un plaisir de te repondre.
une fois de plus,desole pour mon "humour failure"!
Enregistré le: Sam Nov 15, 2008, 19:20 Messages: 1647 Localisation: Dardilly
Meisan, Juste pour info. jettes un cil sur ces 2 CR, cette année j’étais précisément avec Nicolas Jamin, c’est un pro . qui fait sa 2ième saison aux Andaman et il m’étonnerait fort qu’il embarque ses clients dans une galère en privilégiant la pêche plutôt que la sécurité.
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, j’ai comme l’impression que ton pote fait partie de la famille des chambreurs, famille que je connais bien également et dont je suis président. 
Euhhh 
